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Bourse d'Alger
Le système de cotation devra être revu
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 10 - 2014

Le système de cotation à la Bourse d'Alger devra être revu. Les problèmes rencontrés par les exportateurs algériens dont le fabricant de jus NCA Rouiba, en Tunisie, pourraient trouver une solution rapidement.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)Lancée voilà une année, la cotation à la Bourse d'Alger de l'Action du fabricant de jus et boissons fruitées NCA Rouiba stagne actuellement. Une situation que le président de NCA Rouiba, Slim Othmani, qui présentait hier aux médias les performances de la société durant le premier semestre 2014, a clairement déploré.
Une cotation à « l'électrocardiogramme plat», qui s'explique par le manque d'intérêt des institutionnels nationaux (banques et établissements financiers), à l'exception notable de la compagnie d'assurances privée Alliance Assurances et de la banque BNP Paribas Algérie, qui comptent parmi les 1 800 détenteurs d'actions.
Impliquer davantage les institutionnels publics et étrangers
En ce sens, le président de NCA Rouiba appellera à l'implication effective, même sur la base d'«injonctions» des institutionnels notamment publics, mais aussi celle des étrangers. Et cela même si l'introduction en Bourse des étrangers reste contrainte, un texte réglementaire de la Banque d'Algérie pris en 2001 n'étant pas encore entré en vigueur car jamais signé, l'opportunité s'offre pourtant d'autoriser les divers établissements étrangers de participer dans le strict respect de la règle 49/51. Mais aussi Slim Othmani ne manquera pas de déplorer des «tentatives de déstabilisation» du titre NCA dont le cours stagne à 400 dinars et qui peine à s'apprécier. En ce sens, il estimera que le système de cotation actuel de la Bourse d'Alger «n'est pas un bon système» dans la mesure où il ne contribue pas à valoriser les entreprises qui réalisent des performances. Voire, il les «pénalise ». D'où la nécessité de revoir ce système de cotation, considérera le président de NCA.
Une sollicitude à laquelle le directeur général de la Bourse d'Alger, Yazid Benmouhoub, présent à la conférence de presse, à répondu positivement. Ainsi, le Dg de la Bourse indique que son institution «est en phase d'acquérir» un nouveau système d'information devant permettre la cotation en continu et qui s'inscrit dans le cadre du processus de réforme du marché financier.
La taxe de consommation tunisienne, un droit de douane déguisé !
D'autre part, Slim Othmani semble optimiste sur la résolution prochaine des problèmes que rencontrent les exportateurs algériens tels NCA Rouiba en Tunisie. Tenus de payer un droit de douane «déguisé», le droit de consommation de 25%, les exportateurs algériens se retrouvent cependant contraints de vendre mais à perte. «Pour un euro vendu, nous payons 25 centimes d'euro», indique le P-dg de NCA Rouiba dont les activités d'exportation en Tunisie ont démarré dès le printemps dernier et qui entend poursuivre cette exportation.
Comme les opérateurs algériens subissent une « concurrence déloyale » dans la mesure où les producteurs locaux (tunisiens) ne paient pas effectivement cette taxe. Une situation générée par l'ancien régime tunisien et à laquelle la mise en oeuvre de l'accord commercial préférentiel, en vigueur depuis le premier mars 2014 entre les deux pays, n'a pas remédié. Et une situation que Slim Othmani déplorera vivement, en considérant que sa persistance, au-delà d'un délai de 6 mois, risque de constituer un «échec», tant pour NCA que pour les autorités algériennes.
Des solutions en attentes
Toutefois, et dans la mesure où ces problèmes ont été soulevés à l'attention des autorités tunisiennes, notamment la ministre du Commerce, le président de NCA escompte que des solutions sont attendues. «Nous avons bon espoir que les choses s'améliorent», dira-t-il. Ce qui pourrait être abordé lors de la réunion de la commission mixte algéro-tunisienne, prévue vers la mi-octobre, indiquera Slim Othmani.
Il s'agirait éventuellement de ne pas supprimer ce droit de consommation mais de l'appliquer à tous les producteurs, notamment locaux, de manière tangible selon les desiderata de l'exécutif algérien. Comme il s'agira pour la Tunisie de lever certaines barrières non tarifaires, en reconnaissant la validité des documents de contrôle et de conformité émanant des instances algériennes.
Haro sur la forte pression fiscale
Par ailleurs, Slim Othmani considérera que les producteurs nationaux subissent tant la forte pression fiscale, une importante taxe sur l'activité professionnelle (TAP) et des droits d'enregistrements élevés, outre l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) qui pèsent sur la santé, la trésorerie des entreprises, que les redressements fiscaux récurrents mais aux motifs généralement infondés. En ce sens, le président de NCA Rouiba réitérera les revendications patronales relatives à la TAP.
Ce faisant, un système de cotation boursière, des difficultés à l'export et une forte pression fiscale qui ne permettent pas de valoriser les performances, les résultats financiers positifs de NCA Rouiba.
De bons résultats positifs en 2014
Or, des résultats positifs avérés pour l'entreprise pour le premier semestre 2014, avec un chiffre d'affaires en croissance par rapport au 1er semestre 2013 de 25% (atteignant les 3,4 milliards de dinars), avec une croissance des ventes du PET de 82%, une hausse du bénéfice d'exploitation de 74% (à 463 millions de dinars) et une expansion du résultat net de 228% à 134 millions de dinars.
Même si son endettement a atteint les 1,77 milliard de dinars à la fin du premier semestre 2014, voire de l'ordre de 3 milliards de dinars à la fin de l'année, NCA Rouiba bénéficie d'une situation financière encourageante et a même engagé des investissements en termes d'extension des capacités de production, avec l'acquisition d'un site mitoyen et d'équipements pour un montant d'investissements de l'ordre de 22 millions d'euros en 2014.
Comme il s'agit de la consolidation de l'effectif avec le recrutement opéré de 80 employés qui s'ajoutent aux 550 en poste et pour lesquels un nouveau système de rémunération (El Baraka), basé sur les performances réalisées (l'employé qui travaille plus et qui est plus performant est rémunéré davantage, sur la base des résultats superexcédentaires) a été impulsé.


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