La tristesse et la nostalgie qui accompagnent cette fin de saison estivale sont traduites par les départs des milliers d'estivants qui ont fait la joie et le bonheur des vendeurs à la sauvette sur les plages, des parkings inopinés qui fleurissaient le long des côtes. Ainsi, depuis le début de cette saison estivale, plus d'un million d'estivants ont sillonné les plages de Damous, Beni-Haoua, Gouraya, Messelmoun, Hadjret Ennous et Cherchell ; les camps de toile sauvages, qui fleurissaient à proximité des villes côtières, étaient considérés comme sécurisés, malgré leur caractère illicite. Tandis que d'autres estivants, de circonstance, préféraient effectuer les dangereux déplacements quotidiens de Damous vers Blida, Alger ou Aïn-Defla. Ce sont ces déplacements quotidiens qui provoquaient les interminables bouchons sur les tronçons routiers encore vétustes hérités de l'époque coloniale ; à voie unique et bordés d'immenses arbres centenaires, ces routes sont souvent sources de dramatiques accidents. Force est de constater, aujourd'hui, que les plages se sont vidées totalement pour laisser un environnement sale, qui n'a été pris en charge par aucune commune limitrophe. Ainsi, l'idéal serait d'organiser des campagnes de volontariat pour assainir ces plages, où trônent des monticules de déchets et de saleté.