Une appréciable augmentation de la production apicole a été enregistrée dans la wilaya de Annaba durant la collecte de miel pour la campagne 2013-2014. Cette augmentation est passée de 780 quintaux de miel en 2012/2013 à 810 quintaux en 2013-2014, soit quelque 30 quintaux de miel en plus. Ce résultat a été atteint grâce aux efforts déployés par les apiculteurs de la wilaya qui ont notamment adopté des méthodes plus modernes dans l'exploitation de leurs ruches. A cela s'ajoute l'accompagnement des apiculteurs par la Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya. A ce propos, le chef de service de la production agricole à la DSA de Annaba, Mohamed Samir Gouasmia, mentionne le soutien consenti par l'Etat pour le développement de cette activité notamment par la distribution de centaines de ruches supplémentaires ou du renouvellement de celles abimées par les intempéries, la mobilisation de moyens de lutte contre les maladies qui affectent le cheptel apicole mais aussi les conseils attribués aux apiculteurs pour une bonne exploitation de leurs ruches. De ce fait, le rendement moyen de la wilaya en miel a atteint les 8 kilogrammes par ruche et il y a des pics où l'on a enregistré jusqu'à 20 kilogrammes de miel par ruche lors de la présente campagne, en dépit des mauvaises conditions climatiques qui influent négativement sur les rendements, selon la même source. D'à peine 16.000 ruches en 2009, celles-ci sont passées à 19 000 en 2014. L'apiculture dans la wilaya de Annaba ne cesse ces dernières années d'intéresser les gens des zones rurales, principalement montagneuses. Le chef du service agricole de la DSA fait part d'un véritable engouement pour cette filière, affirmant qu'elle arrive en tête des demandes introduites à la Direction des services agricoles de Annaba par les fellahs intéressés par un soutien de l'Etat. «Ces deux dernières années, nous avons distribué, dans le cadre du Fonds national de développement agricole (FNDA), quelque 1 200 ruches et il reste encore quelques demandes à satisfaire», a-t-il indiqué. Lors de la récente Journée nationale de vulgarisation agricole tenue au siège de la Direction des services agricoles, nous avons effectivement constaté le nombre important de jeunes apiculteurs des deux sexes, tant en termes d'élevage que dans la commercialisation. La plupart se sont investis dans le cadre du dispositif de soutien aux jeunes, de l'Etat à travers l'Ansej. Et pour cause, l'apiculture constitue un créneau porteur. L'argument avancé à ce propos porte sur le prix du miel variant entre 3 000 et 5 000 dinars le kilogramme. Et il existe une fluctuation à la hausse lorsqu'il s'agit de miel très demandé pour ses bienfaits hautement curatifs. A. Bouacha Guelma Les commerçants squatteurs d'espaces gênent les riverains En filigrane de cet énième appel adressé aux autorités compétentes, riverains et usagers des principales artères du centre-ville déplorent la montée de l'incivilité de certains commerçants de Guelma, particulièrement visible dans les rues d'Announa, Athmane-Meddour, SNP, Abdelhakim... Ils pourrissent le cadre de vie des Guelmis en s'adonnant à ce «désordre». Les trottoirs et même la chaussée de la ville sont envahis par des marchandises, des cageots, des escabeaux, des fours tourne-broches; des comportements qui foisonnent et qui privent les riverains des espaces qui leur sont réservés. Il s'agit d'un fléau qui n'arrête pas d'aller crescendo, pratiquement dans toutes les villes de la wilaya. L'environnement urbain des cités se trouve aujourd'hui fortement affecté par ce développement commercial anarchique qui offre aux passants un spectacle désolant. La situation ne cesse de prendre des proportions alarmantes, surtout que ces derniers temps, même la chaussée n'est pas épargnée par ce fléau dont l'ampleur devient de plus en plus inquiétante. Tous les moyens pouvant servir d'obstacles pour empêcher les automobilistes désirant se garer dans les parages sont employés par ces commerçants non consciencieux, qui imposent leur diktat. Ces derniers installent des chaises, des caisses vides, des motos et parfois même des pierres sur la chaussée, pour empêcher tout stationnement de véhicules. A leurs risques