Contrairement à ce qui était attendu durant ce mois de Ramadhan où la mendicité se fait plus importante, beaucoup pensaient que pour cette année, il y aurait une «guerre» des mendiants puisque sont venus s'ajouter aux mendiants algériens, les Subsahariens et les Syriens. Selon un recensement réalisé dernièrement par la direction des activités sociales, il existe plus de 2 300 mendiants à travers la wilaya. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Depuis le début du mois sacré, chacun avait son territoire, sa rue, son emplacement et aucun n'empiétait sur l'autre. Une sorte d'accord tacite diront certains. D'autres parlent au contraire d'entente entre eux pour justement, éviter tout dépassement ou bagarre. Ainsi, le centre-ville d'Oran voit en chaque coin de rue des Subsahariens, surtout des mères avec leurs enfants en bas âge, mais aussi de plus en plus d'hommes accompagnant un enfant faisant la manche. A quelques mètres seulement, des mendiants algériens occupent également la rue mais ils se font de plus en plus rares. Les arcades (rue Ben-M'hidi, Miramar...) sont quant à elles occupées par quelques femmes syriennes avec leurs enfants en bas âge, s'égosillant souvent pour faire comprendre aux passants leur pays d'origine. Comme chaque fin de Ramadhan, la dernière semaine constitue pour les mendiants des jours importants car beaucoup espèrent recevoir l'argent de la fatra (100 DA cette année). Le citoyen quant à lui se dit un peu désemparé, «à qui donner ? A qui ne pas donner ?». Souvent ce sont les Syriens et les Subsahariens qui suscitent davantage de pitié. «Ils sont loin de chez eux, n'ont pas vraiment le choix et font pitié au vu de ce qui se passe dans leurs pays respectifs». Les restaurants de rahma ont connu aussi cette année une affluence record, notamment celle des Subsahariens qui étaient parmi les premiers à se présenter. Depuis peu, dès lors qu'on évoque le sujet des Subsahariens et leur présence dans la rue, l'on est taxé de raciste, mais la misère n'a pas de mots nobles, la misère est ce qu'elle est. Une solution urgente se doit d'être prise pour justement préserver la dignité de tous ces êtres «perdus» dans la ville en espérant une vie meilleure. Elle ne sera sûrement pas dans les ghettos où ils vivent à dix dans une minuscule pièce louée dans des baraques dans des quartiers populaires. Le cas de leurs enfants est quant à lui plus terrible ; depuis leur enfance, ils ne savent que tendre la main et répéter tant bien que mal «fi sabili allah» (pour Dieu). Ramadhan terminé, tous ces mendiants verront la générosité s'amoindrir et leur situation empirer. Heureusement qu'un élan de solidarité est né face à tant de misère mais cela reste insuffisant, il faut des mesures pour le long terme, pour une vie digne pour tous. A. B. Sidi-Bel-Abbès Six mois fermes pour l'agresseur du maire de Tenira Le tribunal de Sfisef a, au cours de la semaine en cours, rendu son verdict à l'encontre d'un citoyen accusé d'avoir agressé physiquement le P/APC de la localité de Tenira au cours de la semaine dernière. Le mis en cause a été condamné à 6 mois de prison ferme pour coups et blessures sur un responsable dans l'exercice de ses fonctions. Pour rappel, au cours de la semaine dernière, le P/APC et le chef de daïra de Tenira s'étaient rendus sur le chantier des travaux de revêtement de la chaussée de la route reliant la localité de Sidi-Ahmed au chef-lieu pour s'enquérir de son avancement. Sur les lieux, se trouvaient aussi des citoyens qui s'opposaient au revêtement de la chaussée de cette route exigeant d'abord un réajustement des niveaux de la route et du contrebas pour éviter les inondations de leurs demeures d'après les contestataires. Au cours d'une vive discussion entre un citoyen et le P/APC, la situation dérape puisque ce dernier a reçu des coups violents au visage. Couverte de sang, la victime s'est dirigée vers la gendarmerie pour déposer une plainte. A. M. 230 familles relogées à Sfisef