Les propriétaires de fusils de chasse de la wilaya de Béjaïa sont revenus à la charge dans la journée d'hier, à travers un rassemblement observé devant le siège de la wilaya pour réclamer la restitution de leurs armes. Comme pour les précédents regroupements, les protestataires étaient nombreux à se donner rendez-vous pour une énième manifestation afin de réitérer leur principale revendication, à savoir la restitution de leurs armes confisquées dans le cadre de la lutte antiterroriste au début des années 1990. Selon des protestataires, environ 1 500 propriétaires de fusils attendent toujours la restitution de leurs armes à travers la wilaya de Béjaïa. «Cela fait deux décennies que les autorités nous ont confisqué nos fusils. Nous avons vainement fourni des dossiers, mais à chaque fois, c'est le même calvaire. Pourtant la question des fusils confisqués a été tranchée par le ministre de l'Intérieur, qui a annoncé devant le Conseil de la nation que toutes les armes confisquées seront restituées à leurs propriétaires», a déploré un membre de la coordination de wilaya des propriétaires de fusils. A. Kersani Saisie de 3 conteneurs de machines à confectionner des couettes au port Les services de la douane de Béjaïa ont procédé à la saisie de trois conteneurs de 24 machines à confectionner des couettes importées de Chine ces derniers jours. La marchandise surfacturée à plus de 2 millions d'euros, soit environ 25 milliards de centimes, a été importée par un investisseur dans le cadre du programme Andi. Le pot aux roses a été découvert par les services de la direction générale des douanes, qui ont constaté une grave surfacturation de la marchandise importée, indique une source douanière. A. K. Bouira Des villageois ferment le siège de l'APC de Taghzout Plusieurs dizaines de citoyens du village Thizouthar, situé au nord de la commune de Taghzout, à 10 kilomètres au nord-est de Bouira, ont procédé, hier, à la fermeture du siège de leur APC pour protester contre les conditions lamentables dans lesquelles patauge le village. D'après l'un de ces protestataires, la route qui mène vers ce village sur une distance de 2,5 kilomètres du chef-lieu sur une pente abrupte, se dégrade chaque année surtout avec l'érosion causée par les eaux pluviales. D'après ces villageois, en 2009, une entreprise de travaux publics a entamé les travaux de réfection de cette route mais, à mi-chemin, elle a abandonné les travaux et depuis, la route ne fait que se dégrader de plus en plus sans que les responsables ne fassent quoi que ce soit pour obliger cette entreprise à poursuivre ses travaux ou faire appel à une autre société pour la reprise et l'achèvement des travaux. Outre l'état lamentable de cette route, le manque d'assainissement au niveau du village est également évoqué par ces villageois qui voulaient, par leur action, alerter les pouvoirs publics sur leurs conditions de vie. Y. Y. BOUMERDÈS Des restaurateurs ambulants non autorisés bénéficient de crédits Ansej Les jeunes bénéficiaires des crédits Ansej dans la filière de la restauration ambulante rencontrent des difficultés pour s'installer, travailler et rentabiliser les crédits que l'Etat leur accorde. L'un d'eux a bénéficié d'un crédit de 300 000.000 de centimes mais depuis juin 2013 il tourne en rond, faute de cette autorisation de la part de l'APC de Boumerdès pour s'installer dans un endroit où, assure-t-il, il ne gênera personne. Ce n'est malheureusement pas le seul cas. Pourtant ces jeunes, autorisés par l'Etat à travers le financement des projets, répondent aux obligations d'hygiène publique. Par ailleurs, comment se fait-il que d'énormes espaces publics sont indument occupés par un grand transporteur qui gare ses bus aux abords des facultés de la ville de Boumerdès et qu'un petit 20 m2 est refusé à un jeune de la ville qui a une fonction légalisée par l'administration ? De plus, des restaurateurs clandestins se sont installés en ville, dans certains cas sur des trottoirs, alors qu'on fait courir un jeune qui veut travailler dans la légalité. Abachi L. M'sila 2 morts et 5 blessés dans deux accidents de la route Les services de la Protection civile ont enregistré, hier matin, un grave accident de la route survenu à 6h 10mn à proximité de Mezrir, une localité rurale située à quelques encablures au sud de la ville de M'sila où un camion-tracteur de marque Volvo a heurté deux véhicules légers, une Renault-Clio et un taxi de marque Peugeot 504, assurant le transport des voyageurs inter-urbains. Celle-ci a été coupée en deux suite à l'ampleur du choc,engendrant 2 morts, l'un âgé de 28 ans et l'autre de 35 ans et deux autres sont dans un état critique. Toutes les victimes ont été transférées par les services de la Protection civile à l'hôpital Zehraoui de M'sila. A signaler que les sapeurs-pompiers sont intervenus dans un autre accident survenu, avant-hier, dans la nouvelle zone d'activité à la sortie sud de la ville du chef-lieu, pour secourir deux enfants âgés de deux ans et leur père âgé de 24 ans, victimes d'un dérapage de leur véhicule, une Renault 19, qui a quitté la chaussée, leur provoquant des lésions, avant de les évacuer aux services des urgences de l'hôpital de M'sila. les services de sécurité ont déclenché une enquête pour déterminer les causes de ces deux graves accidents. A. Laïdi Miliana Les agresseurs d'un couple arrêtés et écroués Le 1er octobre dernier, un couple qui venait de quitter l'hôpital de Miliana rentrait tranquillement au domicile familial, sis à Zougala, le quartier sud de la commune, et ce, en empruntant un chemin de traverse qui part d'une porte aménagée dans les remparts et relie la RN B à Zougala, en passant par les innombrables jardins en terrasses, un parcours qui n'est connu et emprunté que par les habitués de la région. Selon des sources locales dignes de foi, le couple, confiant, arpentait les dédales des sentiers quant, à un tournant, il est arrêté par deux individus, agressé sous la menace d'armes blanches et molesté de tout ce qu'il avait sur lui, par les deux malfrats qui, une fois leur forfait perpétré, ont pris la fuite. Après que le chef de famille ait déposé une plainte, toujours selon notre source, la brigade de gendarmerie se saisit de l'affaire, ouvre une enquête et entreprend des investigations qui auront duré deux semaines, n'ayant au départ que de vagues signalements et des descriptions faites par les victimes. Les recherches ont pris du temps certes, mais elles ont fini par aboutir. Les deux individus ont pu être identifiés et interpellés au début de la semaine en cours. Les biens dont se sont accaparés les agresseurs ont été récupérés. Déférés devant le parquet de Miliana, les deux individus âgés entre 20 et 25 ans et résidant à Miliana, après avoir été entendus par le procureur de la République, ont été écroués. La nouvelle de l'arrestation de ces deux individus n'a pas manqué d'être accueillie avec soulagement et satisfaction par les paisibles citoyens de la localité.