L'Office national de l'enseignement et de la formation à distance (Onefd) organise, depuis hier, les examens de fin d'année pour les candidats inscrits dans les trois paliers de l'éducation par correspondance. La wilaya de M'sila qui dépendait de la wilaya de Djelfa dans les années précédentes dans ce genre d'enseignement, désormais, vient de bénéficier de son propre Office avec un effectif de 17 000 apprenants inscrits dans 51 centres d'examen répartis à travers la wilaya, dont 26 centres relevant de la circonscription de M'sila, et 25 centres font partie de la circonscription de Bou-Saâda, et qui vont composer durant deux jours à l'instar des élèves scolarisés dans les établissements publics. Malheureusement le climat où se déroulent ces examens laisse à désirer, selon la déclaration de quelques enseignants chargés de la surveillance. Déplorant ce climat hanté de débandade et d'anarchie dans les classes des enseignants stupéfaits ont soulevé qu'une bonne partie des candidats est venue passer des examens sans aucune préparation ni révision. Et à cet effet ces apprenants sont décidés à ne pas renoncer à leur forfait déjà préparé avec préméditation en recourant au copiage combattu par des enseignants consciencieux. De plus, cette lutte entre enseignants et élèves, allant jusqu'aux injures et insultes voire arriver aux mains, a suscité un climat malsain loin de toutes les conditions de bon déroulement d'un examen officiel. A signaler que ces candidats rencontrés dans le centre d'examen au CEM 1er-Novembre de M'sila, outrés du comportement sérieux des professeurs, se leurrent juste pour améliorer leur niveau d'instruction et bénéficier d'une éventuelle promotion dans le poste d'emploi occupé, la plupart ont déclaré : «Nous sommes des fonctionnaires et chefs de famille, on a rien à faire avec ces études et on ne peut poursuivre des études à l'université, nous cherchons juste une amélioration de notre grade de travail c'est tout.» Avec un peu de sérieux et d'assiduité, pas mal d'individus ont pu rattraper le temps perdu et se sont fait une place à l'université grâce à ces études par correspondance. A. Laïdi BEJAIA Les rencontres professionnelles tuniso-algériennes pour la filière agroalimentaire En partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie, Soummam Béjaïa, la mission commerciale tunisienne à Alger«Tunisia export» a organisé mardi, à l'hôtel club Aloui de Tichy sur la côte est béjaouie, les rencontres professionnelles tuniso-algérienne pour la filière agroalimentaire : «Agroalimentaire, agriculture, élevage-produits de la mer, équipements et matériel pour hôtels-cuisines et restauration, emballage agro, paysage et aménagements espaces verts. L'objectif visé par l'événement économique de Béjaïa en B to B est d'augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays. 23 entreprises tunisiennes sont présentes à la rencontre avec près de 150 entreprises algériennes pour nouer des partenariats et développer des échanges commerciaux de la filière agroalimentaire. Pour Aziz Haïl, le directeur de la CCI Soummam, il s'agit d'aboutir à «l'augmentation des échanges commerciaux entre les deux pays qui entretiennent des relations exemplaires, la mise en place d'une coopération stratégique, l'exploration des voies et moyens de renforcement de cette coopération et la mise en place de projets de partenariat». Abondant dans le même sens, A. Hocini, le président de la même Chambre de commerce et de l'industrie Soummam explique à son tour que la rencontre avec la mission commerciale tunisienne à Alger«Tunisia export» ambitionne à mettre en relation les opérateurs algériens et leurs partenaires tunisiens avec, comme objectif, de «booster l'exportation du produit local». «Nous produisons des produits de très grande qualité répondant aux normes internationales mais nos exportations demeurent très timides. Notre souhait est la diversification de nos exportations. Pour cela, les pouvoirs publics doivent accorder une plus grande importance aux Chambres de commerce et de l'industrie pour réussir dans leur mission». Riadh Bezzarga, directeur de la représentation commerciale tunisienne à Alger initiatrice de la rencontre à Béjaïa, a mis l'accent sur les objectifs de cette rencontre. «Nous avons défini deux objectifs stratégiques et d'action. Identifier les secteurs porteurs en Algérie dans la filière agroalimentaire et les régions à potentiels dans le pays à l'exemple de Béjaïa dans les activités stratégiques dont l'agroalimentaire et le tourisme. Notre vision est de montrer aux Tunisiens que l'Algérie ne se résume pas aux grandes villes Oran, Alger, Annaba mais leur faire découvrir le pays profond. Créer une sensation de surprise agréable pour les Tunisiens afin qu'ils comprennent qu'a travers les contacts fructueux d'une telle rencontre, ils auront une autre vision de l'Algérie et de ce que le pays recèle comme potentialités. Nous avons fait une étude stratégique sur l'Algérie qu'on essaie d'inculquer à notre opérateur économique sur le terrain. A partir de la réussite que nous avons sur le terrain sur les autres secteurs dans les autres villes, nous allons avoir avec la rencontre de Béjaïa et je suis convaincu que dans les semaines prochaines, il y aura des opérations d'échange et d'import -export entre les deux pays tout comme aussi dans le domaine de l'investissement et du partenariat». Participant à la rencontre de Béjaïa, Général Emballage, le numéro un algérien spécialisé dans la fabrication et la transformation de carton ondulé, présent également sur le marché tunisien avec près de 1, 6 millions de dollars de chiffre d'affaires pour l'année 2013, par la voix de son directeur de la communication, Mohamed Bessa, a tenu à souligner les efforts des pouvoirs publics tunisiens en matière de promotion de leurs produits à travers ce genre d'événements économiques. «La rencontre de Béjaïa est révélatrice de tout ce que font les pouvoirs publics tunisiens en matière de promotion de leurs produits contrairement à l'Algérie. Le personnel travaillant pour l'ambassade tunisienne constitue de véritables VRP pour les entreprises. Ce sont de véritables représentants de toutes les entreprises tunisiennes alors qu'en Algérie, on a beau se gargariser de slogans tels que sortir de la mono- dépendance aux hydrocarbures etc. mais concrètement rien ne se fait sur le terrain pour que le produit algérien soit valorisé. Il y a des ambassades qui n'ont même pas d'attaché économique», déplore à ce sujet le directeur de la communication de Général Emballage, Mohamed Bessa. A. K. TIPASA Un jeune de 20 ans assassiné à Fouka La paisible ville côtière de Fouka, située à 40 kilomètres à l'ouest d'Alger, vient de se réveiller dans l'horreur et l'émoi en cette matinée de lundi passé. En effet, le corps sans vie d'un jeune âgé de 20 ans a été découvert tôt le matin, au cœur de la principale avenue de la ville de Fouka. Selon notre source, la police scientifique de Tipasa qui vient d'être saisie de l'affaire a vite fait de se diriger sur les lieux du crime. «La victime aurait reçu plusieurs coups au niveau du corps, du cou, de la tête et de l'abdomen à l'aide d'une grosse machette», a affirmé une source, témoin du drame. Transporté au niveau des urgences de l'hôpital de Koléa, la victime a rendu l'âme au cours de son transfert. Ce fut après un minutieux travail d'investigation que l'un des principaux protagonistes fut arrêté. Il convient de préciser que même après l'arrestation du principal suspect, aucun élément nouveau n'a été fourni par les enquêteurs chargés d'élucider ce crime. Le principal suspect de ce meurtre fut arrêté et présenté au juge du tribunal de Koléa, qui l'a placé sous mandat de dêpot.