Coup d'envoi des épreuves du brevet de l'enseignement moyen. Quatre matières étaient au menu de cette première journée. L'épreuve de physique a donné du fil à retordre aux collégiens. L'examen se poursuivra aujourd'hui et demain. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Décisives pour le passage du palier moyen à celui du secondaire, les épreuves du brevet de l'enseignement moyen ont débuté hier. Dans la matinée, les collégiens ont eu droit aux épreuves de physique et de langue arabe alors que dans l'après-midi, c'était au tour de l'éducation civique puis islamique. L'épreuve de physique a causé quelques soucis à de nombreux candidats. Ceux rencontrés au niveau de l'établissement Ibn Ennass du 1er Mai se sont plaints arguant n'avoir pas étudié l'ensemble du programme en raison des absences prolongées de leur enseignant. Ils affirment néanmoins avoir bien travaillé en langue arabe car trouvant le sujet «abordable». Les parents, de leur côté, avaient également des doléances. Ils sont nombreux à trouver que programmer quatre épreuves par jour était excessif. Leur progéniture subira néanmoins ce rythme encore aujourd'hui et demain avec deux épreuves en matinée et autant dans l'après-midi. Pour assurer le bon déroulement des épreuves, le ministère de l'Education a reconduit les mêmes mesures que celles prises pour le baccalauréat. L'introduction des téléphones à l'intérieur des centres d'examen est strictement interdite. A l'entrée des établissements scolaires, est clairement affichée la liste de l'ensemble des appareils électroniques proscrits à l'image du Bluetooth. Les candidats sont clairement avertis que la simple introduction de ces appareils dans les centres d'examen est considérée comme une tentative de triche. Les candidats sont également informés des risques qu'ils encourent, à savoir l'interdiction de se présenter aux examens pour une durée pouvant aller jusqu'à dix années. La ministre de l'Education avait clairement fait savoir qu'elle appliquerait la tolérance zéro pour les tricheurs avant même le début des examens de fin d'année. Hier, Nouria Benghebrit donnait le coup d'envoi des épreuves du brevet de l'enseignement moyen à partir de Béchar. Elle a abordé en marge de sa visite l'épineuse question du manque d'enseignants de langue étrangère dans les régions du sud du pays qui ont amené le ministère de l'Education à délivrer des dérogations permettant aux élèves des différents paliers de ne pas subir les épreuves de langue française. Ce manque, dit-elle, trouvera «une solution adéquate» au cours des prochaines assises nationales du secteur, prévues au mois de juillet prochain à Alger ajoutant que «la réduction de ce manque a pu avoir lieu ces dernières années grâce à l'apport des différentes universités de ces régions qui ont formé des cadres pédagogiques spécialisés et nous allons encore faire des efforts pour mettre un terme à ce manque».