En fronde depuis l�installation du nouveau maire au lendemain des �lections partielles du 24 novembre 2006, les �lus de l�opposition � l�APC de chemini, repr�sentant les deux tiers des membres de l�assembl�e ont d�cid� de durcir le ton, lundi dernier, en proc�dant � la fermeture pure et simple du si�ge de l�APC. En effet, pour faire entendre sa �voix�, la coalition compos�e de 2 �lus RCD, 2 �lus FLN et 2 �lus ind�pendants a tout bonnement cadenass� le portail du si�ge de l�institution communale � partir de 7h30 de la journ�e de ce lundi. En agissant de la sorte, les �lus plaignants entendent protester contre �le mutisme� de l�administration qui s�apparente, selon les termes m�mes des contestataires, � un �refus� d�acc�der � la volont� de la majorit� des membres de l�assembl�e conform�ment � l�article 55 du code communal qui stipule clairement le retrait de confiance au maire sur demande des deux tiers des membres de l�assembl�e. Les r�volt�s qui comptent maintenir encore durant trois jours sous �scell�s� le si�ge de l�APC menacent de radicaliser leur mouvement en fermant le si�ge de la da�ra dans le cas o� l�administration �persiste � faire la sourde oreille� � leur �l�gitime� revendication. Le chef de da�ra s�est d�plac� sur les lieux pour demander aux �lus de �surseoir� � leur action tout en promettant le d�nouement de la crise dans les prochains jours. Une proposition rejet�e par les �lus de la majorit� qui exigent l�application imm�diate du PV dress� en pr�sence d�un huissier de justice en faveur du retrait de confiance du maire �lu sur une liste d�ind�pendants. A rappeler que les m�mes �lus majoritaire � l�APC ont exprim� � quatre reprises la destitution du maire dont la premier vote de d�fiance a �t� prononc� le jour m�me de son installation en pr�sence du chef de da�ra. La motion de retrait de confiance au maire, fra�chement d�sign�, a �t� jug� irrecevable par l�administration. �La destitution du maire ne peut intervenir dans les premiers 45 jours suivant son installation conform�ment aux textes du code communal�, avait indiqu� aux protestataire les responsables de l�administration pour justifier le rejet de leur r�clamation.