Depuis quelques temps (août et septembre), on assiste à la célébration des noces presque quotidiennement, à Aïn-Séfra, où ailleurs, même après la rentrée sociale ; des mariages continuent à être célébrés avec la programmation des congés et tant que les grandes gelées ne sont pas là. Comment donc sont célébrées ces fêtes, sont-elles encore fondées sur les traditions et les mœurs ? Très rare ! Ou bien sont-elles emportées par le modernisme et la matière ? Beaucoup sont encore à l'avant-garde en ce qui concerne les questions sociales et extrêmement traditionalistes quand il s'agit de la célébration des fêtes (mariage, fiançailles, circoncisions...) ; elles sont célébrées généralement à la tradition ghaïta, bendir et hadra. Et beaucoup d'autres ont changé de cap et préfèrent le moderne, allant jusqu'à la mixité : location des salles, troupes musicales, disk-jockey et autres. Nous avons dénombré, en une journée, durant la première semaine de septembre plus d'une vingtaine de mariages uniquement dans la capitale des monts des ksour. Nous avons pris part à deux mariages distincts, celui d'un infortuné et celui d'un fortuné, pour faire une distinction. B. Kouider, ouvrier-manœuvre de son état, habitant haï Bni-Waskout, un quartier populeux habité par les ruraux qui sont poussés à l'exode par la sécheresse. Kouider est aussi chargé d'une famille nombreuse laissée par son défunt père, et après avoir hérité de quelques moutons, il les a vendus pour célébrer son mariage. Sans condition aucune, sa mère a choisi sa nièce comme épouse à son fils (c'est-à-dire sa cousine), habitant sous la toile (kheima) au douar Tiloula. II a célébré son mariage à la ghaïta et bendir, à la danse locale «allaoui et nhari», et la «hadra» et «ahidouce» chez les femmes. Il était vêtu tout de blanc (burnous, turban, pantalon, bouboul).La mariée a rejoint sa nouvelle demeure dans un camion aménagé pour la circonstance. Pas de robe blanche, pas de cortège, pas de gâteaux, pas de plats aux pruneaux, pas de voyage de noce. Par contre, M. Kader, qui habite le quartier chic de la ville, sa femme, il l'a connue durant ses études supérieures, elle est la fille d'une famille très aisée. Leur mariage est célébré dans la modernité, dans une salle des fêtes, des invités de haute classe, groupe musical, disc-jokey, banquet, un très long cortège de voitures de luxe, une belle voiture a été décorée pour les mariés, des dizaines de plats, des gâteaux de toutes sortes. Kader était vêtu d'un costume 3 pièces bleu ciel. Voyage de noce programmé. Enfin, marions-nous aujourd'hui, pour le meilleur et pour le pire ? Sans doute très rare !Ce dicton de chez nous, fessif gâteaux ou fechta bougato (Mariage aux gâteaux en été, recours à l'avocat pour le divorce en hiver). Ce que nous n'espérons pas. Félicitations à tous les nouveaux mariés. B. Henine Un nouveau chef de Sûreté Le chef de la Sûreté de wilaya de Naâma, le divisionnaire de police, Mohammed Hassaïne, a procédé ce lundi 29 septembre à l'installation du nouveau chef de Sûreté de daïra de Aïn-Sefra, en la personne du commissaire Toufik Djoudi, en remplacement du commissaire Abdelkader Chérifi, muté pour assurer les mêmes fonctions dans la daïra de Sidi-Ali-Boussidi dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. Devant les autorités et les élus locaux, ainsi qu'un grand nombre de la société civile et la presse locale, qui ont assisté à la cérémonie d'installation, le premier responsable de la Sûreté de wilaya, a, dans une brève allocution, félicité le commissaire partant pour les efforts et l'immense travail qu'il a accompli durant son séjour au sein de la daïra de Aïn-Sefra, comme il a souhaité au nouveau responsable la bienvenue, le succès et la meilleure réussite dans sa nouvelle mission. B. H. HABITAT RURAL A MECHERIA Les 2 400 bénéficiaires connus Après un recours qui a duré plus d'une année, la liste des 2 400 bénéficiaires attendue impatiemment, constestée rappelons-le par une grande majorité des postulants au mois de juillet 2013, a enfin été rendue publique par la commission chargée d'étudier les dossiers des demandeurs de logements au niveau de la commune de Mécheria. Pour rappel, au mois de juillet 2013, le wali de la wilaya de Naâma a procédé à l'annulation de la liste des bénéficiaires source d'émeutes en ordonnant l'ouverture d'une enquête après que plusieurs citoyens qui