Un dialogue pour poursuivre et raffermir les liens interculturels entre l'islam et le christianisme, assurer la paix entre les deux religions monothéistes a eu lieu cette fin de semaine lors de la commémoration du centenaire de la basilique saint Augustin d'Hippone (actuelle Annaba) dont il était l'évêque. Une importante délégation du Vatican, conduite par le cardinal Jean-Louis Tauran, envoyé spécial du pape François et président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, était l'hôte, cette fin de semaine, des autorités civiles et religieuses de Annaba. Cette délégation est composée notamment du cardinal Philippe Barbarin, du nonce apostolique Yeh Sheng-Nan, et de plusieurs autres dignitaires chrétiens du Vatican, auxquels se sont joints l'archevêque d'Alger monseigneur Abdallah et l'évêque de Constantine et Hippone, monseigneur Paul Desfarges, entre autres. Plus de 500 pèlerins d'Europe, d'Afrique et d'autres continents dont de nombreux Augustiniens ont effectué le voyage de Annaba. Cette procession s'est ébranlée du bas de la colline d'Hippone pour rejoindre la basilique, à quelques centaines de mètres plus haut. Tout au long de cette marche ponctuée de six stations-étapes, des prières étaient dites par les dizaines de pèlerins qui étaient dans une totale communion et ferveur pour l'un des plus illustres docteurs de la foi chrétienne, le Numide saint Augustin, natif de Taghaste, l'actuelle Souk Ahras le 13 novembre de l'an 354, ayant étudié à Madaure, aujourd'hui M'daourouch. Après leur arrivée dans la basilique, les pèlerins ont d'abord écouté le message du pape François, lu par monseigneur Paul Desfarges, évêque de Constantine et d'Hippone, et qui était axé sur ce fils du pays, docteur de l'amour dont la basilique, auréolée de son prestige, représente un symbole de paix et de concorde. Le message du pape se félicite, par ailleurs, des relations entre le Vatican et l'Algérie, estimant, par ailleurs, que l'église d'Algérie entretient de bonnes relations avec un peuple hospitalier. Une présentation de la restauration de la basilique a été faite aux invités, avant la tenue de deux conférences-échanges sur le dialogue interreligieux respectivement par le cardinal Tauran et le docteur Abderrazak Bensalah, auteur spécialisé sur l'histoire de saint Augustin. Monseigneur Desfarges a souligné, pour sa part, que «la basilique de saint Augustin est un lieu de fraternité», ajoutant : «Nous servons notre pays l'Algérie à travers son église et le dévouement de ses fidèles.» Les autorités de Annaba ont prévu dans le programme une visite touristique qui mènera la délégation du Vatican à travers la ville de Annaba et sa corniche. «Musulmans tolérants dans leur écrasante majorité, les Algériens n'éprouvaient aucun sentiment d'inimitié envers la religion chrétienne en tant que telle, leur combat était plutôt dirigé contre un colonialisme qui, après les avoir dépossédés de leurs terres, voulait les priver de leur identité», nous dira un universitaire de Annaba. «L'Algérien est de nature tolérant. Ceux qui ont tenté de l'attirer vers des comportements contraires n'ont pas réussi à lui inculquer des notions de religiosité importée. Ainsi, malgré les pressions faites de feu et de sang durant toute une décennie, les Algériens ne se départiront pas de leur ligne de conduite en vouant au saint homme tout leur respect d'abord à un homme de foi, ensuite à un des leurs», estime un intellectuel de l'antique Hippone. Lalla Bouna, telle est l'appellation que les Annabis accordent au temple de la foi qu'est la basilique saint Augustin comme s'il s'agissait d'un hommage éternel qu'ils continuent à cultiver depuis la naissance et la mort du saint des saints. Le programme de la deuxième journée prévoit une visite guidée du site archéologique d'Hippone, sous la conduite du docteur en Histoire Saïd Dahmani, une collation au niveau des jardins de la Tabacoop, avant d'avoir un aperçu sur la restauration de l'orgue suivie d'un concert. A. Bouacha Insécurité aux résidences universitaires Les étudiants en pétrochimie dénoncent Les étudiants en pétrochimie, résidant à la cité universitaire Hadaïek 5, montent au créneau pour dénoncer l'insécurité qu'ils subissent depuis quelque temps. Dans une correspondance dont nous détenons une copie et signée par 31 étudiants, ils alertent le wali de Skikda afin qu'il intervienne énergiquement pour que l'acte d'agression, dont ont fait l'objet deux d'entre eux, ne se reproduise plus. En effet, dans la nuit de vendredi à samedi, vers 22h20, un groupe de malfrats cagoulés, munis d'armes blanches (sabre, couteau, bâton), surgi des vergers bordant le