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Halilhodzic ou la malédiction Algérienne
L'homus algeranus déstabilisé par la réussite
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 07 - 2014


De notre bureau de Bruxelles,
Aziouz Mokhtari
En 1982, Rogov, Dieu l'accueille dans Son vaste paradis, qualifiait l'Algérie pour la première fois de son histoire à la Coupe du monde en Espagne. Juste après, il est «éliminé» au motif que c'est à «des Algériens d'être à la tête de l'équipe en phase finale de Mondial»...
Rogov, pour rappel, était directeur de l'ISTS et était chargé, notamment de la formation des entraîneurs. Soviétique, c'était le temps de l'URSS dont l'éclatement a déstabilisé le monde mais son orbite, l'unilatéralisme, l'homme cache son dépit mais son amertume était grande. Compétent, scientifique et très apprécié partout dans le monde du football, il termine sa carrière à la FIFA à la tête d'une commission chargée de développer le football et d'indiquer des pistes pour son évolution. Rien que ça !
Entre-temps, la Fédération soviétique l'avait «casé» dans son poste à la hauteur de son prestige, de sa science.
En 2010, Saâdane, à la tête d'une sélection moyenne à peine éligible à une qualification en Coupe d'Afrique, réussit l'exploit de terrasser l'Egypte et d'emmener les Verts en Afrique du Sud. Il est, juste après, «descendu». 2011-2014, Halilhodzic fabrique une formation offensive, au jeu agréable, la porte jusqu'au Brésil et lui fait franchir un tour avant de tomber avec les honneurs face à l'Allemagne. Retour à Alger, Halilhodzic décide de partir en rendant public un communiqué émouvant.
Ya-t-il une malédiction algérienne qui empêche de continuer sur la trajectoire de la réussite, du progrès, du cheminement vers le meilleur, de l'apprentissage gradué, de la patience féconde ? Alors même qu'il était au Brésil s'affairant à composer avec l'adversité, à tenter les formules gagnantes, à expertiser, à défier les grands, ici, en Algérie des entraîneurs charlatans au CV médiocre, des ex-joueurs qui n'ont jamais coaché quoi que ce soit, des «confrères» devenus spécialistes parmi les spécialistes passaient l'essentiel de leur temps télévisé et radiophonique ou dans les médias écrits ou sur le net à faire le procès du sélectionneur national. Pour celui-là, il eût fallu éliminer Cedric au profit de Doukha, pour celui-ci, il fallait mettre dans la cage Zemmamouche plutôt que M'bolhi, tel autre voulait Guedioura et d'autres enfin, juraient par d'autres sommités que, selon eux, Halilhodzic aurait ignorés. Même Saâdane le sage, l'homme mesuré a foncé dans le piège du règlement de comptes, de l'outrance et des coups bas. Il a fait subir à Halilhodzic ce que lui-même n'acceptait pas du temps où il était aux affaires. Pour corser le tout, voilà un «expert» qui, à la veille du match contre l'Allemagne, somme Halilhodzic de vaincre la Mannschaft qui, selon lui, était... prenable ! Cet encyclopédiste tantôt journaliste, tantôt agent de joueurs et à ses heures perdues commentateur «ès football» argumentait : «Nous avons battu l'Allemagne en 82, il n'y a pas de raison de ne pas la battre de nouveau !. Selon ce raisonnement idiot lorsque l'on est victorieux d'une rencontre, c'est pour toute la vie. A suivre cette bêtise assenée comme vérité, il n'y a plus lieu de jouer, il suffit de déclarer vainqueurs tous ceux qui ont remporté la première joute ! Et ça se proclame «connaisseur !... Halilhodzic parti, de son propre chef et s'en est expliqué, même s'il n'a pas voulu tout dire, rendons hommage quand même à Raouraoua, président de la FAF. Les gens oublient facilement que c'est Raouraoua qui lui a proposé le poste, qui l'y a maintenu après des contre-performances en Coupe d'Afrique et lui a même proposé le renouvellement du contrat jusqu'en 2022... Il est vrai qu'après le refus de Halilhodzic, la FAF a manqué de tact en invitant Gourcuff à Sidi-Moussa.
Est-ce une raison suffisante et sérieuse de rendre Raouraoua responsable du départ de Halilhodzic ? Pas sûr. La raison est sans doute, ailleurs, et se trouve nichée dans la malédiction algérienne. Rogov, Saâdane, Halilhodzic... Et si l'Algérie n'aimait pas la victoire ? Bourvil dans l'une de ses répliques disait : «Partir, c'est mourir un peu, rester, c'est mourir beaucoup»...


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