Le président de la Chambre de l'agriculture et les éleveurs de la wilaya de Naâma viennent d'interpeller le ministre de l'Agriculture pour l'ouverture d'une enquête ministérielle sur la non-réception de 160 000 quintaux d'orge conçus pour l'aliment du bétail pour les deux points de vente, «filière élevage», de Aïn-Sefra et Mécheria. Le président de la Chambre accuse la coopérative de Saïda (CCLS) de n'avoir pas honoré la répartition des quotas d'orge subventionnés que la wilaya devrait en bénéficier, estimée à 362 000 quintaux. II dira que la quantité reçue de septembre 2013 à mars 2014 n'est que de 202 000 q, alors que les 160 000 q manquants ont été détournés vers d'autres cieux, au moment où, dira-t-il, l'épuisement des stocks au niveau des silos de ces unités et les besoins très urgents des éleveurs en cette période de grande sécheresse, l'ont contraint à effectuer plusieurs déplacements à Saïda, mais en vain. A chaque fois, on lui avance le problème du transport, dira-t-il, jusqu'au jour où M. le wali, mis au courant de cette perturbation, voulait prendre en charge le transport, mais ce n'était guère le problème du transport, c'était donc, la non-disponibilité du produit. Le président de la Chambre ajoutera que c'est suite à son déplacement récemment à Alger et sa rencontre avec le directeur de la commercialisation et de régulation et organisation d'appui à la production au niveau de l'OAIC Alger, qu'il a su que la wilaya de Naâma a été bel et bien servie d'une quantité importante de 362 000 quintaux de septembre 2013 au 31 mars 2014. Or, réellement, la quantité reçue au niveau de la wilaya n'était que de 202 000 quintaux. Où sont donc passés, les 160 000 autres ? Le président dira qu'il a du doute, seule une commission d'enquête ministérielle pourrait élucider les aboutissants du monopole de cet aliment de bétail qui est devenu source de «richesse» au détriment des éleveurs qui continuent à se procurer cette matière au marché informel à des prix exorbitants, surtout en cette période de grande sécheresse où la région est déclarée zone sinistrée. Le ministre de l'Agriculture est interpellé et devrait répondre aux attentes des éleveurs. B. Henine TLEMCEN Les rescapés de la misère Ils étaient à peine une dizaine avant le début du printemps, plutôt discrets, ils se tenaient à l'écart de la grande foule. Mais aujourd'hui, c'est toute la population qui se pose la question sur le sort de ces malheureux, qui errent en ville. Originaires de ces lointaines contrées africaines, ils ont fait des milliers de kilomètres, à travers le désert, ce sont les survivants d'une traversée incertaine, qu'on voit partout, dans toutes les villes d'Algérie. La plupart de ces rescapés vivent dans le dénuement complet, mais ce qui est le plus frappant, c'est les enfants en bas âge et parfois, même des nourrissons qui sont livrés au danger de la rue. Quel avenir pour ces petits enfants, privés de soins et d'école et dont les parents ne survivent que par des actes de charité. Non, il ne faut surtout pas faire allusion à un rejet racial de la part des autochtones à l'égard de ces damnés de la terre, mais on est en droit de réclamer pour eux une assistance, une réelle prise en charge, même s'il faut solliciter l'aide des instances humanitaires internationales. L'Algérie est, certes, une terre d'asile, mais elle ne peut faire face à toute la misère subsaharienne. Il y a aussi un réel danger sur le plan sanitaire, cette communauté de refugiés n'est pas contrôlée par des équipes médicales. La période estivale approche, il faut que les pouvoirs publics interviennent, on ne peut ignorer la réalité, Tlemcen est un pôle touristique et la vue de ces enfants abandonnés sur les trottoirs donnerait une toute autre image de l'Algérie. Quant au cas des refugiés syriens, il devient de plus en plus problématique, ces derniers sont moins discrets et ont opté pour une autre stratégie