Le huitième anniversaire de l'assassinat, dans la nuit du 12 octobre 2006, à Aïn-Zaouia, par un groupe de terroristes, de Rabah Aïssat a été célébré par le FFS. Une foule nombreuse, constituée principalement de militants, d'élus et de cadres locaux et nationaux de ce parti et des membres de la famille du défunt, a pris part à cette cérémonie du souvenir et de recueillement à la mémoire de l'ex-P/APW dont la mémoire, les valeurs et les qualités de militant et de l'élu modèle ont été saluées par les différents responsables et élus du parti d'Aït Ahmed qui se sont, par ailleurs, recueillis et ont déposé des gerbes de fleurs sur la tombe de l'ex-P/APW. Cette commémoration a été l'occasion d'un autre hommage rendu aux vétérans du FFS, ces militants pour lesquels le parti revendique toujours la reconnaissance d'un statut de martyrs pour ces derniers. Des diplômes de reconnaissance ont été remis à sept d'entre ces militants issus de la commune de Aïn-Zaouia, lors d'une cérémonie qui a été organisée au niveau de la Maison de jeunes de la localité. Une opportunité pour Ali Laskri, membre de la direction collégiale du FFS de réitérer les principes et les préconisations du FFS pour le dépassement des blocages politiques actuels que connaît le pays. Des blocages qui peuvent être dépassés par l'adoption du principe du consensus national préconisé par le FFS. Le consensus national qui prévalait en 1954 et durant la Révolution a été rompu après l'indépendance, selon l'ex-premier secrétaire du Front des forces socialistes. Un parti qui n'entrevoit pas de solution à travers une simple rotation de personnes au pouvoir, une vision qui privilégie la succession pour la succession mais par l'instauration d'une véritable alternative démocratique, selon A. Laskri, pour qui le choix du principe du consensus que préconise et autour duquel le FFS cherche à faire adopter par l'ensemble des acteurs qui animent la vie politique nationale, pouvoir y compris, s'inspire des fondement de la Révolution et des valeurs de la société algérienne. «Nous avons toujours milité pour une Assemblée constituante et l'organisation d'une conférence nationale négociée qui devra être souveraine», rappellera le membre du directoire national du FFS, pour qui le contexte géopolitique et les foyers de conflits qui sont en activité au niveau de nos frontières est et sahélo-sahariennes constitue une source d'inquiétude. «En regardant autour de nous, on voit que les contextes, régional et international, ont changé (...) Il est temps de renforcer la cohésion et la sauvegarde de nos frontières. Les enjeux sont multiples et nombreux», avertira Ali Laskri, qui reviendra sur ce qui appellera le credo du FFS, selon lequel la solution au blocage politique actuel ne viendra, par le recours, à un simple jeu de chaises musicales au sommet de l'Etat mais en inscrivant l'Algérie dans une véritable perspective démocratique.