A l'occasion de la Journée internationale de la femme, les Guelmis se remémorent sans doute le parcours combien honorable de la gent féminine de cette région connue pour son passé glorieux. Les données actuelles laissent penser que bien des choses ont bougé sur le chemin des femmes guelmis vers l'émancipation. Et cela est le fruit d'un long combat à mettre à l'honneur des doyennes de la ville du 8-Mai-1945, qui ont mené une longue marche avec ténacité, armées de patience et de volonté. Les pensées des autochtones vont tout naturellement vers la défunte moudjahida Hadja Messaouda Abda qui a fait preuve d'une très grande force morale face aux épreuves douloureuses qu'elle a vécues, notamment après la mort horrible de son mari Amor et ses fils Ali et Smaïn, lors de la tragédie meurtrière du 8 Mai 1945 qu'à connue la ville de Guelma. Cette grande moudjahida qui est décédée quelques années après l'indépendance, disait : «Mon Dieu, merci de m'avoir donné la chance de voir mon pays libre.» Mais il y a également les martyres Fatma Zohra Regui, et Bouzit Malika, tombées au champ d'honneur. Les Guelmis rendent également un vibrant hommage à Saïdi –Chettibi Nadjiba, Zohra Draïdi, Zohra Makhlouf, Houria Haddadi, Malika Medjeldi, Hassina Ataïlia, la regrettée Nadjette Selmane... et bien entendu la célèbre artiste-peintre Bettina Heinen-Ayech, qui fait la fierté de toute la ville de Guelma. Ces dames aguerries sans doute par de longues années de lutte opiniâtre, ont laissé à la future génération une œuvre grandiose. «On a fait ce qu'on a pu, à vous de continuer le combat», l'expression que ne cessait de répéter la regrettée Madame Dahlouk-Selmane Nadjet, ex-directrice de l'école Imam Malek, ex-les Jardins, à chaque fois qu'elle en a eu l'occasion. L'émancipation, comme l'ont bien assimilée ces battantes, est l'expression d'une participation de la femme dans la vie économique, politique et sociale d'une manière plus efficace, plus solidaire, et qui pourrait être étendue à l'ensemble de la gent féminine, cela donnera sans doute plus de sens et d'originalité à ce combat, pour rendre la vie prospère, accessible à toutes les femmes. Noureddine Guergour Jijel Un riche programme pour le 8 Mars Les services de la wilaya de Jijel ont élaboré un riche programme pour la célébration de la Journée mondiale de la femme aujourd'hui, à partir de 13 heures à la Maison de la culture Omar Oussedik. Selon les organisateurs de cette manifestation culturelle et artistique, ce programme comporte un récital poétique, une exposition des œuvres de femmes, un défilé de mode ainsi qu'un spectacle artistique animé par la chanteuse Nouara El Chaouia. Il sera question aussi d'honorer une groupe de femmes qui ont marqué de leurs empreintes certains domaines. De son côté, l'association culturelle Abdelbaki Salah et les amis fidèles de la Radio de Jijel avec la collaboration de l'Assemblée populaire de la commune ont confectionné un autre programme en direction des femmes à l'occasion de cette journée qui symbolise les sacrifices de la femme pour son émancipation. Ce programme, selon ses initiateurs, comporte une fête traditionnelle jijelienne et un spectacle artistique andalou, animé par la troupe Angham Kortouba, ainsi qu'un hommage à des femmes qui ont contribué à la préparation de certains plats traditionnels présentés à cette occasion. Soyez nombreuses à votre fête . Bouhali Mohamed-Cherif OUM-EL-BOUAGHI Enlèvement, séquestration et viol d'une jeune mère de trois enfants à Aïn Beïda De sources concordantes, nous avons appris que les éléments de la police judicaire de la Sûreté de daïra ont entamé des investigations durant ces deux derniers jours pour identifier et arrêter les auteurs d'un kidnapping d'une jeune mère de trois enfants. Cette histoire a troublé les habitants de la cité des Haracta de