campus, s'est attaqué à deux étudiants. L'agression s'est soldée par le vol de micro-ordinateurs portables, d'une modeste somme d'argent et de documents officiels (carte d'identité, permis de conduire, carte magnétique). Concernant les dégâts corporels, l'un a été blessé à la main gauche alors que le second a vu sa veste déchirée du fait de la tentative de fuite qu'il voulait faire. Et cela sans parler du traumatisme psychologique découlant de cet acte ignoble. Selon la correspondance, la passivité des instances compétentes a poussé les étudiants à se prendre en charge eux-mêmes. Cela s'est traduit dans les faits par l'évacuation du blessé vers l'hôpital de Skikda, et par leurs propres moyens. Les étudiants ont saisi cette agression pour remettre en cause les impératifs de sécurité devant prévaloir en milieu universitaire, notamment résidentiel. D'aucuns se demandent que font des étudiants à cette heure tardive hors enceinte résidentielle. La réponse : ils se connectaient à Internet près du siège de l'APC d'El-Hadaïek, là où on peut dénicher le wifi. Contacté par nos soins, le directeur des œuvres sociales, Mouloud Mbarek Falouti, a confirmé l'insécurité dans les parages de Hadaïek 5, en déclarant : «Oui c'est vrai, le passage menant entre le centre du village et le campus est dangereux. Les étudiants, au nombre de 1 600, sortant la nuit pour se connecter, faire la prière dans la mosquée, s'approvisionner en denrées alimentaires ou acquérir d'autres objets, sont vraiment exposés au danger. Le retard, pour des raisons justifiées de passation de marchés, dans la réalisation du bloc socio-culturel, englobant un cyberspace, une cafétéria, une salle de prière et autres activités sociales et culturelles, est la cause de la sortie nocturne précitée. Pour notre part, nous avons alerté toutes les parties concernées pour que solution soit trouvée incessamment. En revanche, dans l'enceinte de la résidence universitaire, la sécurité y est». Zaïd Zoheir Guelma L'environnement et l'eau font débat à l'APW Guelma est une région marquée par ses ressources importantes en eau, le barrage de Bouhamdane (plus de 185 millions de mètres cubes), les eaux des nappes alluviales de Guelma, de Bouchegouf et Tamlouka, les sources en eaux des aquifères de Hlia et Heliopolis. Préserver et restaurer la qualité des ressources en eau est une mission primordiale afin que demain, les guelmis continuent à avoir régulièrement une eau de qualité. Cela n'est pas possible si l'équilibre entre l'abondance de ces ressources naturelles et l'utilisation qu'en font les habitants de cette wilaya pour leurs différents usages (domestique, industriel et agricole) n'est pas respecté. Le wali de Guelma, Larbi Merzoug, a insisté mercredi dernier, lors des travaux de l'APW (28 et 29 avril), sur une bonne gestion des eaux disponibles dans la wilaya, appelant les responsables locaux du secteur de l'hydraulique et ceux de l'ADE à redoubler leurs efforts pour la mobilisation des ressources en eau afin de régler définitivement les problèmes des citoyens en matière d'approvisionnement en eau potable. Il a également mit l'accent sur la nécessité d'un effort concentré pour la lutte contre les fuites et les déperditions sur le réseau d'AEP à Guelma, «il faut réduire le risque des casses des canalisations qui impactent le confort des usagers et le coût de gestion des services de l'ADE», a-t-il souligné. A ce propos, des citoyens ne cessent d'appeler les responsables du service technique de cette structure à gérer au mieux les chantiers de réparation des canalisations qui font subir de profonds désagréments aux utilisateurs de la voirie et aux riverains. Clôturant les débats de cette session de l'APW pour répondre aux préoccupations et questions posées, lors du volet divers, par certains membres de l'assemblée, le wali de Guelma a mis en garde les élus locaux et certains directeurs de l'exécutif «qui mettraient des bâtons dans les roues des ambitions et des priorités des pouvoirs publics». Dans son propos, le premier responsable de la wilaya a insisté sur les attentes de l'administration vis-à-vis des présidents des APC, pour contribuer notamment à l'amélioration du cadre de vie des citoyens, en apportant des réponses concrètes et adaptées à leur multiples préoccupations et difficultés. «J'assure mon soutien pour toute initiative entreprise dans l'intérêt général et j'en donne la garantie. Je ne tolérerai aucun laxisme, mais sachez bien que je serai toujours à vos côtés pour justifier vos décisions relatives à un cadre réglementaire notamment dans le but de lutter contre les constructions illicites et le commerce informel», a insisté