Avec le retour des pluies c'est le retour des désagréments pour nombre d'Oranais vivant dans certains quartiers populaires ou à la lisière de la commune d'Oran. Chaque hiver entre routes et carrefours inondés, c'est aussi et surtout des quartiers entiers qui se retrouvent envahis par la boue, faute de voie et d'accès bitumés. Pour ne citer que les endroits les plus connus par cet état de fait, Emir Abdelkader, Barki, Coca, Douar Belgaïd. Les citoyens de ces secondes zones attendent, pour certains, depuis plus de 10 ans que les pouvoirs publics, les autorités locales lancent des travaux pour bitumer les voies et routes des dizaines de cités et autres conglomérats d'habitations. Pourtant chaque année, la wilaya alloue des montants très conséquents qui sont débloqués pour la réfection des routes. Cette année encore, il est question de 60 milliards de centimes consacrés à la rénovation des routes et autres chemins communaux et de wilaya. «Cela fait 10 ans qu'on attend le bitumage à Haï Emir Abdelkader, depuis deux ans on a assisté à la venue d'entreprises qui grattent, creusent et après disparaissent ; on vit dans la boue, charriée par les eaux de pluie, c'est épuisant de vivre dans ces conditions», se lamente un père de famille. D'autres ne comprennent pas que s'ils ont pu bénéficier d'aménagement, aussitôt après des entreprises viennent et creusent partout, laissant derrière elles des routes défoncées. Les opérations à répétitions des réfections des trottoirs sont encore décriées. «Pourquoi tous les ans refaire des trottoirs et laisser des travaux plus urgents et justifiés de côté ?» C'est le mystère de la gestion des deniers publics. Faycal M. Tiaret Pour une meilleure prévention contre les maladies à transmission hydrique La redynamisation du rôle des bureaux d'hygiène communaux avec la multiplication des opérations de contrôle et de traitement des puits et autres points d'eau, a été l'une des principales orientations de la rencontre sur la lutte contre les maladies à transmission hydrique, tenue récemment au siège de la wilaya. Considérée autrefois comme un fief incontesté des MTH, compte tenu du nombre important des cas de fièvre typhoïde enregistrés notamment en 2002, la wilaya de Tiaret connaît actuellement une stabilité notable dans la mesure où aucun cas de ce fléau n'a été signalé du moins depuis les cinq dernières années. Ces résultats positifs à plus d'un titre, s'expliquent par les dispositions mises en branle à cet effet et qui consistent, pour l'essentiel, en le renouvellement des réseaux d'AEP et d'assainissement, la réalisation d'une station de relevage au niveau d'Oued Tolba pour protéger l'ouvrage stratégique (barrage Bekhadda) destiné à l'alimentation en eau potable et enfin, la déviation des eaux usées vers le barrage de Dahmouni lesquelles, une fois épurées, sont réutilisées pour l'irrigation. L'éradication des bidonvilles au niveau des quartiers d'Oued Tolba et de Karmane ainsi que le «bouchage» de plus de 150 puits suspectés de pollution ont été les autres actions figurant parmi ce dispositif de lutte contre les MTH. Cela dit, cette rencontre à laquelle ont pris part les acteurs concernés a été une opportunité pour faire un état des lieux sur la question et du coup, renforcer le système de prévention pour parer à toute éventualité. Ainsi, le comité de lutte contre les maladies à transmission hydrique a été invité à œuvrer sur le terrain avec le lancement d'une campagne de traitement et de curage des puits et autres points d'eau existant au niveau des centres urbains de la wilaya. De son côté, le responsable du secteur de la santé a fait état du recensement par ses services, de 8 996 puits privés et de 487 autres publics, lesquels ont nécessité au total 63 345 galets de chlore pour la seule année 2013. S'agissant des sources d'eau estimées à 419 dans la wilaya de Tiaret, celles-ci ont été également traitées au chlore pour être soumises ensuite à des analyses bactériologiques. Aussi, en prévision du lancement d'une vaste campagne de traitement des puits prévue prochainement dans toutes les communes, les P/APC ont été invités à exprimer leurs besoins en matières de produits pour lesquels une enveloppe de 5,5 millions de dinars a été débloquée. L'on saura, par ailleurs, que dans le cadre d'une lutte active contre la prolifération d'insectes et de parasites vecteurs de maladies, une opération de désinsectisation est envisagée du 15 mars au 15 avril prochain, à travers l'ensemble des communes de la wilaya. Mourad Benameur Une dispute tourne au drame Un jeune âgé de 20 ans et répondant aux initiales de B. R., a été tué lors d'une bagarre qui a éclaté dimanche dernier, tard dans la soirée, au quartier Sonatiba dans la partie sud de la ville. Selon les services de sécurité, la victime a reçu plusieurs coups de hache au niveau du dos, avant d'être évacuée dans un état critique aux UMC de l'hôpital Youssef-Damardji où elle succomba quelques instants plus tard. Les policiers, qui se sont immédiatement déplacés sur les lieux, ont réussi à arrêter onze individus âgés de 19 à 25 ans, tous issus du quartier Teffah, dont le principal auteur du crime. Une enquête a été ouverte par les services concernés pour élucider les circonstances de ce meurtre. M. B. Tentative d'immolation Un homme répondant aux initiales de S. D., âgé de 38 ans, s'est immolé par le feu samedi matin au quartier Volani, dans la partie sud de Tiaret, avant d'être évacué en urgence vers les UMC de l'hôpital Youssef-Damardji où il est gardé en observation. Brûlé au 2e degré au thorax et au visage, ce dernier, père de trois enfants, aurait été confronté à des problèmes conjugaux. M. B Aïn-témouchent Incendie à la mosquée de Oued-Sebbah Un incendie s'est déclaré, hier matin, vers 8h30mn, dans la mosquée de l'Imam Termidi dans la commune de Oued Sebbah. Les flammes ont été aperçues jusqu'au niveau du minaret, provoquant ainsi une grande panique chez les riverains et notamment chez la population de la localité qui s'est agglutinée autour de ladite mosquée, située en plein centre-ville. Alertés, les agents de la Protection civile de Aïn-El-Arba se sont rendus sur le lieu du sinistre et ont réussi à éteindre les flammes qui, heureusement, n'avaient pas causé de dégâts importants, hormis des couvertures et quelques meubles qui se trouvaient à l'intérieur de la mosquée. L'origine de cet incendie, selon le constat établi par l'enquête de la Gendarmerie nationale, serait un court-circuit. S. B. Sidi-bel-Abbès Une femme dealer écrouée La Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a intercepté une femme soupçonnée d'être une dealeur, en état d'ébriété, ainsi que son compagnon. La fouille corporelle de la femme a permis à la police de découvrir en sa possession 29 comprimés de psychotropes. Déférés tous les deux devant le procureur de la République de Sidi-Bel-Abbès, la femme a été écrouée et son compagnon a bénéficié d'une citation directe.