C'est le souci récurrent de ce lieu dangereux, et si les autorités ne font pas quelque chose rapidement, on va vers une situation confuse, selon les usagers de la route. La situation est plus précisément la suivante : depuis l'ouverture de la nouvelle gare routière, le flux des automobilistes de passage à ce sens giratoire a plus qu'augmenté, les véhicules allant vers les quatre axes routiers de grande circulation respectent de moins en moins la priorité du code de la route et à cela il faut ajouter l'inattention de plus en plus grandissante des conducteurs, souvent distraits. Il n'y a qu'à voir le nombre de collisions, parfois évitées de justesse, dans la journée, à ce carrefour dangereux. A signaler aussi des comportements violents au volant, c'est-à-dire à celui qui voudra passer le premier alors que la priorité est à droite. Il y a aussi trop de conducteurs qui se font piéger en voyant une voiture venir au dernier moment sans pour autant utiliser les clignotants. Les passages piétons n'existent pas, alors qu'il y a des personnes âgées, des enfants qui traversent rapidement, de peur d'être fauchés par un véhicule. Il y a même des bus sortant de la gare et qui stationnent au rond-point pour «arracher» des clients gênant ainsi la circulation. Les bonnes intentions sont parfois les pires remèdes, le carrefour, connu pour son imposante stèle de l'émir Abdelkader, a été déboulonné pour en construire, dit-on, un nouveau jet d'eau avec jardin et bancs publics, projet qui, après quelques mois de travaux, a été annulé pour prévoir, enfin, la construction d'une trémie. Cette nouvelle initiative de bonne volonté, prise par le nouveau chef de l'exécutif, est vivement applaudie par les automobilistes et les riverains de la cité Benmadjahri, en terme de sécurité routière. Il serait plus constructif de présenter des idées qui vont dans le sens de la sécurité des usagers de la route et des piétons, en instruisant par exemple la police de circulation qui doit réguler le flux des automobilistes du matin au soir. Allons messieurs les décideurs, architectes et techniciens, un peu de courage et à vos planches à dessin, il est urgent de remédier à cette grosse lacune. Faites juste un petit tour dans ces lieux et vous aurez rapidement le tournis. A. B. Université Un renfort de 113 maîtres-assistants et 38 professeurs assistants hospitalo-universitaires L'université Abdelhamid-Ibn-Badis de Mostaganem a été renforcée par 113 maîtres-assistants dans différentes spécialités et 38 professeurs assistants hospitalo-universitaires, a-t-on appris lundi de son recteur. Cet établissement de l'enseignement supérieur s'est également doté cette année d'une école supérieure d'enseignants accueillant 300 étudiants et une école préparatoire en sciences de la nature et vie (200 étudiants), a indiqué M. Belhakem Mustapha dans une allocution d'ouverture de l'année universitaire 2014-2015. Un projet de plateforme technique d'analyses physico-chimiques a été lancé dernièrement et l'étude du projet de réalisation d'un centre d'aquaculture a été achevée, a-t-il déclaré. L'université Abdelhamid-Ibn-Badis a accueilli, à l'actuelle rentrée universitaire, 4 654 nouveaux étudiants, atteignant un effectif global de 26 100 étudiants, selon le même responsable. L'année universitaire précédente a vu la sortie de plus de 6 000 diplômés dans les deux systèmes (classique et LMD), ainsi que la soutenance de 51 thèses de master et 52 de doctorat. M. Belhakem a appelé, lors de la cérémonie d'ouverture à laquelle ont assisté des autorités de wilaya et la famille universitaire, à la coopération et la consultation pour parachever les réformes de l'enseignement supérieur et élever le niveau de formation pour l'adapter aux exigences du modernisme. Par ailleurs, il a signalé l'attribution dernièrement d'un premier lot de 50 logements aux enseignants universitaires, en attendant la distribution prochaine d'un lot similaire dans le cadre d'un programme