le wali. S'appuyant sur les préoccupations citoyennes rapportées par les élus de l'Assemblée populaire de wilaya, le chef de l'exécutif, au regard du programme d'action sur l'hygiène, l'assainissement et l'amélioration du cadre de vie des Guelmis, conclut à la nécessité de remédier dans les plus brefs délais, aux différents dysfonctionnements relevés dans la gestions des déchets ménagers de la ville de Guelma. «Les services de la commune doivent mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour garantir la protection de l'environnement et la santé du citoyen et aucun manquement ne sera toléré», dixit le chef de l'exécutif. Noureddine Guergour Arrestation de deux dealers Deux trafiquants de stupéfiants présumés, âgés de 43 et 49 ans, ont été interpellés dans la ville de Guelma, suspectés d'appartenir à un réseau de dealers, et chez qui une quantité importante de comprimés psychotropes a été découverte. Le suspect principal a été placé en détention provisoire par le magistrat instructeur près la cour de Guelma, le deuxième a été placé sous contrôle judiciaire, précise un communiqué émanant de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Selon la même source, cette arrestation fait suite à l'interpellation, la semaine dernière d'un suspect, qui était dans une voiture stationnée au bord de la chaussée à l'entrée de la nouvelle-ville dans la région de Oued M'aïz. La fouille du véhicule à permis la découverte de 105 comprimés psychotropes. Les enquêteurs étaient parvenus à identifier et arrêter le deuxième suspect à la cité Bourouaeh-Slimane, sur les hauteurs de la ville. Chez lui, une importante quantité de psychotropes (372 comprimés et neuf flacons sous forme de solution buvable), et une importante somme d'argent en liquide avaient été retrouvées. N. G. Jijel 27 étudiants victimes d'une intoxication alimentaire Une vingtaine d'étudiants habitant les cités universitaires de Tassoust, relevant de la commune d'Emir Abdelkader dans la wilaya de Jijel, apprend-on auprès des sources médicales, ont été victimes d'une intoxication alimentaire ces trois derniers jours. En effet, nos sources affirment que les premiers cas ont été signalés mardi dernier où 27 étudiants ont été transférés vers une structure sanitaire, mais leur état a connu une complication ce qui a incité les responsables du secteur de la santé de les transférer vers l'Etablissement public hospitalier Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel où ils ont été admis au service des urgences pour parer à toute éventualité. Selon certaines indiscrétions, l'origine de cette intoxication alimentaire qui, heureusement, n'a pas causé de décès, serait un fast-food situé à proximité de l'université où ces étudiants ont pris des sandwiches. On apprend également que la Direction du commerce a envoyé une brigade de contrôle de la qualité pour déterminer l'origine de cette intoxication alimentaire. Les étudiants victimes auraient quitté ledit hôpital, hormis une étudiante originaire du quartier «la Crête» dans la ville de Jijel. Elle est gardée en observation. Pour leur part, les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de cette intoxication alimentaire qui a failli provoquer l'irréparable. Bouhali Mohamed-Cherif AIN BEIDA Les élus honorent 27 travailleurs partis en retraite Saisissant la date du 1er mai, Fête des travailleurs, les responsables de la municipalité de la ville des Haracta en collaboration avec la structure des œuvres sociales ont organisé une collation festive en l'honneur des travailleurs communaux partant à la retraite. C'est la grande salle de réunions de la mairie qui a abrité la cérémonie qui s'est déroulée dans une ambiance exceptionnelle où 27 travailleurs de cette commune entre administratifs et techniques ont été honorés par leurs responsables. Cette fête à laquelle sont conviés de hauts responsables de la ville et des représentants de la société civile a été couronnée par la remise d'attestations de reconnaissance pour service rendu décernées par les cadres présents à cette cérémonie. Les 27 heureux travailleurs des deux sexes, qui partent vers un repos mérité après de longues années au service de la commune et des citoyens, ont reçu en contrepartie des postes téléviseurs en plus de récompenses en numéraires de 100 00 DA et 50 000 DA. Avant la clôture de la cérémonie qui s'est déroulée dans une ambiance plutôt festive, le maire en la personne de M. Remache A. a offert une prise en charge d'une Omra pour quatre personnes parmi les retraités. Ont assisté également à cette cérémonie le P/APW, le chef de daïra et le Docteur Benyerbah, imam de la mosquée El Attiq.