La plaine de Saâdnia, dans la daïra d'Aïn-Tellout, figure désormais dans un périmètre irrigable et les fellahs de la région ne peuvent que s'en réjouir. Un barrage d'une capacité réelle de 5 millions de m3 a été réalisé par une entreprise algérienne, en 18 mois. Cet ouvrage, qui répond à toutes les normes universelles, sera d'un apport considérable. Dans un premier temps, il permettra l'irrigation des terres agricoles de la région. C'est une coopérative regroupant les agricultures qui prendra en charge le programme des quotas d'irrigation à la fin du mois de juin. On sait que le problème de l'agriculture est dû essentiellement au manque d'eau. La réalisation de ces petits barrages reste la seule solution pour encourager les fellahs qui disposeront de ces capacités hydriques sans contre partie. Toutefois, si le barrage d'Aïn-Tellout est fin prêt, les fellahs n'ont pas encore un programme agricole en fonction des nouvelles disponibilités d'eau d'irrigation. Il s'avère que la construction de ces grandes retenues collinaires, qui sont classées dans la catégorie de petits barrages est plus avantageuse que la réalisation de grands ouvrages confiés à des entreprises étrangères et qui nécessitent de grandes enveloppes. Rappelons que c'est la deuxième expérience du genre dans la wilaya, qui s'est avérée concluante. Le Groupe Dennouni a réalisé aussi le barrage de Zouiya, qui, de l'avis des professionnels, est un vrai chef-d'œuvre. L'expérience des entreprises algériennes ne peut plus être remise en cause, c'est le véritable message véhiculé par le responsable du patronat du BTP, en l'occurrence, le Dr Abdelmadjid Dennouni, lors de la dernière tripartite. Après la réalisation du barrage d'Aïn-Tellout, la balle est dans le camp des fellahs, ils doivent relever le défi.