Mostaganem 3 noyés et 22 hectares de céréales brûlés en juin Avec une affluence estimée à un million d'estivants ayant fréquenté les plages surveillées durant les quatre premières semaines de la saison estivale courante, on semble bien loin du «compte» habituel, culminant, voire dépassant les dix millions d'estivants, généralement enregistrés ou attendus dans les statistiques de la Direction du tourisme. Une affluence certainement faible, mais qui s'explique, surtout par les caprices du temps dont les journées caniculaires ne se sont pas encore installées dans la durée, ou par la temporisation dans les départs en congé en raison de l'approche du mois sacré. Ainsi, au terme d'un mois d'ouverture officielle de la saison estivale, la direction de la Protection civile de la wilaya fait état du sauvetage de quelque 210 estivants livrés à l'aventure dans leur baignade dans les aires surveillées. Des baigneurs, parfois imprudents, parmi lesquels une trentaine de personnes ont nécessité des soins sur place, alors que 21 autres ont dû être évacuées vers les centres de soins médicaux des villes proches. Au registre macabre, on fait malheureusement état de trois décès par noyade, tous survenus en zone non autorisée à la baignade, et par conséquent non surveillée par les maîtres-nageurs de la Protection civile. La première victime dont le cadavre a été retrouvé trois jours après sa disparition signalée le 10 juin passé au niveau de la dangereuse plage de Mattarba, était un étudiant universitaire de 19 ans natif de la wilaya de Tissemsilt. Egalement âgé de 19 ans, le deuxième jeune, originaire quant à lui, de Batna, s'est noyé dans la zone rocheuse de la Salamandre, alors que la troisième victime, un jeune homme de 27 ans originaire de Relizane, est décédée le 21 juin, sur la plage de la Sonaghter, non loin de l'embouchure du Chéliff. Sur un autre registre d'activité, celui de la lutte contre les feux de forêt, et au titre de la même période, on fait état de plusieurs incendies dont les bilans se sont traduits par une superficie totale de quelque 22 hectares de céréales, de chaumes, de forêts et de broussailles, ravagée par le feu, causant la destruction de 2 200 bottes de foin à Saf-Saf et Souaflia, au sud de la wilaya. A. B. DISTRIBUTION DES COLIS ALIMENTAIRES À SOUGUEUR Répartition de la ville en 52 circonscriptions Décidément, la distribution des colis alimentaires durant le mois de Ramadan, comme l'exige la tradition, ne se fait pas toujours sans embûches. L'insuffisance du quota, le manque de rigueur dans le recensement des vrais nécessiteux, l'opportunisme d'indus démunis et la non-maîtrise de l'opération par ceux qui l'assurent sont, généralement, les facteurs à l'origine de l'anarchie qui entache très souvent cette opération. A chaque mois sacré, les colis alimentaires deviennent le principal sujet de discussions. Les présidents d'APC, les comités de quartier et parfois des organisations sont mis à rude épreuve face à la demande grandissante des postulants même si ces derniers, du moins certains parmi eux, sont à l'abri du besoin. A Sougueur, deuxième ville en termes d'habitants après Tiaret, quelque 3 400 kits de denrées alimentaires sur les 4 000 prévus ont déjà atterri entre les mains de leurs bénéficiaires. Le quota restant devait être réservé selon Adda Mahieddine, maire de Sougueur, aux handicapés et aux agents relevant des dispositifs d'emploi, appelés communément «filet social». L'opération, qui a requis un montant global de deux milliards de centimes, s'est déroulée après que l'APC ait «fragmenté» la ville en 52 circonscriptions sous la coupe de citoyens responsables. Aussi, pour éviter aux demandeurs l'accès à la double part à partir des communes voisines, un fait récurrent, à chaque occasion, l'APC a exigé la carte d'électeur, chose qui permet de mettre de l'ordre et du coup satisfaire le maximum de vraies familles dans le besoin. Par ailleurs, un autre dispositif humanitaire devait être lancé en début de ce mois au titre du fonds pour personnes âgées et qui consiste en des allocations de l'ordre de 3 000 DA pour cette catégorie dépassant les 65 ans. A noter que l'APC de Sougueur compte enclencher prochainement une enquête sociale pour pouvoir concevoir une cartographie des familles démunies à travers les différentes localités et bourgades de la région. Mourad Benameur Oran : Un important stock de viandes blanches en prévision du mois de ramadan Le poulet à 230 DA le kilo, un pari possible ? Après tant d'expérience en matière de hausse des prix durant le mois de Ramadan, le citoyen oranais peine à croire ce qu'a annoncé la direction du Groupe avicole de l'Ouest quant à la disponibilité du poulet durant le mois de Ramadan en quantité suffisante, ce qui contribuera à céder le kilo à 230 DA. Malgré les assurances de sanctionner tous ceux qui enfreindront cette décision et qui se verront contrôlées par les agents de la DCP au niveau des points de vente, le scepticisme l'emporte. Trop souvent, le prix de la viande blanche prend son envol durant le mois de Ramadan, étant la viande dont le prix est le «plus accessible» pour les bourses moyennes, contrairement aux viandes rouges qui restent un luxe. Officiellement, le poulet sera disponible en quantité suffisante au niveau des quatorze wilayas de l'Ouest, dont Oran. Le prix de vente fixé à 230 DA le kg au niveau de tous les points de vente répartis à travers la région ouest devra être appliqué sans aucune raison de hausse puisqu'il est assuré un stock suffisant et donc rien ne justifiera la hausse. Dans quelques jours, l'on saura si ce prix fixé sera respecté et si hausse il y a, on connaîtra la raison qui sera soigneusement «inventé» par les spéculateurs. Amel Bentolba Ain-Témouchent Toutes les communes seront raccordées au gaz naturel en 2014 Les communes de la wilaya de Aïn-Témouchent, qui en compte 28, n'auront plus à se soucier du gaz butane à partir de l'année 2014, puisqu'elles seront raccordées au réseau de gaz naturel, selon une source de la Direction des mines et de l'énergie de la wilaya. Le taux de raccordement actuel est de 62,38%, un taux assez important par rapport à la moyenne nationale. Ainsi, les 15 communes restantes qui n'ont pas encore bénéficié de cette source énergétique le seront la prochaine saison, selon le plan de développement quinquennal 2010-2014. La première opération touchera six communes, à savoir Terga, Ouled Boudjemâa, Oued Sebbah, Tamazoura, Chentouf et Sidi Boumediene, tandis que la seconde tranche concernera neuf autres communes qui sont Aghlal, Aoubellil, Bouzedjar, M'saïd, Oulhaça, Sidi Ouriache, Oued Berkeche et Ouled Kihel. Le projet, qui s'étale sur plusieurs étapes, atteindra les 75% à l'horizon 2014.