Je n'ai pas encore bien compris comment ça va se passer, mais j'ai comme l'impression qu'il revient à la France de récupérer les boîtes noires de l'avion d'Air Algérie qui s'est crashé au Mali. C'est elle en tout cas qui semble mener la danse. En écoutant les experts discourir sur les chaînes d'information continue, cela semble évident. A eux, en tout cas. Pour ma part, je ne sais pas ce que dit la législation en la matière – je suppose qu'il en existe une – mais je n'arrive pas à piger ce qui se dessine comme le fait accompli. Pourquoi ce serait à Paris de disposer des boîtes noires? 54 passagers sur 118 étant français, cela donne-t-il des droits particuliers sur les boîtes noires ? Ou peut-être parce que le crash s'est produit dans une zone où il y a une présence militaire française ? Ce sont d'ailleurs les soldats français de l'opération Serval qui ont sécurisé la zone et découvert les boîtes noires. L'avion est parti d'Ouagadougou. Le Burkina Faso est concerné. Il appartenait à une compagnie espagnole. Donc, il y a l'Espagne dans le coup. Il volait sous pavillon algérien. Il y a aussi et surtout, devrais-je ajouter, l'Algérie. Sans compter que des passagers algériens étaient à bord aussi. Il est tombé au Mali, ce pays aussi est un chouia concerné. Des passagers d'autres nationalités étaient à bord. Bref, ce qui est étonnant, c'est que l'Algérie, premier pays concerné par ce crash dans la mesure où l'avion volait pour le compte de sa compagnie aérienne emblématique, est totalement inaudible. Arris Touffan