L'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop) recommande la création d'une seule agence nationale du médicament, chargée du contrôle et de la régulation du marché national des produits pharmaceutiques, alors que l'avant-projet de loi sanitaire prévoit la mise en place de deux agences. Rym Nasri - Alger (Le Soir) L'avant-projet de loi sanitaire prévoit la création de l'Agence nationale du médicament (ANM) et de l'Agence nationale de sécurité sanitaire en produits pharmaceutiques (l'ANSSPP). La première sera un établissement public, à caractère spécifique, dont les modalités d'organisation et de fonctionnement seront fixées par voie réglementaire. La seconde aura pour rôles le contrôle de la qualité, l'expertise ainsi que le recensement des effets indésirables induits par l'usage des produits pharmaceutiques. Deux institutions qui, selon les professionnels du médicament, doivent être unifiées. L'Unop propose ainsi la création d'une seule agence du médicament. L'unification permettra selon l'Unop, d'«éviter le chevauchement dans les missions et les tâches de chacune des deux agences afin d'assurer une meilleure gestion du marché des produits pharmaceutiques». L'unique agence nationale réglementaire s'occupera ainsi de la régulation, du contrôle et de l'amélioration de l'environnement du marché des produits pharmaceutiques, «comme il se fait dans tous les pays du monde». Cette institution jouera également un rôle dans l'encouragement de la production locale, estime encore l'Unop. S'agissant du tarif de référence du médicament, l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie plaide par ailleurs, pour un tarif stable, dont la durée dépasserait les deux années. Selon elle, la stabilité du tarif de référence du médicament permettra «une meilleure visibilité des opérateurs, contrairement à la situation actuelle où le tarif de référence change constamment, plusieurs fois durant l'année».