Le comité national chargé du suivi de la mise en œuvre du Pacte national économique et social de croissance sera installé demain. C'est ce qu'a déclaré hier le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, M. Amara Benyounès, en marge de la réunion du conseil général de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA) qui se tient depuis hier à Alger. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Selon la même source, ce comité, composé de représentants des trois partenaires (gouvernement, UGTA et organisations patronales) «va se mettre au travail et présentera tous les trimestres un rapport». Le groupe de travail présentera également un rapport sur l'état d'avancement des engagements des trois parties lors de la prochaine tripartite, a ajouté M. Benyounès. Le groupe de travail présentera également un rapport sur l'état d'avancement des engagements des trois parties lors de la prochaine tripartite, a ajouté M. Benyounès. Signé par les trois partenaires lors de la dernière tripartite, tenue en février 2014, ce pacte vise à accélérer les réformes économiques, développer des systèmes sociaux comme la santé et à encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises. La réunion de l'OUSA était une opportunité pour le secrétaire général de l'UGTA d'estimer que le mouvement syndical africain «ne doit faiblir sur aucun front», à savoir la paix, le développement durable, la démocratie, les droits de l'Homme, Etat de droit, l'équité sociale, l'égalité des genres et la participation de la jeunesse à la construction de l'Afrique. «Nous devons être combatifs pour éviter de subir et nous devons aussi mettre nos actions en synergie pour faire face aux défis qui nous attendent», a-t-il préconisé, relevant que les défis auxquels il faut faire face sont «divers et multiples» au regard de la situation mondiale et ses conséquences «négatives» sur le développement humain. En ce sens, il a affirmé que l'OUSA «n'est pas une simple tribune syndicale, mais une force de paix et de participation à la construction de l'Afrique économiquement et socialement», appelant ainsi à rassembler et concentrer les efforts de l'organisation sur le renforcement de ses capacités pour conforter sa présence militante et syndicale au plan africain et international. Liant le développement et la transformation de l'Afrique avec le dialogue social et le développement humain, Sidi-Saïd a affirmé que la conjugaison des deux instruments constitue un «cœfficient multiplicateur» des efforts collectifs visant un «développement durable et décent en vue de la promotion sociale de la classe ouvrière du continent. A cet effet, Sidi-Saïd a mis l'accent sur la «construction» d'un dialogue social basé sur la confiance, la concertation inclusive, participative et transparente pour des solutions «plus efficaces» et un développement durable.