Le remplissage des barrages sur le territoire national a atteint le taux de 82,48% sur le territoire national, selon le ministère des Ressources en eau. Ces réserves cumulées à la fin de la saison pluviométrique ont atteint un volume d'eau emmagasiné de 2 milliards de m3 d'eau suite aux pluies enregistrées au cours du mois de mars. F.-Zohra B. -Alger (Le Soir) - Les précipitations enregistrées tout au long du mois de mars ont permis une reconstitution des réserves au niveau des barrages du territoire national. Au niveau des 65 infrastructures hydrauliques, le taux de remplissage, selon le ministère des Ressources en eau, a dépassé les 82%. Ces quantités d'eau permettront, selon les responsables du secteur, de permettre une alimentation des populations au cours des mois prochains et notamment durant la saison estivale et en l'absence de pluies. Les réserves sont aussi destinées à l'irrigation des terres agricoles. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, avait cependant déclaré cette semaine que la priorité est pour la préservation de la ressource et à son utilisation rationnelle. Pour ce qui est de la région centre, les treize barrages ont totalisé 83,30% de taux de remplissage avec un taux de presque 100% pour le barrage de Keddara, 81,70% pour le Beni-Amrane et plus de 85% pour le Koudiet Asserdoun, le deuxième plus grand barrage du pays. Pour ce qui est de l'ouest du pays, le taux de remplissage est de 68,78% avec cependant trois barrages dont le taux de remplissage a atteint les 100%. Il s'agit des barrages de Sikkak, Sidi-Abdelli et Boughrara dans la wilaya de Tlemcen. A l'est du pays, les apports sont importants avec un taux de remplissage général des barrages de plus de 86%, selon le ministère des Ressources en eau. Le barrage de Beni-Haroune le plus important du pays, est actuellement à 100% de taux de remplissage. Au cours des derniers mois, le ministre des Ressources en eau avait rappelé que concernant les ressources disponibles en Algérie, qu'il s'agissait d'un équilibre fragile. Il avait aussi évoqué un territoire contrasté sur le plan des reliefs, du climat et de la pluviométrie. Hocine Necib avait aussi assuré que la période 2015-2019 nécessitera d'autres mobilisations pour assurer une sécurité hydrique. Il s'agira de la réalisation de barrages pour une capacité de 1,5 milliard de m3 qui seront réalisés dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019.