de faire la manche. Ils ont déserté le centre-ville pour occuper les artères à grande circulation. Ils se précipitent vers les automobilistes en groupe, au feu rouge et parfois paralysent même la circulation. Un autre problème se posera d'ici peu de temps, il y a des naissances au sein de cette immigration clandestine, certains feront valoir le droit du sol. M. Zenasni Tiaret Journée d'initiation à la 4G Perçue telle une technologie permettant la généralisation de l'accès à internet haut débit à tous, la 4G a fait l'objet samedi dernier au siège de l'ODFI de Tiaret d'une rencontre de vulgarisation initiée par la direction d'Algérie Télécom à l'occasion de la Journée mondiale des télécommunications coïncidant avec le 17 mai. Intervenant en allocution d'ouverture, le premier responsable du secteur, M. Fernane, devait indiquer que Tiaret a lancé depuis le début du mois en cours cette prestation en installant une première station au niveau du centre-ville, près de la cité des 40 logements plus précisément, et une seconde à la cité «Sonatiba» en vue d'assurer une meilleure couverture dans la partie sud. Aussi, en attendant la généralisation prochaine de la 4G aux particuliers, la direction d'Algérie Télécom enregistre à ce jour une vingtaine de clients professionnels, des entreprises principalement, avec des tarifs mensuels de 3.500 DA (5 gigas) et 6.500 DA pour l'option 10 gigas», devait-il expliquer. S'agissant des zones sujettes à des perturbations, désignées tels des coins noirs, l'on saura auprès de la même source, que des stations seront multipliées au chef-lieu de la wilaya pour assurer une meilleure prestation avant de s'étendre plus tard à des agglomérations à forte population. Saisissant l'opportunité, l'encadrement technique d'Algérie Télécom s'est longuement étalé sur les perspectives du secteur non sans mettre en exergue les résultats prometteurs réalisés notamment en matière d'opérations liées à la fibre optique. Dans ce contexte, l'on saura que 17 communes sur les 42 que compte la wilaya, ont été raccordées avant 2013, alors que 25 autres sont programmées cette année dont 13 le sont à 100% et 5 en cours de raccordement. Selon le responsable du service des infrastructures de base à Algérie Télécom, M. Benzegheida, cette opération concernera aussi quelque 21 localités dont le nombre d'habitants est supérieur à 1000 pour passer ensuite aux petites agglomérations de 500 à 1000 habitants. Les petites entreprises créées au titre de la convention Algérie Télécom-Ansej et Cnac ou encore le contrôle parental, ainsi que les autres offres d'accès à internet, ont été les autres points soulevés pour la circonstance. A noter que lors de son intervention, le chef de l'exécutif de la wilaya qui a tenu à assister à cette rencontre, n'a pas manqué de mettre en évidence les efforts des responsables du secteur à en juger par les résultats concrétisés. Mourad Benameur AIn-témouchent Plus de 1 300 postes provisoires pour les diplômés des universités et instituts Le directeur de la Direction de l'action sociale (DAS), M. Djemaï Tayeb, a annoncé que son secteur a bénéficié de 1 360 postes d'emploi provisoire au profit des diplômés des universités et des instituts nationaux. Notre source avance que 884 postes concernent les titulaires de licences et 476 les techniciens supérieurs. Ces postes sont destinés à l'administration, la Fonction publique ainsi que pour l'économie publique et privée. Il faut noter que ces postes d'emploi provisoire devraient être attribués à partir du 19 mai journée qui coïncide avec la Journée de l'étudiant. Le directeur dira que ces postes entrent dans le programme présenté par l'agence qui concerne l'année 2014 où une partie concerne les postes d'emploi provisoire au profit des diplomés des universités et des instituts alors que l'Anem vise à encourager le secteur économique privé ou public pour atteindre le chiffre de 1 