Après son fameux «Ni Ni», le FFS adopte un tout autre mot d'ordre, tout opposé, le «Oui-Oui». En effet, le vieux front vient de répondre par l'affirmative à l'invitation qui lui a été faite par la présidence de la République dans le cadre des concertations autour du projet de révision constitutionnelle. Un «oui», le second après celui signifié à la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique en prenant part, mardi dernier, à la conférence nationale sur la transition démocratique. Dans un communiqué rendu public, hier dimanche, le FFS explique sa réponse par l'affirmative à l'invitation du ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, par son «esprit de consensus et dans le cadre des contacts politiques engagés pour la reconstruction d'un consensus national». Et d'ajouter que la rencontre prévue demain mardi avec Ahmed Ouyahia sera pour lui l'occasion «pour donner son point de vue sur la situation politique et institutionnelle dans le pays». Et cet esprit de consensus, le FFS l'a aussi brandi pour justifier sa participation, mardi dernier, à la Conférence nationale sur la transition démocratique, manière subtile de ne pas se mettre sur le «dos», lui qui prépare sa conférence nationale, les uns et les autres. surtout qu'il prépare sa conférence du consensus national en présence des représentants du pouvoir en place, à contrario du rendez-vous de Zéralda de la semaine écoulée qui s'est limité à la seule opposition dans tous ses segments et obédiences.. Aussi, cette décision de répondre favorablement à l'invitation de Ouyahia permettra au FFS de ne pas s'embarrasser de l'invitation faite à l'un des membres de son présidium. En effet, Mohand Amokrane Cherifi, qui a reçu une invitation pour participer aux consultations en sa qualité de conseiller principal de l'institut des Nations unies pour l'information et la recherche (Unitar), se rendra certainement à la présidence de la République.