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Le Soir du Centre
DAMOUS (TIPASA) Ne pouvant pas honorer ses dettes bancaires, un fellah se suicide
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 04 - 2014

La semaine passée, la colère grondait parmi la cohorte de fellahs de la ville de Damous, qui accompagnaient l'un des leurs à sa dernière demeure.
Selon des sources concordantes ,ces fellahs, originaires de l'agglomération rurale du douar Boukhelif, un village perché à plus de 200 mètres du niveau de la mer et situé sur les contreforts boisés et montagneux de Damous, furent victimes de la furie des vents violents qui avaient démoli près de 1 500 chapelles de serres plastiques, auxquelles s'ajoutent des dizaines de maisons précaires, balayées par des vents dont la vitesse excèdait les 100 kilomètres/heure.
La personne que ces fellahs viennent d'enterrer est un jeune fellah âgé de 27 ans qui se prénommait B. M. Il s'agissait d'un résidant du Douar Boukhelif, qui possédait plusieurs chapelles de serres plastiques que le vent avait réduit à néant. Ces chapelles ont été érigées grâce à un prêt bancaire de près d'un milliard de centimes, qu'il devenait impossible de rembourser.
Toujours selon des sources locales, le jeune B.M., par dépit et de guerre lasse avait fini par se suicider. Précisons à nos lecteurs, que sur tout le parcours de l'Oued Damous, qui remonte jusqu'à la zone montagneuse et forestière de Kef Eddir, distant de quelques dizaines de kilomètres des wilayas de Aïn Defla et de Chlef, on pouvait apercevoir des milliers de chapelles de serres plastiques parsemant le décor verdoyant de la contrée de Damous. C'est dans cette contrée que sont produits des légumes de grande saveur, à l'instar du poivron Calméro, de la tomate hybride de variété américaine dénommée «Damous», par révérence et déférence à cette région. La banque a octroyé des crédits faramineux à cette région qui a investi dans un créneau qui est considéré comme étant le plus sûr. Mais hélas, la furie des vents qui a détruit 1 488 serres plastiques représentant plus de cinq milliards de perte, a fait une victime humaine. Ce fut ce jeune fellah endetté, qui pourtant s'apprêtait à rembourser la banque après sa récolte de tomates, mais qui, hélas, n'a pas pu résister aux aléas et à la furie de la nature, en optant pour le suicide. Toujours selon des sources locales, la direction des services agricoles et le fonds régional de l'entraide agricole, saisis d'une requête en provenance de ces fellahs, ont invité ces derniers à se faire connaître et de se rapprocher de l'administration pour l'évaluation des dégâts qui ont détruit leur production .
Houari Larbi
Aïn Defla
Où est passé le service d'anatomie-pathologie ?
De nos jours, il est devenu difficile voire impossible de poser un diagnostic pré ou post-opératoire sans recourir au service d'anatomie-pathologie pour l'étude des lésions visibles sur des pièces provenant d'une intervention chirurgicale.
Ces organes qui ont été prélevés lors d'une intervention apportent des renseignements supplémentaires précis et précieux qui vont permettre non seulement de porter un diagnostic de précision mais également d'orienter un traitement. Malheureusement au niveau de la wilaya de Aïn Defla qui pourtant est dotée de 4 Etablissements publics hospitaliers (EPH), ce service appelé couramment «anapath» fait défaut. A chaque fois qu'un examen d'anapath est prescrit ce sont les parents du malade qui doivent se charger de porter les échantillons ou pièces prélevés à étudier à des laboratoires privés.
Pour le vérifier, en compagnie d'un confrère, nous nous sommes rapprochés de ce prétendu service de l'hôpital Makour Hamou du chef-lieu de la wilaya. Nous avons demandé si le service pouvait procéder à des examens de pièces prélevées à l'issue d'une intervention chirurgicale. «Ici c'est pas possible, nous ne pouvons pas le faire, adressez-vous à Blida ou à Chlef», nous a-t-on répondu.
Cependant avons-nous appris, ce service a été créé cela fait 9 ans soit en 2005. Pourtant ce n'est pas faute de moyens humains puisque 2 médecins spécialistes sont affectés à ce service.
Faute de moyens techniques d'appareillages ? Selon certaines sources il n'en est rien puisque l'appareillage existe et est remisé dans les entrepôts, certains équipements coûtant très chers ont même été acquis deux fois.
Alors pour quelles autres raisons le service d'anatomo-pathologie ne fonctionne pas. ? Selon un certain niveau de la gestion du secteur de la santé, on avance une absence de disponibilité de locaux spécifiques et de personnels qualifiés. Pourtant depuis 2005 à ce jour on est en droit de penser que le problème des locaux aurait pu être résolu et le personnel aurait pu être formé.
L'absence d'un service d'anatomie-pathologie n'est pas le seul problème que connaît le secteur de la santé de la wilaya de Aïn Defla.