global de 205 logements, annonçant que le secteur a bénéficié d'un quota supplémentaire de 20 logements. L'université de Mostaganem dispose de 8 facultés, d'un institut d'éducation physique et sportive, de deux nouvelles écoles et de sept résidences d'une capacité d'accueil de 15.948 lits. APS Relizane Engouement pour les locaux commerciaux Entamés depuis près de deux ans, les locaux professionnels dont a bénéficié la wilaya de Relizane, dans le cadre des 100 locaux par commune, contenus dans le programme présidentiel, ont connu des hauts et des bas dans leur réalisation. Dès le début de l'opération, le choix des terrains d'assiette a suscité moult remous aussi bien parmi les élus qui ne savaient pas où les implanter que parmi les éventuels bénéficiaires, une fois le choix des terrains arrêté. Même leur dénomination a donné lieu à diverses interprétations puisqu'à chaque fois que quelqu'un les évoquait en les qualifiant de commerciaux, il était vite rappelé à l'ordre par les divers responsables : ce sont des locaux professionnels destinés aux nouveaux diplômés et à ceux qui ont suivi une formation. Ainsi, pour bénéficier d'un local, il fallait présenter une profession à exercer, le commerce dans tous ses états étant banni. Il a fallu beaucoup de patience et d'ingéniosité aux élus et aux commis de l'Etat à différents niveaux pour expliquer aux jeunes l'obligation qui leur était faite d'exercer une profession pour prétendre à un local. Le wali de Relizane par intérim multiplie ses visites sur les différents chantiers afin d'apporter les correctifs nécessaires et surtout insuffler un regain d'activité dans certains chantiers pratiquement à l'arrêt. Ainsi et après plusieurs mois de flottement, le projet commence à intéresser les jeunes qui affichent plus d'engouement de jour en jour, mais ils se sont inquiétés à cause de certaines banques qui ne jouent pas le jeu et causent un retard certain dans le lancement de beaucoup de projets. A. Rahmane Aïn-témouchent 4,800 millions de DA pour en finir avec les points noirs dans les réseaux d'assainissement Dans le but d'en finir avec les points noirs et les insuffisances constatées dans les réseaux d'assainissement sanitaires à travers le territoire de la wilaya, il a été consacré un montant de 4,8 millions de dinars pour financer 9 opérations. À l'instar du raccordement du réseau d'assainissement de Sidi Ben-Adda à la station d'épuration du chef-lieu de wilaya, en tenant compte de l'équipement de la station de pompage des eaux usées d'un montant de 500 millions de centimes, ainsi que le raccordement du réseau d'assainissement des centres de M'saïd et El-Houaoura avec la Step de Bouzedjar et une opération similaire dans la commune de Chaâbet El-Leham, avec la réalisation d'un groupement des eaux usées à Aïn El-Arba pour l'acheminer vers la retenue naturelle de Sidi-Safi ainsi que du prolongement du groupement des eaux usées de Aïn El-Beida à Hammam Bou-Hadjar pour un montant de 300 millions de centimes ; il est à noter qu'un groupement de collecte des eaux de pluies et de ruisselllements a été réalisé dans la commune d'El-Amria pour le même montant. Un montant complémentaire a été consacré pour la réalisation de deux projets qui entrent dans le cadre du programme de l'année en cours qui est consacré aux réseaux d'assainissement des eaux usées dans les huit daïras de la wilaya pour un montant de 2 milliards de centimes. Tous ces travaux s'effectuent à un moment où les responsables concernés s'attèlent à effectuer des opérations de curage et d'entretien des oueds de la wilaya à l'image de Oued Senane et de l'Emir Abdelkader en attendant l'achèvement de celui de Oued Sebbah ;ainsi que les opérations de réhabilitation des réseaux de l'eau potable (AEP) et la réparation de toutes les fuites d'eau pour pouvoir approvisionner le citoyen d'une quantité d'eau de 250 litres par jour à un moment où il n'avait que 80 litres par jour dans un passé récent.