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La technologie pour mieux produire
AGRICULTURE
Publié dans L'Expression le 08 - 12 - 2004

Le blocage se situe au niveau de l'administration locale qui n'a pas été formée au changement et se trouve «déphasée».
Des chercheurs ont indiqué, lors d'un colloque de deux jours qui s'est tenu à l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (Inraa), que l'amélioration de la productivité, en matière d'agriculture, en Algérie, a besoin de l'introduction et de la maîtrise des nouvelles technologies. Intitulé «Les obstacles aux transferts technologiques dans les zones arides au Maghreb. Les conditions de l'amélioration de la productivité en Algérie, au Maroc, en Tunisie», le colloque a réuni une pléiade de chercheurs algériens, maghrébins et français venus pour discuter des problèmes que rencontrent les exploitations en zone aride dans l'adoption de nouvelles technologies. Ce colloque est perçu par ailleurs, comme la phase finale du projet Femise, qui est aussi un réseau euro-méditerranéen chargé de l'analyse économique du processus de Barcelone.
En effet, les résultats des 15 mois de travail qu'a nécessité ce projet, ont permis aux chercheurs d'analyser et de comprendre l'impact des changements des politiques agricoles sur la viabilité des moyennes exploitations agricoles (Pmea) des zones agropastorales arides et semi-arides. Aussi, les résultats de cette recherche montrent la forte hétérogénéité des effets de changements politiques selon les communautés et les pays et la nécessité de la mise en place de mesures ciblées vers les populations les plus démunies.
Partant du cadre institutionnel du Programme national pour le développement rural agricole (Pndra), le chercheur algérien et chef du projet pour l'Algérie, Skander Mekersi, a révélé que les agriculteurs rencontrés dans le cadre de son travail ont adopté spontanément l'outil technologique et ont même «exprimé un engouement pour l'acquisition de nouvelles techniques de production dans certaines régions», a-t-il affirmé. Selon ce chercheur, le blocage se situe au niveau de l'administration locale qui n'a pas été formée au changement et se trouve «déphasée» . «Des années durant, a-t-il poursuivi, cette administration a été un agent décideur, et présentement on lui demande d'être animateur et partenaire des agriculteurs. Ce nouvel état d'esprit ne peut être assimilé sans préparation et formation préalable». Intervenant dans le même sens, M.Ferroukhi a soutenu que le problème en Algérie est qu'on s'est mal préparé pour la transition économique.
«Les situations de transition sont délicates à gérer parce que chaque situation a ses propres particularités. C'est en fait un processus qu'il faut encadrer. Dans le domaine de l'agriculture, il reste encore beaucoup de choses à faire.» Pour M.Ferroukhi, «l'Algérie dispose d'exploitations qui sont en mouvement, notamment avec les nouveaux acteurs qui ont investi ces dernières années».
A cet effet «l'encadrement de ce processus est devenu une exigence, parce qu'il faut se professionnaliser dans ces méthodes qui sont en train d'émerger. Et ceci n'est pas un mécanisme qu'on peut décréter du jour au lendemain, mais qu'on produit d'une façon progressive. C'est le produit d'un apprentissage social et économique. Autrement dit, c'est un processus évolutif et cumulatif»a-t-il indiqué.


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