Li Fiha fiha ou Gaâ enness mchett Ana nbqa fiha ou kima jet jet, la célèbre chanson dans laquelle Hasni affirmait son choix et sa détermination de demeurer dans sa patrie malgré les menaces reçues, a créé une atmosphère particulière, chargée d'émotion. Si cheb Hasni, né le 1er février 1968 à Oran, était encore de ce monde, il aurait célébré son 46e anniversaire cette année. Mais galou hasni met, des milliers de personnes lui ont rendu hommage lundi soir à la salle Atlas de Bab-El-Oued, à Alger. L'événement était le grand concert «Génération Hasni, 20 ans après», initié par les éditions Padidou en collaboration avec l'Onda, en hommage au chanteur assassiné le 29 septembre 1994 au quartier Gambetta, à Oran. La salle était archicomble bien avant le début du concert. Parmi le public, il y avait beaucoup de jeunes qui n'étaient pas nés quand «le roi de la chanson sentimentale» enchantait les foules. Sur un écran géant en fond de scène, défilaient des images montrant cheb Hasni chantant en «live». Les chanteurs de raï et aussi d'autres genres et styles musicaux se succèdent sur la scène de la salle Atlas, reprenant, en chœur avec le public, les plus beaux succès de Hasni. Amine, cheikh Mami, Nada Rehane, Bilal Seghir et cheba Kheïra lancent la soirée. Li Fiha fiha ou gaâ enness mchett. Ana nbqa fiha ou kima jet jet, la célèbre chanson dans laquelle Hasni affirmait son choix et sa détermination de demeurer dans sa patrie malgré les menaces reçues, a créé une atmosphère particulière, chargée d'émotion. L'émotion est à son comble quand la veuve de Hasni a annoncé que son fils Abdallah n'avait pu assister à l'hommage car son enfant allait naître d'un moment à l'autre. Ainsi, si Hasni était encore de ce monde, il serait déjà un grand-père de 46 ans. «Melouka prends soin de son fils !» ont alors chanté, en chœur et en cœur, les jeunes. Lyes et Hayet Zerrouk, Fadéla, Houari Dauphin, Radja Meziane, Mehdi, cheb Brahim, Mohamed Lamine, Chamssou du groupe Freeklane, Rédha El Ouahrani et Kader Japonais ainsi que d'autres artistes ont créé une ambiance «nostalgique» et ravivé le souvenir d'un chanteur et d'une époque où le raï régnait sans partage sur la scène artistique algérienne. Galou Hasni met (ils ont dit que Hasni est mort, titre d'une de ses chansons). Mais ses chansons et son «héritage» artistique sont toujours vivants dans le cœur des Algériens.