Par Kader Bakou Le Secret de Santa Vittoria est un film américain réalisé par Stanley Kramer et sorti en 1969. Le vrai secret de ce village italien n'est pas dans ses caves à vin. La Seconde Guerre mondiale fait rage. Italo Bombolini, un habitant du village, apprend la reddition de l'Italie fasciste. Ivre, il monte sur un château d'eau et efface l'inscription «Mussolini a toujours raison». Les gens l'interprètent comme un geste de bravoure. Ils ne savent pas que c'est Bombolini lui-même qui l'a écrit. La foule envahit la demeure du maire fasciste. Ce bougre de Bombolini (incarné par Anthony Quinn) se montre particulièrement «brave» lors de l'assaut contre les murs de la villa. Il est «élu» sur-le-champ nouveau maire du village. L'histoire se prolonge, car après la mort de Mussolini, les Allemands vont reprendre la situation en main et le nouveau maire et ancien pro-fasciste se retrouve en train de collaborer avec l'armée allemande. Au-delà de son côté «comédie», ce film est certainement une réflexion sur le sens aiguisé de l'opportunisme chez certaines gens. Brubaker est un film américain réalisé par Stuart Rosenberg et sorti en 1980. Il est adapté du roman autobiographique Accomplices to the crime: the Arkansas prison scandal de Tom Murton et Joe Hyams paru en 1969. Brubaker (rôle interprété par Robert Redford), en parlant de l'opportunisme, dit que les plus dangereux ne sont pas ceux qui s'opposent ouvertement aux réformes. Les plus dangereux sont «les faux réformateurs qui disent chaque fois ce qu'il faut au moment qu'il faut». K. B.