et périls, les piétons sont contraints de se faufiler entre les voitures pour traverser la route ; un gâchis qui atteint son paroxysme à la rue d'Announa et au boulevard Souidani-Boudjemâa, l'une des principales artères du centre-ville, où les stationnements en deuxième position font loi. A cela s'ajoute le désordre provoqué par les très grands bus de l'entreprise communale de transport, qui se permettent de garer n'importe comment, sans pour autant se soucier des différents désagréments qui peuvent en résulter. La situation est désormais incontrôlable. En attendant des mesures salvatrices pour mettre un terme à tous ces abus, les Guelmis prennent leur mal en patience. Noureddine Guergour Mila Un nouveau directeur pour le Centre universitaire Accompagné des autorités locales, le directeur des ressources humaines au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé, ce mercredi 15 octobre, à l'installation officielle du nouveau directeur du centre de Mila. Ainsi, le professeur Abdelwahab Chemame, ancien vice-recteur chargé de la pédagogie et directeur du laboratoire de recherche à l'université Mentouri de Constantine, a pris la relève du professeur Ali Boukaroura, en poste depuis l'ouverture de ce centre en 2008-2009. Ce dernier, qui est à féliciter pour avoir fait démarrer ce temple du savoir, traîne malheureusement une mauvaise réputation parmi son entourage et tout le staff pédagogique qui l'a accompagné durant toutes ces années, à savoir, son aversion et sa répulsion à tout ce qui est regroupements et débats scientifiques, puisque très rares étaient les colloques, séminaires ou rencontres scientifiques et de savoir qui ont été organisés sous son règne, et c'est paradoxal avec la mission de ce temple et de tout son encadrement. Avec ce changement à la tête du centre, tous les espoirs sont désormais permis et, le nouveau directeur va être sûrement jugé, en premier, sur ce volet-là parmi ses innombrables missions ! Abdelmadjid M'haïmoud Environnement Des communes isolées de Batna bénéficient de nouveaux équipements Des équipements motorisés flambant neufs, en l'occurrence 18 camions à benne-tasseuse et 12 véhicules à nacelle pour l'éclairage public ont été distribués, vendredi, à des communes isolées et manquant de moyens dans la wilaya de Batna, a-t-on constaté. Une cérémonie symbolique a été organisée pour la circonstance dans l'enceinte du parc de maintenance de la commune de Djerma, en présence des présidents des assemblées populaires communales bénéficiaires de cette action, parmi lesquelles Theniet El Abed, Menaâ et Bouzina, donnant lieu à la remise des clés des engins attribués. Le directeur de l'administration locale (DAL), Moussa Maâzouzi, a indiqué à l'APS, en marge de la cérémonie, que les équipements distribués, financés à hauteur de 440 millions de dinars puisés sur budget de la wilaya, représentent «la première tranche d'un vaste programme de renforcement des moyens des communes». Un programme qui donnera «très prochainement» lieu à la distribution de 12 autres camions à benne-tasseuse, d'une capacité de 5 tonnes». Le secrétaire général de la wilaya, Ahmed Chouani, a appelé les présidents des APC à utiliser rationnellement ce nouveau matériel et à en assurer l'entretien. APS Jijel Attribution de plus de 1 600 logements sociaux avant la fin de l'année Un total de 1 610 logements publics locatifs (LPL) sera attribué durant le dernier trimestre de l'année en cours dans la wilaya de Jijel, a-t-on appris, vendredi, auprès des services de la wilaya. Le nombre de logements à distribuer à travers 11 communes de la wilaya de Jijel a été décidé lors d'une réunion présidée par le wali, Ali Bedrici, en présence des chefs de daïra et des directeurs concernés, a-t-on indiqué. Lors de cette rencontre, le chef de l'exécutif de la wilaya a instruit les responsables présents à l'effet de prendre toutes les mesures nécessaires pour l'attribution de ces logements dans les délais fixés. Un ensemble de 380 LPL, dont 85 pour la résorption de l'habitat précaire, a été distribué dans 7 communes de la wilaya depuis le mois de janvier dernier, a-t-on rappelé, soulignant que près de 2 000 unités auront été attribuées durant l'année en cours.