par sa gravité. En effet, selon la victime, une bande de plus de 6 personnes a intercepté la jeune dame, mariée et mère de trois enfants en bas âge . Profitant d'un endroit isolé sur la RN 88 menant vers la sortie sud de la ville de Aïn Beida, les malfaiteurs ont mis à exécution leur plan. Les malfaiteurs ont conduit de force la jeune dame vers une bâtisse en construction où la pauvre victime a subi des atrocités sexuelles suite à un viol collectif en plus des prises de photos dans des positions immorales à des fins de chantage. Les mêmes sources ajoutent qu'après avoir assouvi leurs besoins bestiaux, les malfaiteurs ont pris la fuite vers une destination inconnue, laissant la pauvre victime dans un état lamentable. La jeune femme se dirigea droit vers le poste de police et porta plainte contre ses ravisseurs. Une enquête est en cours pour mettre la main sur ces malfaiteurs qui ont semé la peur au sein de la paisible cité des Haracta. M. C. ANNABA Effondrement d'un immeuble de trois niveaux Dans la matinée d'hier vendredi, le pire a été évité de justesse à Annaba. En effet, un bâtiment composé d'un rez-de-chaussée et de deux étages situé au boulevard Che Guevara, non loin de la troisième Sûreté urbaine, s'est effondré comme un château de cartes. Avant l'effondrement, la quarantaine de personnes qui l'occupaient avaient tout juste le temps de se précipiter dans la rue. Ils ont quitté l'immeuble aux premiers craquements des murs, croyant qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur Annaba et sa région pourraient être à l'origine de cet effondrement. Il y a également un chantier de construction mitoyen à cet immeuble qui serait lui aussi mis en cause. L'enquête diligentée par les services concernés aura à déterminer les causes exactes de cet accident ayant privé sept familles de leur toit. Ils sont à la rue et leur hébergement dans les centres de transit, déjà occupés par des sinistrés en attente de relogement, pose problème aux responsables. A. B. Souk-Ahras Des avaloirs obstrués Les récentes chutes de pluies, qui se sont abattues sur la région de Souk Ahras pendant quatre jours, ont mis a nu le réseau urbain d'évacuation des eaux pluviales. Des dizaines d'avaloirs mal entretenus déversent leurs eaux aux odeurs nauséabondes. L'exemple le plus frappant, à quatre mètres de l'entrée principale du siège de la wilaya et à l'entrée du service carte grise, on constate des avaloirs éventrés et obstrués par toutes sortes de déchets. La même situation est visible à la cité 572 Cnep, ce qui dénote que les opérations de curage et d'entretien des réseaux publics d'assainissement et des avaloirs qui devaient être faites en automne dernier n'a pas touché toutes les agglomérations. Les piétons incommodés par ces débordements inattendus, sont piégés par des coulées d'eau. Certes l'effectif des éboueurs chargés du nettoiement est réduit à sa plus simple expression et ne peut à lui seul pallier l'incurie. Au demeurant, les élus locaux et ceux de l'ONA censés veiller à la propreté de la ville sont devant une nécessité impérieuse de prendre ce sempiternel problème d'évacuation des eaux pluviales au sérieux pour éviter le pire. Barour Yacine Enquête suite à la mort accidentelle d'un enfant Nous avons appris que suite au décès d'un enfant de 4 ans dans l'après-midi de dimanche dernier après l'«effondrement de la clôture de l'école primaire Zamour-Abdelkader sise à la cité Laallaouia, au chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Souk Ahras. Le secrétaire général de l'APC de Souk Ahras a été auditionné jeudi dernier par le juge d'instruction près le tribunal de Souk Ahras sur cette affaire. Il est utile de rappeler que le directeur de ladite école a soulevé le problème de la fragilité de la clôture de cet établissement scolaire avant cette catastrophe en vain.