Intervenant hier sur les ondes de la radio chaîne III, Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif de la promotion de la PME, a assuré qu'il était urgent de booster la production nationale et créer des entreprises. «Il est important de revoir la copie pour arriver à l'investissement tant attendu», a déclaré l'invité de la radio. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour Zaïm Bensaci, il s'agit de l'étape de la dernière chance pour l'économie nationale. Selon lui, il est nécessaire de prendre des mesures applicables sur le terrain. «Il faudrait que l'Etat soit souverain et régulateur, et laisser les opérateurs faire leur choix quant à leur implication dans les domaines choisis. Il faudrait que chacun soit dans son rôle et l'Etat doit respecter le sien», a déclaré Zaïm Bensaci. Selon lui, le cadre de concertation doit être aussi permanent. Il appellera aussi à ce que les organisations patrimoniales participent à la commission finances au niveau de l'APN pour participer à la confection de la loi de finances. L'intervenant rappellera aussi l'importance des incitations, notamment dans l'accès au foncier et aux crédits. «Il est nécessaire d'en finir avec la bureaucratie qui mine et mettre fin à la discrimination publique et privée, du côté de l'entreprise, un changement dans le cadre de la gestion doit se faire», a assuré l'invité de la radio chaîne III. Pour ce dernier, les entreprises algériennes ne sont pas prêtes à relever le défi de l'accession à l'OMC notamment. «Nos entreprises ne sont pas prêtes à relever ces défis, et pour arriver à la compétitivité, il faut un changement pour être compétitif. Il y a beaucoup de mesures à prendre, il faut que l‘Etat se rende compte que nous devons sortir de cette situation difficile», a déclaré Zaïm Bensaci. Pour ce dernier, le développement local est incontournable. Il appellera aussi à ce que les universités forment dans les spécialités recherchées par les entreprises. Il mettra ainsi l'accent sur le manque d'instituts spécialisés.