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FOOTBALL À J-5 DE LA FINALE DE LA COUPE D'ALGERIE SENIORS GARÇONS
Hannachi : «Je m'oppose fermement à ce que mon club soit entraîné sur le terrain politique»
Hannachi se lance-t-il à la chasse des politiques ? Hier, le chairman du club kabyle est intervenu sur les ondes de la radio nationale pour dénoncer une «tentative de récupération » de l'événement de jeudi prochain à des «fins politiciennes ». Moh-Chérif Hannachi confine rarement sa langue dans la poche. Et ses déclarations aussi spontanées soient-elles font souvent mouche, créant une polémique parfois sans fin. Dans une déclaration faite hier à la radio, le boss de la JS Kabylie, équipe finaliste de la 50e édition de la Coupe d'Algérie, jeudi prochain contre le MC Alger, à Blida, a tenu à repousser toute velléité d'embarquer les Lions du Djurdjura dans une opération de marketing politique. En ce sens que l'opération initiée par les services de la wilaya de Tizi-Ouzou tendant à offrir la gratuité des billets d'accès ainsi que le transport vers Blida au profit des fans des Canaris n'est pas, pour Hannachi, la bienvenue. «Je m'oppose fermement à ce que mon club soit entraîné sur le terrain politique», a-t-il déclaré durant l'émission «Football Magazine» de la chaîne 3. Une sortie publique qui ne rime pourtant pas avec le comportement du dirigeant de la formation kabyle. A ce titre, M. Hannachi s'est bien affiché lors de la dernière présidentielle en accrochant sur le fronton du siège du club une banderole de soutien au Président-candidat. Un acte qui n'est pas passé inaperçu dans la mesure où le positionnement du patron de la JSK a essuyé les critiques et les reproches de la population de la Kabylie et ceux des fans des Canaris. Par le passé, Hannachi s'est également distingué par ses positions tranchées contre le mouvement des Aârchs qui avaient impliqué, on s'en souvient, la délocalisation des matches de la JSK vers le stade de Boumerdès notamment mais également le boycott, par le public sportif, des rencontres de la formation kabyle. C'est dire que la sortie d'hier de Moh-Chérif Hannachi est plus qu'intrigante. En ce sens que la crainte d'un embrasement de la situation dans la région ne serait pas la seule motivation du responsable du club kabyle. D'où cette question : qu'est-ce qui fait «flamber » le président de la JSK à la veille d'un rendez-vous sportif certes capital à tel point de provoquer une «rupture» entre Hannachi et le pouvoir?