En effet dans le domaine de la radiologie, le secteur a été doté de 4 scanners, un pour chaque EPH à savoir Miliana, Khemis Miliana, Aïn Defla et El Attaf. Sur les 4 scanners il n'y a que celui de Aïn Defla qui fonctionne parce qu'un radiologue y a été affecté selon les informations que nous avons pu obtenir. Les 3 autres n'ont jamais fonctionné depuis leur installation cela fait 5 ans. Alors se demande-t-on, pourquoi cette gestion de placer la charrue avant les bœufs, acquérir des équipements très coûteux pour les laisser sous cellophane alors que la population en a grandement besoin.
Pourtant les ministres de la Santé qui ont visité le secteur avaient promis que des radiologues allaient être affectés très vite. Quel crédit accorder alors à de telles promesses ?
On n'omettra pas ici d'évoquer le grave problème auquel ont à faire face les patients qui souffrent d'insuffisance rénale et doivent être hémodialysés. Beaucoup ne trouvent pas de place ni dans les établissements du secteur public ni dans ceux relevant du secteur privé. Certains attendent que d'autres malades rendent l'âme pour prendre leurs places. Des places pourtant pourraient être offertes pour que d'autres patients puissent bénéficier de séances d'hémodialyse si toutefois au lieu de 2 branchements par jour on procéderait à 3 branchements comme le font les établissements du secteur privé. Mais pour que cela soit possible il faudrait affecter plus de personnels techniques qualifiés et c'est justement ce qui fait défaut. Pourtant les possibilités de formation existent. Alors ces patients s'en remettent à Dieu.
Karim_O
M'sila
La wilaya n'aura plus soif ?
Le ministre des Ressources en eau rassure la population de la wilaya de M'sila de passer un été et le prochain mois sacré de Ramadhan sans aucun problème ni d'éventuelle pénurie d'eau. Une déclaration faite lors de sa visite de travail effectuée la semaine dernière dans la capitale du Hodna.
Le responsable du secteur des ressources en eau a donné le feu vert pour la réalisation de 87 forages afin de faire face au grand manque de cette matière vitale. Un projet qu'il faut remettre avant les grandes vacances.
Le ministre est très sûr de régler ce problème qui a assez duré dans la wilaya malgré le rabattement de la nappe souterraine de plus de 50 m. Ces décisions rentrent dans le cadre des réformes et l'amélioration du service durant le prochain quinquennat et en procédant en collaboration avec le ministère de l'Agriculture pour arriver à irriguer 1million d'hectares dans les grands périmètres.
En outre, il faut accélérer le transfert et la réhabilitation des conduites à court terme, de la ligne Birine-Sid Aïssa, un projet d'un apport de 18 000 m3/jour, et dans le cadre des grands transferts dont bénéficieront plusieurs wilayas du Nord-Est.
Après l'achèvement de ces transferts, la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj bénéficiera toute seule des eaux de Sed Aïn Zada et ainsi un transfert de cette eau sera imminent pour six communes du nord de la wilaya de M'sila, et six autres communes du nord-est de la wilaya vont bénéficier des eaux à l'issue des travaux du barrage de Seboula.
Pour arriver à ce résultat le ministre a déclaré qu'il faut attendre l'année 2017, ainsi la ville de Bou Saâda et le chef-lieu seront raccordés au transfert du grand Sahara.
A. Laïdi
Aïn Soltane
Un enfant de 2 ans se noie dans un bassin d'irrigation
Vendredi, vers 10h 30, les hommes de la Protection civile de l'Unité de Khemis Miliana sont intervenus au niveau de la localité de Ouled Amrane, dans la commune de Aïn Soltane, où ils ont repêché le corps d'un enfant âgé de 2 ans à peine, qui était tombé dans un bassin d'irrigation profond de 3 m, situé à 30 m du domicile parental.
Le corps sans vie a été évacué à la morgue de l'hopital de Khemis Miliana. La brigade locale de la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes précises qui ont prévalu à ce drame qui vient frapper la famille Feghali à qui la mort est venue ravir le jeune Islam. Malheureusement, ce drame n'est pas le seul enregistré sur le territoire de la wilaya de Aïn Defla où ce genre de bassins se comptent par milliers. Il s'agit du troisième cas de noyade dans différents plans d'eau enregistré depuis le début de cette année.
Il devient donc plus que nécessaire de sensibiliser les habitants qui demeurent à proximité de ces plans d'eau d'une part et d'installer des protections dissuasives car comment expliquer qu'un enfant de 2 ans ait pu se hisser sur le mur du bassin et chuter dans l'eau, sans que personne ne le voie ?
K. O.
Chlef
Décès du directeur départemental de la santé
Il s'agit de M. Chekatmi Djamel, âgé de 55 ans, originaire de Tébessa; qui a été victime d'un AVC (accident vasculaire cérébral) samedi dernier alors qu'il se trouvait en week-end, chez lui, à Tizi-Ouzou.
Le défunt est tombé dans un coma profond. N'ayant pas repris connaissance et après les investigations nécessaires, une intervention chirurgicale s'imposait. Cette dernière, entreprise mardi, n'a pas pu le sauver et le DDS s'est éteint, le 8 avril, en fin d'après-midi.
Rappelons que M. Chekatmi a rejoint son poste à Chlef, il y a une année et qu'il était diplômé de l'ENA.
Une délégation de la wilaya s'est rendue à Tébessa pour assister à son enterrement ce mercredi à 14h.


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