Hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Tayeb Belaïz, a effectué une visite de travail et d'inspection dans la wilaya d'Oran qui n'a d'ailleurs été annoncée que très tard dans la soirée. Pour le ministre, le projet de passer le prix du timbre fiscal du passeport biométrique de 2 000 à 10 000 DA n'a pas lieu d'être contesté par le citoyen, «qu'est-ce qu'un million de centimes ? C'est rien ! La durée passe tout de même de 5 à 10 ans, le citoyen doit contribuer». L'autre point auquel semble tenir fortement le ministre de l'Intérieur concerne la création de toilettes publiques au niveau national. Et de préciser lors d'un bref point de presse : «C'est insensé qu'en 2014 nos villes ne soient pas dotées de toilettes publiques, il s'agit tout de même d'un besoin naturel que tout un chacun peut avoir à tout moment de la journée : la femme enceinte, le vieux, le diabétique». Tout en insistant sur le sujet en précisant qu'il s'agit là d'une urgence parmi d'autres, il annonce la création d'ici fin octobre de 70 toilettes publiques. Autre date butoir, une fois encore celle du mois d'octobre concerne le relogement de 500 familles du quartier des Planteurs. Le ministre s'est d'ailleurs rendu au cœur même de ce quartier où il a été entouré des habitants qui tenaient tous à lui exprimer leur empressement à être relogés. Des promesses d'un relogement graduel leur ont été données, ce qui n'a pas convaincu la majorité compte tenu du nombre de demandeurs de ce quartier soit 20 000 contre 11 000 unités promises. Autres annonces faites par le ministre de l'Intérieur concernent la généralisation du retrait des actes de mariage et de décès au niveau de tous les services de l'état civil au niveau national, ainsi que la mise en place d'un guichet unique pour toute demande de document administratif. Le sujet de la fièvre aphteuse n'a pas été abordé par le ministre sauf lors de la présentation de l'état des lieux au niveau de Benfriha. Ainsi suite aux explications données sur place, de toute évidence la maîtrise de la situation n'est pas totale puisque l'on saura qu'il y a le problème de l'élevage dit rustique, sauvage qui n'est pas contrôlé. La vaccination se poursuit et l'origine du virus reste toujours inconnue. Questionné au sujet de l'enquête concernant le décès du joueur camerounais, le ministre a évité de répondre, tout en évoquant le sujet de manière générale précisant que la violence est l'affaire de tous.