�Les obstacles aux transferts technologiques dans les petites et moyennes exploitations agricoles en zones arides et semi-arides au Maghreb� ont �t� le th�me central d'un atelier final organis� hier � l'Institut national de la recherche agronomique d'Alger. Au cours de cette rencontre, qui a vu la participation de chercheurs venant des trois pays du Maghreb et de France ont �t� expos�s les r�sultats d'une �tude men�e en Alg�rie, au Maroc et en Tunisie par des sp�cialistes en agronomie du Centre international des recherches dans les zones s�ches (ICARDA) sur les probl�mes que rencontrent les petites et moyennes exploitations agricoles en zones arides et semi-arides. L'�tude intitul�e Femise II a mis l'accent sur une approche int�gr�e du d�veloppement des exploitations agropastorales des zones arides et semi-arides pour comprendre les blocages qui freinent le transfert technologique. Il s'agit de proposer des solutions modernes devant permettre aux petits exploitants agricoles de se prendre en charge et d'am�liorer leurs performances et leur comp�titivit� en leur facilitant notamment l'acc�s aux nouvelles technologies, aux financements et aux foncier. Il est question de mettre en place des mesures cibl�es vers les populations les plus d�munies. L'enjeu est de taille dans la mesure o� la production agricole dans les pays du Maghreb est r�alis�e � hauteur de 80% par les petits et moyens exploitants dont le nombre est estim� � 3 millions d'unit�s. Selon le docteur Mohamed El Mourid, coordinateur pour l'Afrique du Nord � ICARDA, les progr�s technologiques ne suffisent pas � eux seuls d'assurer une performance de la productivit� agricole en l'absence d'un cadre institutionnel ad�quat. Pour le Dr El Mourid, il faut une r�vision de la politique agricole des pays du Maghreb. Les recherches agronomiques ont d�montr� l'existence d'options technologiques et institutionnelles pouvant �tre appliqu�es dans les zones arides et semiarides et qui permettent d'am�liorer la productivit� de ces r�gions d�laiss�es au profit des zones dites �s�res�. Pourtant �les zones arides et semi-arides sont tr�s rentables�, ont conclu les sp�cialistes pour peu que les contraintes structurelles telles que le foncier, l'acc�s aux cr�dits, le manque de savoirfaire pour les produits � haute valeur ajout�e, la mise en place d'un syst�me d'assurance … fassent l'objet de plus d'attention ou puissent �tre �limin�es gr�ce � des politiques publiques appropri�es devant garantir aux petites et moyennes exploitations agricoles entre autres, une protection maximale au regard de la lib�ralisation des �changes qui s'impose dans le cadre des accords mondiaux. En somme, une agriculture qu'il faut adapter aux sp�cificit�s g�ographiques et sociales de la r�gion. �Une strat�gie que l'Alg�rie a d�j� commenc� � mettre en œuvre � la faveur du Plan national de d�veloppement agricole (ONDA)�, a soutenu le ministre de l'Agriculture, Sa�d Barkat.