devraient bénéficier de ce quota, ont finalement été remplacés nous dit-on par des «proches» de certains membres de l'APC de Mécheria, ce qui a mis le feu aux poudres et fait monter d'un cran la colère des manifestants durant une dure et pénible journée de carême (Ramadhan 2013), pour inciter les autorités à l'annulation de la liste et l'ouverture d'une enquête. Notons enfin que les différents programmes d'aide à l'habitat rural ont ciblé la quasi-totalité des fonctionnaires et des célibataires ; une formule qui a, en effet, atténué la pression sur le logement locatif (LSP-HLM). B. H. Relizane Une situation déplorable au marché couvert Le marché couvert du chef-lieu de la ville de Relizane, datant de l'ère coloniale, est dans une situation marquée par l'insalubrité dans l'enceinte dudit marché. Restructuré à coups de centaines de millions de centimes, un sacrifice financier consenti par la commune en lui consacrant presque la totalité des PCD il y a maintenant plus de 4 ans, le marché des fruits et légumes, complètement rénové depuis à peine quatre années par la commune de Relizane, avec le revêtement de toute son étendue et ses allées, connaît une situation déplorable. Cet acquis n'a pas été préservé, du fait de la négligence des vendeurs, non habitués et ceux de l'informel qui pousse comme des champignons à chaque fois, apparemment, à la gestion des déchets générés par le pourrissement d'une partie de la marchandise, lesquels sont jetés à plusieurs endroits réservés, en principe, pour le stockage des produits nouvellement arrivés et commercialisés. Cette habitude de créer des monticules de détritus aux alentours du marché et à proximité des étals, a créé d'autres situations plus gênantes, d'autant plus qu'il s'agit d'atteinte à l'environnement et à la santé publique. Les odeurs des produits décomposés abandonnés à même le sol rendent, évidemment, l'atmosphère nauséabonde et exécrable pour la clientèle, obligée de faire ses emplettes dans ce marché, n'ayant pas d'autre alternative. La responsabilité de l'APC n'est pas engagée du moment que c'est à l'adjudicataire du marché que revient la charge de nettoyer les lieux et d'assurer quotidiennement la collecte des déchets, et ce, conformément au cahier des charges qui accompagne l'adjudication du marché. Toutefois, le non-respect des clauses du contrat devra faire réagir les services municipaux, notamment le service d'hygiène communal, et ce, afin de préserver les citoyens de l'insalubrité de ce lieu public. A. Rahmane Aïn-Témouchent Les élèves des zones déshéritées de Béni-Saf sans transport scolaire De nombreux élèves habitant les zones éloignées de la ville de Béni-Saf se plaignent de l'absence du transport scolaire les menant vers leurs établissements, cette situation contraint ces scolarisés à parcourir six à sept kilomètres à pied pour leur déplacement quotidien de leurs localités vers la ville de Béni-Saf où ils fréquentent les établissements scolaires, notamment les élèves du troisième palier qui se voient souffrir le martyre pour rejoindre leurs écoles. Un problème qui affecte sérieusement leur assimilation pédagogique, ces jeunes lancent un appel aux responsables concernés pour résoudre ce problème en ce début de saison scolaire et avant la période des grandes pluies. S. B. Ouverture de l'année de la formation professionnelle à Oran Trois nouvelles spécialités pour cette année Depuis ce dimanche, jour d'ouverture de l'année de la formation professionnelle, pas moins de 9 510 stagiaires dont 3 260 inscrits en formation résidentielle ont été répartis à travers les 20 centres et instituts de formation que compte la wilaya d'Oran. Face à la demande, trois spécialités ont été inscrites à la formation, il s'agit du domaine du tourisme qui connaît un manque dans ses diverses spécialités, un constat observé au niveau des différents hôtels classés. L'environnement constitue un autre volet de la formation qui sera dispensé aux nouveaux inscrits qui s'intéressent à ce domaine qui connaît un regain d'intérêt, surtout depuis l'ouverture du bureau du R20 à Oran qui aspire à réaliser plusieurs projets dans ce cadre là. La main d'œuvre qualifiée sera certainement sollicitée. Le bâtiment quant à lui est plus que jamais en manque de personnel qualifié, avec les différents chantiers que compte Oran. Cette troisième spécialité est plus que jamais d'actualité.