A l'unanimit�, les deux tiers de l'assembl�e, � majorit� FLN, viennent de signer officiellement une motion de retrait de confiance au premier magistrat de la municipalit� d'Irdjen, dans la da�ra de Larba�-Nath-Irathen, en pr�sence d'un huissier de justice. Le conflit ouvert entre les membres de l'ex�cutif, la crise aigu� et les nombreux rebondissements que conna�t cette mairie, qui a du mal � se d�velopper et � offrir des services minimums � la population, en raison des incertitudes financi�res tr�s pesantes, font que la confiance ne r�gne plus au sein de cette assembl�e qui collectionne depuis ces trois derni�res ann�es une s�rie de scandales, blocages et autres soubresauts qui sont � l'origine du climat d�l�t�re plongeant l'APC dans une agonie totale, pourvue, pourtant, d'assez importantes ressources fiscales. Si au cours de notre d�placement nous n'avons trouv� ni d'interlocuteurs ni d'�lus "contestataires" pour de plus amples informations, des fonctionnaires, en revanche, n'ont pas pris de gants pour d�crire le laisser-aller dans la gestion des affaires courantes de l'assembl�e et les cons�quences de cette �ni�me crise ponctuelle se r�percutant directement sur le quotidien du citoyen. On reproche, en effet, au maire, M. Cherrou, selon la d�claration sign�e par les cinq autres �lus, sa mauvaise gestion, ainsi que la prise de d�cision unilat�rale en excluant la majorit� lors des d�lib�rations. Le malaise, au sein de cette assembl�e, n'est pas r�cent. Il s'est amplifi� sous l'effet du rapport de la commission d'enqu�te diligent�e par la wilaya, tr�s accablant � l'encontre de l'assembl�e, accus�e de ne pas mener � bon terme les projets communaux de d�veloppement � l'arr�t, assure-t-on. D'o� la col�re des �lus pour qui cette situation incombe directement au premier responsable de la commune. La disparition du service public, notamment l'inexistence du ramassage scolaire, l'absence des services d'hygi�ne et de ramassage des ordures et d'autres interrogations, notamment le devenir des reversements fiscaux des contribuables et des entreprises localis�es sur le territoire de la commune (briqueterie d'Oued-A�ssi, coop�ratives...), suscitent des m�contentements, d'abord des citoyens de la commune qui n'ont cure du malaise que vit leur municipalit�, via les �lus, sinon que d'exiger encore une fois leur d�part et leur remplacement par des administrateurs, selon les avis recueillis sur place. "A croire que l'Etat est exsangue et ne peut plus faire face. Les pouvoirs publics nous ont abandonn�s", s'exclame un fonctionnaire de l'APC, tr�s "soucieux d'abord du quotidien que partage la population, au lieu de s'int�resser � la mise en sc�ne que jouent parfaitement bien ces �lus".