Après avoir raccordé en fibre optique quelque 17 communes avant l'année 2013, les services d'Algérie Télécom comptent clôturer l'opération pour l'ensemble du territoire de la wilaya avant la fin de l'exercice en cours, c'est du moins ce qui a été avancé à l'issue d'une rencontre consacrée à la présentation de la 4G tenue récemment à Tiaret. Selon M. Bouzegheida, responsable du service des infrastructures de base à Algérie Télécom de Tiaret, sur les 25 communes restantes, 13 sont raccordées pratiquent à 100%, alors que les autres le sont à des taux oscillant entre 10 et 95%. Les mêmes sources indiquent que la cadence des travaux est jugée satisfaisante pour permettre la livraison du projet dans ses délais. Aussi, «Une fois achevée, cette opération s'étalera à d'autres localités au nombre de 21 dont le nombre d'habitants est supérieur à 1 000 pour passer ensuite aux petites agglomérations de 500 à 1 000 habitants», devait souligner le même intervenant. Interrogé sur l'accès à la 4G par les particuliers du fait de la demande grandissante enregistrée, le premier responsable du secteur M. Fernane, s'est montré optimiste quant à la généralisation de cette technologie qui se limite jusque-là aux clients professionnels avec en prime les entreprises. «A l'heure actuelle, nous comptons quelques 20 bénéficiaires seulement auxquels il est proposé des tarifs mensuels de 3 500 DA pour le 5 giga et 6 500 DA pour 10 giga. Mais nous envisageons son élargissement d'autant que nous avons procédé à l'installation de deux stations, l'une au niveau du centreville et l'autre du côté du quartier Sonatiba dans la partie sud de Tiaret, ce qui n'est pas sans améliorer la couverture», affirme-t-il. S'agissant des zones sujettes à des perturbations fréquentes, désignées tels des coins noirs, l'on saura auprès du même responsable que des stations similaires seront multipliées à travers d'autres agglomérations à forte densité en terme de population. Il convient de signaler que compte tenu des cas fréquents de déconnexion et des aléas liés entre autres à la faiblesse du débit..., Algérie Télécom s'attelle grâce à son jeune encadrement à améliorer ses services en vue de répondre aux attentes de la population. Mourad Benameur Zone industrielle d'Es-Sénia (Oran) Un gouffre financier ? La zone industrielle d'Es-Sénia (wilaya d'Oran) a déjà bénéficié par le passé de pas moins de 326 millions DA pour des travaux de réhabilitation et cela seulement pour trois années répertoriées : 1999, 2002 et 2004. Depuis 2004, d'autres enveloppes financières ont été octroyées pour divers travaux devant rendre cette Z.I. praticable et conforme à son statut. Aujourd'hui, il est question encore de donner pas moins de 1,2 milliard DA, cette fois-ci pour des travaux de réhabilitation ciblant essentiellement l'assainissement et les voiries. C'est du moins ce qui a été annoncé au tout nouveau ministre de l'Industrie et des Mines, en visite à Oran la semaine passée. Il faut dire que ce dernier en personne a eu à découvrir la réalité industrielle du pays, avec cette image d'une Z.I. totalement délabrée, lamentable, des routes défoncées, des réseaux éclatés avec des écoulements d'eaux usées à ciel ouvert, des troupeaux d'animaux passant au travers, des sortes de squats, des décharges sauvages... Au point où le ministre dira ce n'est pas pensable de voir s'installer ici des entreprises étrangères. «Quelle attractivité ! C'est impossible ! Il faut trouver au plus vite une solution», dira-t-il. La solution a elle aussi été évoquée avec les mêmes mots depuis plus de 10 ans quand on parle de gestion de la Z.I. : la participation des opérateurs à la gestion et aussi un paiement d'une quote-part pour assurer l'entretien et la gestion. Mais là encore, la gestion de la Z.I. d'Es-Sénia est synonyme de conflits et d'impasse. Les statistiques qui conviendraient à être vraiment vérifiées font état de 142 opérateurs en activité pour la Z.I. (Sénia I, II et III), en cessation 48, et en projet 20. Mais de la bouche même d'un fonctionnaire, l'on entend dire que beaucoup d'opérateurs sont