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Le Soir du Centre
ALORS QUE LEUR MAIRE LES A VILIPENDéS PUBLIQUEMENT 10 élus de la commune d'Aït Amrane déposent plainte contre le P/APC
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 06 - 2014

Se sentant touchés dans leur réputation par une déclaration rendue publique par leur président, 10 élus – l'Assemblée en compte 19 – de l'APC d'Aït Amrane, dans le centre de la wilaya de Boumerdès, s'apprêtent à déposer plainte, devant la justice, contre leur maire, Ahmed Afra, élu sur la liste du FFS (Front des forces socialistes).
L'information nous a été confirmée au téléphone par plusieurs élus protestataires. «Nous sommes dans un pays où chacun est libre de se défendre devant la justice». S'est contenté de dire le maire à notre question sur cette affaire. Il faut dire que le premier magistrat d'Aït Amrane n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour vilipender ces représentants du peuple et jeter sur eux l'opprobre. Dans un communiqué affiché à ses administrés, Afra écrit : «Les serviteurs du mal, les partisans de la terre brûlée qui ne sont que les relais de la maffia politico-financière, des passe-droits et de quelques entrepreneurs veulent basculer notre commune dans la violence, et ce, dans le seul but qui consiste à nous embarquer dans la remorque de la lutte clanique et empêcher tout développement dans notre commune. Ils veulent s'enrichir sur le dos des citoyennes et citoyens.»
Dans le même communiqué, d'un ton d'une extrême virulence, il montre du doigt à l'opinion locale ces élus sans citer ni leurs noms ni leur nombre avant de lancer des interrogations dont le sens n'échappe à personne. «Devrions-nous rester indifférents et silencieux devant le risque de provoquer l'instabilité de notre commune ? Quand des élus(es) exercent des pressions sur des services communaux afin de conclure des marchés en faveur de leurs proches ? Quand on nous présente, pour payement, des factures de 2010 et 2011 sans services faits ? Quand des locataires de locaux commerciaux refusent de payer un loyer estimé à 30.000.000 dinars ? Quand certains élus s'érigent en bachaghas en exploitant illicitement les moyens de l'Etat ?» Et de répondre. «Nous avons des principes. Nous ne céderons jamais devant la pègre locale.»
En fait, le maire d'Aït Amrane accuse des membres de son Assemblée de plusieurs délits voire crimes. Pourrait-il les étayer devant la justice ? Il en a, désormais, l'obligation. Cette affaire a pris naissance le 4 de ce mois lorsque le maire a quitté subitement les travaux de l'Assemblée générale communale dans sa seconde session de 2014, refusant aux élus l'inscription des points, qu'ils jugent importants, à l'ordre du jour des travaux de leur conclave. Immédiatement, ces élus au nombre de 12 ont expédié une lettre au wali de Boumerdès, Kamel Abbès, dénonçant le comportement de leur président. «L'actuel président ne réunit plus le consensus au sein de l'Assemblée à cause de sa mauvaise gestion. Nous demandons, conformément à la réglementation en vigueur, la convocation d'une assemblée générale extraordinaire pour débattre des problèmes importants pour la population.» Ecrivaient-ils dans leur lettre.
Pour rappel la composante de l'Assemblée d'Aït Amrane est partagée ainsi : FFS 4 élus, RND 3, le RCD, le PT le FLN ont 2 élus chacun et les indépendants sont au nombre de 6. La majorité est composée du FFS, RND, RCD et FLN.
Abachi L.
Une gigantesque tornade à El-Esnam (Bouira)
Des oliviers centenaires arrachés et projetés sur des dizaines de mètres
Non, ce n'est pas l'effet de l'exagération : ce qui s'est passé à El-Esnam ce mercredi aux environs de 17 heures 30 minutes, relève bel et bien de ces phénomènes naturels jamais vécus et dont on ne saisit l'importance et la gravité du danger qu'après coup.
Dans notre cas présent, des témoins racontent qu'ils étaient plusieurs, surtout les femmes, à s'évanouir après le passage de cette tornade dans la localité d'Aqemqoum, relevant de la commune d'El-Esnam, à 15 kilomètres au sud-est de Bouira. Ils venaient de réaliser qu'ils ont échappé miraculeusement à une mort certaine.
Le phénomène est tellement rare pour ne pas dire inexistant, que les gens n'arrivaient pas à croire ce qui s'était vraiment passé pendant ces quelque 20 minutes du passage de cette tornade. En l'espace de quelques minutes, le corridor dans lequel cette tornade est passée, est devenu un lieu de désolation avec comme dégâts constatés : un champ de blé totalement dévasté, des arbres effeuillés et certains oliviers séculaires déracinés complètement et soulevés dans les airs avant d'être projetés sur une trentaine de mètres plus loin, des garages et autres cabines de fortune, arrachés et projetés sur plusieurs dizaines de mètres, une villa qui s'est retrouvée dans l'œil... de la tornade et dont tous les meubles ont été détruits (salon, armoires, chambre à coucher, réfrigérateur, machine à laver, etc.), et certains objets emportés dans le tourbillon, de même qu'une clôture de plusieurs dizaines de mètres a été complètement détruite. Outre la destruction de ces objets, des témoins évoquent la mort d'un chien qui était attaché au moment du passage de la tornade mais qui fut emporté par les vents avant d'être projeté sur plusieurs mètres plus loin, raide mort.
Le même sort a été réservé à une vache qui fut prise dans le tourbillon et qui fut soulevée dans les airs avant de tomber et mourir sur le coup. Les gens ont découvert également un serpent de près de deux mètres, mort, lui aussi pris dans le tourbillon.
Cela étant, lorsque quelques minutes plus tard, les autorités locales et les éléments de la gendarmerie et ceux de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux où ils ont constaté les dégâts non sans rassurer, tout de même, les familles qui venaient d'être touchées par cette catastrophe. Alors que les services de la Sonelgaz s'y affairaient pour rétablir le courant électrique au village après l'arrachage des fils torsadés, chose qui ne fut réalisée qu'après plus de 10 heures de travaux, soit le lendemain jeudi, le maire Hellal Ahmed tenait à consoler certaines familles qui ont vu les toitures de leurs maisons en tuile arrachées, en leur promettant la prise en charge totale par l'APC, alors que la famille dont la villa a été directement touchée, personne parmi les responsables de la wilaya qui devait avoir un fonds spécial catastrophes naturelles ne s'est engagé à la dédommager alors qu'elle venait de perdre tous les meubles existants à l'intérieur.
Cela étant, rappelons que cette tornade que les citoyens ont vue depuis même Bouira, et dont la hauteur dépasse des centaines de mètres sur une cinquantaine de mètres de diamètre, s'est éteinte soudainement, juste quand elle allait arpenter une vallée. Sa disparition s'est faite selon les témoins oculaires avec une explosion et une boule de feu qui a touché un champ de chaumes mais qui fut vite maîtrisé.
Jeudi dernier, lors de notre passage, les gens qui arrivaient à peine à croire ce qui est arrivé, se posaient des questions sur ce nouveau phénomène qui venait de se produire en espérant voir des experts s'y pencher sérieusement afin de déterminer si la région n'est pas désormais exposée à des phénomènes similaires. Auquel cas, des mesures préventives doivent désormais être prises par les pouvoirs publics pour alerter à temps les populations. Comme cela se fait ailleurs ...


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