Dans une conférence de presse organisée par la SDE Sonelgaz d'Oum-El-Bouaghi devant un parterre de journalistes, Mme Benzelikha, la chargée de communication au niveau de cet organisme, a présenté un bilan exhaustif de l'activité pour l'exercice 2013. Le document est bien étayé en chiffres et les indicateurs de gestion de cet organisme, pour le chiffre d'affaires, la SDE a enregistré pour l'exercice 2013, 2 750 millions DA dont 2 000 pour la filière électricité soit une évolution positive de l'ordre de 4% comparé à l'exercice précédent. La SDE, cette entreprise à caractère industriel et commercial ne cesse de développer son réseau de distribution. Pour l'année de référence, elle compte près de 240 000 clients pour les deux filières. Selon l'animatrice du point de presse, malgré les mesures de répression et la modernisation des équipements «installation de compteurs dehors», les citoyens continuent à faire des piratages, selon le document, le taux de pertes atteindrait les 27%, un taux inquiétant. Selon le document remis à la presse, la SDE a raccordé en 2013 pas moins de 15 infrastructures étatiques composées d'établissements scolaires et universitaires en plus de 14 sites de logements collectifs, 18 administrations et 7 lotissements. Pour ce qui est des ressources humaines, la SDE consacre un budget conséquent de l'ordre de 13 millions DA pour la formation et la mise à niveau de son personnel avec un apport en cadre et maîtrise d'une quarantaine de personnes. Avant la clôture de cette rencontre-débat, les responsables du secteur, avec à leur tête le directeur, ont répondu aimablement aux questions des journalistes qui n'ont rien laissé au hasard. Le côté sécuritaire est venu en pole position , la direction a étalé un plan exceptionnel propre au mois de Ramadhan et les grandes chaleurs d'été, tout en rappelant les campagnes de sensibilisation lancées chaque année afin de réduire les accidents domestiques, notamment pour les populations nouvellement raccordées au réseau gaz. Le directeur de la SDE déplore le comportement de certains clients qui continuent à faire la sourde oreille pour s'acquitter de leurs factures, il met aussi en exergue plus d'une centaine de cas portés devant les tribunaux pour différents litiges. Enfin, ce que nous avons essentiellement retenu et qui va droit dans l'intérêt du citoyen, ce dernier, selon le directeur, sera à l'abri des désagréments de délestage et autres coupures. Ce défi est levé grâce aux postes de transformations implantés un peu partout dans les quartiers des villes de la wilaya. Moussa C. Guelma Un Ramadhan sous la canicule Les Guelmis ont entamé le mois de jeûne dans des conditions difficiles, en raison d'une chaleur torride qui a régné dimanche, premier jour de ce mois sacré. «Je pense que c'est le début du Ramadhan le plus difficile depuis des années. Le mercure a frôlé les 43 degrés», nous déclare un septuagénaire, rencontré au marché Harcha-Hacène du centre-ville. S'ajoutent à cela les embouteillages suffocants que connaissent les carrefours stratégiques de la ville. Les automobilistes qui empruntent le rond-point de la place du 19 Mars, le carrefour de Bab Skikda... endurent une véritable galère. En raison des fortes chaleurs, «le trafic routier a été plus important que prévu et ce sera probablement pareil les prochains jours si la chaleur torride continue à sévir sur la région de Guelma», dixit un commerçant. Certains riverains, notamment ceux à revenus modestes, se plaignent aussi de la mercuriale. Quelques jours avant le début du Ramadhan, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) de Guelma s'est montré rassurante, en affirmant que les prix durant ce mois sacré seront «raisonnables». Pourtant, en ce début du Ramadhan, les marchés de la ville de Guelma n'ont pas échappé à la traditionnelle flambée des prix. Certains produits ont vu leurs prix s'envoler. Noureddine Guergour Vol de câbles Un préjudice évalué à 26 millions de dinars Des câbles électriques et des équipements ont été volés sur notre réseau dans la wilaya de Guelma, pour un préjudice évalué à plus de 26 millions de dinars», explique le directeur de la SDE de Guelma lors de la traditionnelle conférence de presse organisée cette semaine à la Maison de la culture Abdelmadjid-Chaffaï du centre-ville. Ce fléau touche essentiellement les zones rurales et les mechtas dans les communes de Aïn Hessaïnia, Bordj Sabath, Bouati et El Fedjoudj. «Il s'agit vraisemblablement de bandes de voleurs professionnels ; pour parer à cette recrudescence de vols, nous travaillons