360 postes pour la wilaya de Aïn-Témouchent. Donc, la Direction de l'action sociale de la wilaya compte dès ce 19 mai remettre les contrats au profit de ces jeunes diplômés. S. B. Plus de 300 jeunes nettoient la forêt d'Aurès El-Meida L'office des associations des jeunes en collaboration avec les directions de l'environnement et des forêts ont procédé à une vaste opération de nettoyage de la forêt de Aurès El-Meida rattachée à la daïra de Hammam Bou-Hadjar. L'opération qui a porté le slogan de «Ensemble pour un environnement propre», a vu une grande participation de jeunes adhérents des maisons de jeunes ainsi que des enfants venus participer à cette opération de nettoyage. En tout, plus de 300 personnes se sont adonnées au ramassage des papiers, des sachets en plastique et des feuilles d'arbres qui jonchaient le sol de cette forêt très prisée par les estivants et les amateurs de pique-nique. Selon le conseiller des associations des jeunes, M. Seddiki Omar : «Cette opération s'inscrit dans le programme élaboré par l'Office des associations qui comprend plusieurs sorties avec les enfants et les jeunes adhérents auxquels de nombreux cadeaux sont décernés en vue de les inciter à nettoyer et à prendre soin de leur environnement». S. B. Relizane Ouled-Ahmed marginalisée La situation est telle qu'il faudra bien échafauder un plan pour se retrouver dans tout cet embrouillamini. Les gens sont exaspérés et ne cachent pas leur courroux. La ligne qui relie la station de Baoulo et Sidi-Khettab est la plus défaillante. Les transports de voyageurs qui desservent les localités de Sidi-Khettab et Belacel Bouzegza refusent de transporter les voyageurs qui se rendent à Ouled-Ahmed. Difficile de régler un problème qui a l'air de prendre les contours de la quadrature du cercle pour nombre de citoyens, confrontés quotidiennement à des difficultés de transport. Les voyageurs de la ligne qui relie la station de Baoulo à Sidi-Khettab souffrent d'un déplorable désordre, notamment en période de grandes affluences. Il arrive que des disputes éclatent et que des dépassements se produisent avec, en prime, des propos violents. Ce n'est pas fait pour arranger les affaires des voyageurs qui sont obligés d'attendre longtemps et en grand nombre dans cette station. Il leur faut quémander la bonne volonté des transporteurs, surtout le soir. C'est une situation intolérable que les gens dénoncent avec véhémence et les pouvoirs publics ne daignent pas encore remettre de l'ordre dans cette ligne. A. Rahmane Oran : 7e salon du véhicule utilitaire et industriel «Ouest VUVI» Un rendez-vous incontournable pour les professionnels du transport L'automobile sera à l'honneur à partir d'aujourd'hui, à Oran, où deux évènements lui seront dédiés quasi simultanément. Il s'agit de la 7e édition du Salon international du véhicule utilitaire et industriel (Ouest Vuvi) et de la 8e édition du Salon de l'automobile et du service après-vente (Auto Sav). Les deux évènements, organisés par la société Somex International Plus, se tiendront du 20 au 24 mai prochain. Pour le premier Salon, il regroupera 60 marques de véhicules commercialisées en Algérie, sur une surface totale de 6 500 m2. Pour les organisateurs, l'objectif de ce Salon est celui «de répondre à une demande professionnelle importante en véhicules utilitaires, industriels, transports de marchandises et de personnes, manutention et matériels de travaux publics». Cette nouvelle édition promet d'être «la plus importante jamais organisée en Algérie, et permettra l'équipement de nouvelles entreprises ou le renouvellement du parc professionnel des entreprises déjà existantes», nous précise-t-on. Pour la 8e édition du Salon de l'automobile et du service après-vente (Auto Sav), on attend la présence d'une vingtaine d'entreprises, spécialisées dans la maintenance, l'équipement de garage, pneumatique, lubrifiant, assurance, leasing, et autres...