C'est aujourd'hui jeudi, que le texte de préparation de la conférence nationale sur la transition démocratique sera finalisé. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ceci à la faveur de l'ultime réunion ce jeudi matin de la commission technique, mise sur pied il y a quelques semaines par la désormais excoordination nationale des partis et personnalités ayant boycotté la présidentielle du 17 avril dernier, puisqu'ayant décidé avant-hier de se muer en coordination pour les libertés et la transition démocratique». Une réunion prévue au siège national du RCD et qui aura à entériner la mouture finale de ce document que les chefs de partis et autres personnalités de la coordination discuteront à leur tour prochainement. C'est ce que nous apprenons auprès du président du RCD, qui parle d'une entrevue cet après-midi de la coordination d'avec le président d'honneur de la LADDH, Ali-Yahia Abdennour avant une autre rencontre avec l'ancien chef du gouvernement et candidat malheureux à la présidentielle de jeudi dernier, Ali Benflis. Deux rencontres qui viennent après celles ayant vu les membres de la coordination se concerter avec les anciens chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche et Sid-Ahmed Ghozali qui, pour rappel, ont eu tous les deux à s'exprimer sur la situation du pays. Et selon Mohcine Belabbas, aussi bien Hamrouche que Ghozali partagent l'analyse de la situation du pays faite par la coordination, une situation empreinte d'un véritable «danger pour le pays», qui ne saurait être dépassée que par le projet de «transition démocratique». Quant à la manière de concrétiser cette transition à laquelle plus d'un appelle, notre interlocuteur estime que tout sera débattu lors de la conférence nationale prévue, faut-il le rappeler, les 17 et 18 mai prochain, faisant remarquer que le changement d'appellation de la coordination coulait de source et s'imposait de lui-même, le premier objectif ayant été atteint avec le boycott sans précédent d'une élection présidentielle, même à prendre en compte le taux de participation retenu par le Conseil constitutionnel, le plus faible dans l'histoire des scrutins présidentiels depuis le recouvrement par le pays de son indépendance.