Jouissant de plus de 20 années de bénévolat au Croissant-Rouge algérien (CRA), Me Driss Allouache, avocat et enseignant de droit, s'est vu rejeter, à deux reprises, sa candidature à la présidence du CRA. Deux rejets «injustifiés», selon lui. Il dénonce ainsi la «hogra» et l'«exclusion» dont il a été victime. Après le rejet de sa candidature, déposée le premier janvier 2014, l'ancien bénévole du CRA reformule sa démarche. Une seconde fois, sa candidature est soldée par un rejet. «J'ai reçu un fax du ministère de la Solidarité nationale où, on m'annonce que ma candidature à la présidence du CRA n'a pas été retenue. L'argument avancé était celui de ne pas remplir les critères requis», raconte-t-il. Un argument qui n'a aucun sens pour lui puisque, poursuit-il, «je remplis tous les critères exigés qui sont : la nationalité algérienne, être âgé de plus de 35 ans et avoir plus de 5 années de bénévolat au CRA». Me Driss Allouache estime qu'on lui a barré l'accès à l'assemblée générale de la commission interministérielle au ministère de la Solidarité nationale. Selon lui, le «jeu» est fait et le candidat à la présidence de cette organisation humanitaire a été «désigné» à l'avance. «Laissez-moi être candidat, m'exprimer et que le comité, libre d'élire le candidat qu'il veut, juge et choisit», dit-il. Soulignant avoir introduit un recours auprès de la tutelle, l'activiste humanitaire est convaincu du résultat puisque, «l'assemblée générale aura lieu ce lundi 10 mars». Pour Me Driss Allouache, le Croissant-Rouge algérien est une organisation humanitaire qui doit retrouver sa crédibilité sur les plans national et international.