A J-3 de la fête de Aïd El-Adha, le marché hebdomadaire aux bestiaux de Aïn-Sefra a connu ce lundi une activité sans précédent, où des centaines voire des milliers de personnes (maquignons et autres spéculateurs) en provenance de tous les villages, de toutes les villes du pays du nord comme du sud (Alger-Oran-Constantine-Tizi-Ouzou-Béchar-Laghouat etc.), s'y sont rendus pour l'achat du mouton du sacrifice. Des milliers de têtes (Daghma de notre région, et Berguia des régions des Ouled-Naïl, Djelfa, Sougueur et El-Bayadh etc.) y sont proposées et les prix diffèrent d'un mouton à un autre selon son poids et son âge surtout. Pour les agnelles, les brebis et les chèvres, elles y vont à partir de 25 000 DA, pour les agneaux à partir de 35 000,00 DA et pour les béliers à partir de 40 000 DA. Même si le meilleur bélier (race Soug) a été vendu à 70 000 DA, les prix restent raisonnables, de l'avis de certains, par rapport à l'année dernière et demeureront stables jusqu'au dernier jour, puisque ce mercredi, se tiendra aussi l'un des plus grands marchés au niveau de la ville de Mécheria. Les prix peuvent être maintenus d'ici la fête, puisque des marchés quotidiens se tiendront jusqu'au dernier jour, du fait aussi des difficultés que rencontrent les éleveurs pour le déplacement de leur cheptel hors wilaya ; comme ils peuvent être controversés, si la demande dépasse l'offre. En effet, les prix dans les marchés sont abordables, mais chez les revendeurs et les spéculateurs et surtout ceux qui liquident leurs produits par facilité, les prix sont exorbitants, du moment que l'achat à tempérament pour ceux qui ne peuvent en débourser la totalité de leur mensualité (soit le prix du mouton pour certaines couches), a été toléré par certains imams, à condition que l'échelonnement soit respecté. Quoiqu'il en soit, même si le sacrifice du mouton n'est pas une obligation, (mais sunna pour celui qui peut s'en offrir), nos traditions, nos coutumes, et nos enfants nous obligent au sacrifice. Mais toujours est-il, c'est aussi une «saignée» pour les petites bourses. Dans le sillage, les services vétérinaires sont sur le qui-vive et comme à l'accoutumée une campagne de sensibilisation en collaboration avec les services de prévention a été déjà lancée pour la prévention contre la fièvre aphteuse et les maladies (kyste hydatique) provenant du foie et des poumons malades, et transmissibles à travers les chiens.