Dans la journée du mercredi dernier, 230 familles de la localité de Sfisef ont été relogées dans des cités flambant neuf dans le cadre du programme du RPH (Résorption de l'habitat précaire). Tôt dans la matinée du mercredi, quelque 30 camions ont afflué vers les 5 sites dont le fameux Santa, actuellement appelé Bouhend, pour procéder au déménagement des heureuses familles bénéficiaires. C'est dans une atmosphère euphorique que l'opération de déménagement s'est effectuée. Les autorités locales ont aussitôt après le déménagement procédé au rasage des sites évacués pour éviter d'autres squattes par des personnes souvent étrangères à la localité. A. M. El-Bayadh Convention Formation-Cnac pour l'accompagnement des porteurs de projet Une convention a été signée entre le secteur de la formation professionnelle (FP) et la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac), pour l'accompagnement de porteurs de projet ayant bénéficié du dispositif de la caisse dans la wilaya d'El-Bayadh, a-t-on appris mercredi du directeur local du secteur de la formation. En vertu de cette convention, applicable à compter d'octobre prochain, les porteurs de divers projets soutenus par la Cnac sont orientés vers les structures de la FP pour bénéficier d'une formation dans leurs domaines d'activités respectifs, a indiqué M. Mohamed Tedj-Eddine. La convention concerne les porteurs de projets âgés de 35 à 50 ans soutenus par la Cnac et leur permet d'acquérir des connaissances et des techniques pratiques susceptibles de les aider à réussir leurs projets d'investissement et d'assurer leur pérennité. Dans le même contexte, le secteur de la FP a enregistré la sortie, ce mois de juillet, d'une promotion de 109 jeunes porteurs de projet dans le domaine de l'élevage, qui avaient bénéficié d'une formation, en vertu d'une convention de même nature signée avec la Chambre de l'agriculture de la wilaya, a fait savoir le même responsable. Ils ont reçu une formation sur l'organisation et la gestion de ce type de projets et sur les principales conditions devant les entourer, notamment au plan sanitaire et d'hygiène. Une autre promotion d'une centaine de porteurs de projets dans le domaine de l'élevage est attendue en octobre prochain pour subir une formation similaire dans les structures de la formation professionnelle de la wilaya d'El-Bayadh, a annoncé M.Tedj Eddine. APS AIN-TEMOUCHENT Repêchage d'un corps d'un Marocain à Sidi Safi On vient d'apprendre qu'un corps de sexe masculin, d'origine marocaine, de Tanger a été repêché avant-hier dans les rochers au niveau du point nommé Houaria, rattaché territorialement à la commune de Sidi-Safi daïra de Béni-saf dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Le corps du Marocain qui était en décomposition très avancée,était agé de 30 ans,il portait des habits de pêche. La découverte du corps a eu lieu après l'intervention des gardes-côtes, ensuite les éléments de la Protection civile sont intervenus pour repêcher le corps des rochers et le déposer au niveau des services de réanimation de l'hôpital de Béni-saf. Une enquête a été ouverte par les services de Sécurité territorialement compétents. S. B. Découverte de deux cadavres à Sidi-Safi et Aïn-Kihal Deux cadavres de sexe masculin ont été découverts, ces dernières vingt-quatre heures, à Sidi-Safi et Aïn-Kihal, par les éléments de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Témouchent, a-t-on indiqué, mercredi, auprès de ces services. Le premier corps d'un enfant âgé de 12 ans, originaire de Tlemcen, a été retrouvé, tôt le matin, électrocuté dans son domicile, précise-t-on. La dépouille mortelle a été transférée à la morgue de l'hôpital de Aïn-Témouchent, ajoute-t-on. En état de décomposition avancée, le deuxième corps, retiré des eaux, mardi après-midi, était coincé entre les rochers de la mer, au lieudit El Houaria, dans la commune de Sidi-Safi. Le cadavre a été évacué vers la morgue de Beni-Saf, ajoute-t-on de même source.