en étroite collaboration avec les services de sécurité pour mettre cette partie de notre réseau sous surveillance», a déclaré le premier responsable de la SDE de Guelma. Ce dernier a indiqué que l'entreprise a investi 9 milliards de centimes dans le cadre de l'amélioration constante des prestations de service offertes aux clients, «finies les longues coupures d'électricité, c'est du passé», a-t-il rassuré, ajoutant qu'un plan d'urgence a été mis en place en 2013 pour l'installation de plus d'une vingtaine de transformateurs électriques dans différentes zones de la wilaya de Guelma. Enfin, le directeur de la SDE de Guelma révèle que les ventes du produit dans cette wilaya sont sensiblement plus basses que celles dans les autres wilayas du pays, notamment en matière d'investissement et développement industriel. N. G. Brèves de Biskra Couffin du Ramadhan C'est un montant qui avoisine les dix milliards de centimes qui a été alloué cette année au profit des familles nécessiteuses dans la wilaya de Biskra. 41 000 couffins distribués à 40 810 familles. Tel est le bilan de cette opération qui a mobilisé 450 agents qui ont veillé à la remise des packs. Par ailleurs, on signale l'ouverture de six restaurants errahma parmi les 20 demandes adressées à la wilaya. Si l'entraide en ce mois sacré du Ramadhan est de rigueur, où tout un chacun s'empresse d'aider son prochain, on s'inquiète pourtant du nombre sans cesse croissant des nécessiteux. Si certaines familles sont recensées, il y a aussi et surtout le phénomène de la mendicité qui prend de l'ampleur. Devant les mosquées, ils et elles sont là ,de plusieurs nationalités, notamment des Africains. Une situation inquiétante que le ministère de la Solidarité devrait prendre en considération. Attribution de logements sociaux bis Après une première tranche durant laquelle 963 logements avaient été attribués à travers huit communes, une seconde a suivi la semaine écoulée avec pas moins de 869 logements répartis à travers les communes de Chetma, M'lili, El Outaya, Lichana, Bouchagroune et Ourlel. D'autres opérations sont prévues pour les prochains jours. Si ces opérations ont apporté beaucoup de joie au sein de nombreuses familles, d'autres, beaucoup plus nombreuses, ont contesté les procédures ainsi que les critères sélectifs qu'ils jugent injustes. Quelles qu'en soient les réactions, il faut reconnaître qu'en matière de logement, la wilaya de Biskra a réalisé un bond quantitatif et qualitatif appréciable et que d'autres projets aussi importants sont en cours de réalisation. Situation inquiétante à Ouled Djellal et Sidi Khaled Devant les multiples protestations des citoyens des communes de Ouled Djellal et Sidi-Khaled au sujet du manque d'eau potable, d'éclairage public, d'aménagement urbain et autres soucis que vivent les citoyens depuis plusieurs années, les autorités de la wilaya de Biskra ont tenu une réunion sous l'égide du secrétaire général, réunion regroupant les directeurs des ressources en eau, la Dlep, habitat et construction, jeunesse et sport, santé et population, les services agricoles,les P/APC des villes concernées ainsi que les membres de la commission technique des deux daïras. Il faut noter que les réseaux d'AEP sont dans un état déplorable, auxquels s'ajoutent d'autres problèmes liés à la vie quotidienne du citoyen. Faut-il attendre que la colère gronde pour prendre de telles mesures ? Mercuriale en folie Comme chaque année à l'approche et durant le mois de Ramadhan, les prix s'enflamment jusqu'à donner le tournis aux petites bourses qui dansent les valses à mille temps. Ici rien ne peut et n'a pu arrêter cette ascension vertigineuse des prix qui sont passés du simple au triple, voire plus. Malgré les contrôles des services du commerce, les émissions spéciales émises par la radio par ces mêmes services, les prêches au niveau des mosquées faisant appel au bon sens, rien n'y fait. Le gain, toujours le gain et rien que le gain, telle est la devise de ces vampires des temps nouveaux, sans scrupules. Sinon comment expliquer le prix d'une simple botte de persil, cédée la semaine dernière à 10 dinars est passée miraculeusement à 50 dinars ! Mystère et boule de gomme!!! Ici, il faut avouer que le citoyen est aussi très mauvais consommateur. On achète tout sans modération. Il y a même des comportements nouveaux, ceux liés à la nouvelle vaisselle, qui, dit-on, doit être changée une fois le mois de Ramadhan arrivé. Nouveaux styles de vie, nouvelles croyances, c'est à perdre la boussole, cette dernière elle-même ayant perdu le sens du Nord.