C'est aujourd'hui que se déroulera l'épreuve de l'examen de fin de cycle primaire après une fin d'année scolaire perturbée par de larges mouvements de grève et la menace par les syndicats du secteur de boycotter le déroulement des épreuves. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le coup d'envoi des examens de fin d'année, tant attendus et redoutés par les élèves et les parents, est donné aujourd'hui avec les épreuves de l'examen du cycle primaire. Ils sont plus de 621 000 candidats à passer l'examen de «sixième» sur le territoire national. Les épreuves concernent l'arabe, le français et les mathématiques. Parmi les candidats, on note 299 426 filles. Ceci alors que le nombre de candidats a augmenté par rapport à l'année dernière de 3,37%, soit 20 302 candidats de plus à passer l'examen qui leur ouvrira les portes du cycle moyen. Les établissements d'enseignement privés présenteront 3 121 candidats à l'examen. Ceci alors que les personnes aux besoins spécifiques seront au nombre de 203. Les épreuves qui se dérouleront la matinée et en milieu d'après-midi auront lieu au niveau de 3 223 centres d'examen, alors que la correction des épreuves se fera au niveau de 58 centres, assurée par 15 000 correcteurs. La surveillance sera assurée par 105 000 enseignants et 5 000 observateurs. Une fois l'examen achevé, les élèves pourront respirer un bon coup avant la proclamation des résultats par le ministère de l'Education aux environs du 15 juin prochain. La préparation s'est effectuée normalement au Sud, et le niveau des élèves sera testé à travers les sujets d'examen. Pour leur part, les syndicats du secteur ont pour la plupart décidé de suspendre leur menace de boycott des examens. Pour le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane, les épreuves se préparent normalement notamment à l'extrême sud du pays où, précise-t-il, les préparatifs se sont déroulés dans de bonnes conditions. «Reste toutefois l'examen en lui-même qui permettra de tester le niveau des élèves», a déclaré Meziane Meriane. Toutefois, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation brandit la menace de boycott administratif «au vu du mépris de la tutelle face aux revendications des travailleurs ».