plutôt en dépôts et non pas en activité purement industrielle. Il ne fait aucun doute que les 1,2 milliard DA seront octroyés mais pour quels effets quand le responsable dira encore au ministre qu'il n'y avait pas vraiment eu d'études précises pour cette évaluation des travaux et d'ajouter qu'il s'agissait juste d'une évaluation et que l'argent ne servira que pour l'assainissement. Fayçal M. NAâMA Quatre pyromanes arrêtés La police judiciaire relevant de la S. D. de Mécheria a procédé à l'arrestation de trois pyromanes âgés entre 28 et 30 ans, auteurs d'une série d'incendies criminels contre des véhicules particuliers. L'enquête diligentée par la police judiciaire, fait suite à des plaintes déposées par quatre victimes en l'espace de quelques jours, où quatre véhicules ont été réduits en cendres volontairement par ces malfaiteurs. Le suspect numéro un de ces actes, un criminel notoire, qui répond aux initiales de H. M., a été mis sous mandat de dépôt par le procureur le tribunal de Mécheria, alors que les deux autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Par ailleurs, un autre pyromane âgé de 20 ans a été arrêté par les éléments de la police judiciaire d'Aïn-Sefra, pour avoir tenté de mettre le feu dans un local commercial «café». Présenté au parquet, le mis en cause a été écroué, a-t-on appris. B. Henine Chlef Une jeune fille séquestrée pendant un mois Une jeune fille a été enlevée à Khemis-Miliana et enfermée dans un appartement durant 30 jours. Outre l'isolement,elle a fait l'objet de sévices sexuels. Agissant sur information, les services de sécurité ont réussi à investir les lieux et libérer l'infortunée, retrouvée dans un état psychologique très dégradé, eu égard à la durée de sa séquestration et aux violences subies. Medjdoub Ali Relizane Grand nettoyage de la ville à l'approche du Ramadhan L'APC de Relizane entreprend une vaste campagne d'entretien et de nettoiement de la ville de Relizane, inondée par les détritus et les ordures ménagères mal ramassées. Les débris de matériaux jonchent les proximités de démolition ou de construction. A se demander si les permis réglementaires sont encore en vigueur, dira un riverain, excédé par les monticules épars déversés ça et là, à la limite du respect, aux abords des niches à ordures. «Si le problème de civisme citoyen se pose avec acuité, il est regrettable de constater l'absence de l'autorité. Pourtant le maire avait promis de sévir sur les ondes de Relizane FM. Depuis, et avec le temps, la rentrée risque d'être altérée par l'insalubrité, à moins que les services concernés et la police de l'urbanisme n'interviennent à temps. Et il est facile de détecter les auteurs de telles actions en séparant les détritus», notera un citoyen. Même les préposés au nettoiement ne savent plus où donner du balai «qui n'est plus cantonnier entre des mains démotivées», a regretté un ancien. L'eau usée rajoute dans le décor et les éclaboussures des passants achèvent ce décor souillé. A. Rahmane MECHERIA Mort suspecte d'une jeune femme La police judiciaire relevant de la S. D. de Mécheria a diligenté une enquête sur la mort suspecte d'une jeune femme de 24 ans, qui a trouvé la mort chez son compagnon en son domicile à Mécheria. Le suspect, propriétaire du domicile et âgé de 45 ans, a été aussitôt arrêté. Crime ou suicide, seule une autopsie pourrait élucider le mobile de cette disparition prématurée qui reste suspecte, a-t-on indiqué. Par ailleurs, pour une série de vols par effraction et agression à l'arme blanche, les mêmes éléments ont mis hors d'état de nuire un malfrat d'une trentaine d'années ; ce dernier a agressé cinq personnes à l'arme blanche au sein même de leurs maisons, au moment il voulait les cambrioler. Présenté devant le procureur du tribunal de Mécheria, le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt. Toujours à Mécheria, un dealer a été arrêté en possession d'une importante quantité de kif traité conditionnée en plaquettes, empaquetée et dissimulée dans les entrailles d'un véhicule. Présenté au parquet, le narcotrafiquant a été écroué, a-t-on appris.