L'industrie pharmaceutique sera renforcée par une unité de fabrication mixte algéro-émiratie. Ceci à la faveur du paraphe d'un pacte d'actionnaires entre le Groupe Saidal et la compagnie émiratie Jalfar spécialisée dans l'industrie pharmaceutique. M. Kebci - Alger (Le Soir) La cérémonie de signature s'est déroulée jeudi dernier, à la résidence d'Etat El Mithak, dans la foulée de la réunion de la 12e commission mixte algéro-émiratie présidée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Ramtane Lamamra et Cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane. L'usine aura deux lignes de production, l'une d'injectables et l'autre de comprimés et sera fonctionnelle à la fin de ses chantiers de réalisation, au niveau de la zone d'activité d'El Harrach, non loin de l'hôpital Zemirli, à Alger, soit d'ici 18 mois. Le pacte d'actionnariat ainsi signé fait ressortir une participation triangulaire à ce projet, avec 40% des actions pour la compagnie émiratie Jalfar, les 60% restants étant partagés entre le groupe Saidal (40%) et le groupe privé algérien Darkaoui (20%). Cette convention fait partie des sept paraphées le même jour, liées entre autres à l'enseignement, à la jeunesse et à l'information. En sus, donc, de ce pacte d'actionnariat, Ramtane Lamamra a cosigné, à la même occasion, avec son homologue émirati, d'autres documents juridiques entre les deux pays. Ces derniers consistent notamment en un mémorandum d'entente en matière d'équivalence des diplômes de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, un programme exécutif inhérent aux archives pour la période 2014-2016, un accord de coopération entre l'agence Algérie presse service (APS) et l'Agence de presse émiratie (WAM), un mémorandum d'entente dans le domaine de la jeunesse et des sports et, enfin, un mémorandum portant création d'une commission mixte de coopération entre l'Algérie et les Emirats arabes unis. Intervenant à l'occasion, notre ministre des Affaires étrangères a estimé que l'Algérie et les Emirats arabes unis ont réalisé des acquis considérables dans différents domaines, notamment l'énergie, les services, les finances, l'industrie et le tourisme. Deux pays qui, poursuivra Lamamra, «recèlent des potentialités matérielles, techniques et humaines, pouvant leur assurer une meilleure exploitation des opportunités d'investissement offertes, à la faveur de lois favorables et incitatives qui donnent des garanties à l'investisseur et prennent en charge ses principales préoccupations». Même «appréciation» chez son homologue émirati pour qui les opportunités de coopération et de partenariat entre l'Algérie et les Emirats arabes unis étaient «importantes» dans plusieurs domaines, estimant qu'il était possible de les développer en matière d'échanges commerciaux, «très faibles», à ses yeux, car ne dépassant pas les 0,5 milliard de dollars.