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Le Soir du Centre SA DISPARITION EN 2013 A DEFRAYE LA CHRONIQUE ET JETE L'EMOI DANS TOUTE LA WILAYA DE BOUMERDÈS
Le cadavre de Zineddine retrouvé à proximité du domicile parental
Le cadavre de Zineddine Tobbal, disparu, début août 2013, à l'âge de 6 ans, a été retrouvé mercredi à environ une centaine de mètres du domicile familial, au quartier populaire de Tribou, dans la périphérie ouest de la ville de Thénia (ex-Ménerville), au centre de la wilaya de Boumerdès. C'est un citoyen qui travaillait à déblayer un endroit qui a fait cette macabre découverte. Ce dernier a immédiatement alerté les services de sécurité. Le procureur de la circonscription judiciaire dont dépend Thénia s'est déplacé sur les lieux pour faire le premier constat. Selon une source locale, le cadavre du petit Zineddine aurait été recouvert d'un habit qui appartiendrait à un membre de sa famille. Cependant, cette information n'a pas encore été confirmée par une autorité sécuritaire. Pour rappel, la disparition de l'enfant a été constatée le 3 août 2013. Survenue dans un contexte stressant pour la population qui était hantée par le drame de Constantine et des enlèvements ou tentatives d'enlèvements d'enfants dans la wilaya de Boumerdès, la disparition de Zineddine, juste à la veille de l'Aïd Esseghir, avait jeté un grand émoi au sein de la population de la région de l'Est algérois et mis sur les dents policiers et gendarmes de la région. D'ailleurs, la presse a suivi de près ce drame. A l'époque, les parents avec qui nous avions discuté, montraient du doigt les grands-parents de leur enfant. Le père, Mourad 45 ans, mécanicien de son état, n'avait pas nié l'existence de tiraillements familiaux. Il était quasiment certain que son enfant a été enlevé par un de ses proches. «Je suis sûr, à 70%, que mon enfant est entre les mains d'un membre de la famille», nous avait-il déclaré. La maman était moins catégorique. «Mon enfant a été enlevé par des gens qui n'ont pas de compassion dans leur cœur. J'ai des craintes pour lui.» Par ailleurs, pendant plusieurs jours, le père et la mère avaient multiplié les actions de recherches. Le portrait de l'enfant avait été publié par tous les organes de presse et son affichette avait circulé dans toutes les villes à l'est d'Alger. De leur côté, les policiers avaient exploité toutes les pistes allant de la simple fugue à l'enlèvement par les réseaux de la mendicité ou ceux des trafics d'organes. Ils n'avaient pas non plus exclu la thèse du crime à l'intérieur de la famille. La découverte du corps va certainement relancer l'enquête, un résultat est attendu à brève échéance. Les policiers ont maintenant leurs hypothèses et de forts soupçons mais ils attendent les expertises, qui sont en cours, pour s'avancer sur un terrain miné. «Nos convictions et nos soupçons ne suffisent pas à confronter un ou plusieurs criminels à leur forfait. Ce sont les expertises et les preuves irréfutables qui le feront», nous confiera un officier au sujet de cette pénible affaire. Ce dernier pense que ce monstrueux crime sera très rapidement élucidé. Abachi L. Le chef de la 1re région de la gendarmerie installe le nouveau chef du groupement Le général Aïssa Bidel, commandant en chef de la 1ère région de la Gendarmerie nationale (GN), basée à Blida, a effectué, jeudi, une visite dans la wilaya de Boumerdès. Au niveau du siège du groupement de la gendarmerie de Boumerdès, le général a présidé la cérémonie d'installation du lieutenant-colonel Sadaoui Nehira dans ses nouvelles fonctions de chef du groupement de Boumerdès. La cérémonie s'est déroulée en présence du wali, Kamel Abbès, du nouveau procureur général de la cour de Boumerdès et des hauts responsables locaux de l'Armée, la Police, le DRS et des autorités civiles. Dans une brève prise de parole, le général Bidel recommande à son subalterne : «Je vous demande d'utiliser tous les moyens humains et matériels qui sont mis à votre disposition, de rechercher la collaboration des autorités civiles et militaires et particulièrement, celle des citoyens, pour veiller de la manière la plus efficiente sur la sécurité des personnes et des biens dans votre wilaya.» Le lieutenant-colonel Nehira, qui fait partie d'une nouvelle génération de hauts gradés de la gendarmerie, occupait un poste similaire dans la wilaya de Aïn Defla avant sa mutation à Boumerdès. A l'issue de cette cérémonie, le général et le wali, accompagnés des autres responsables, se sont dirigés vers Khemis El Khechna pour inaugurer le nouveau siège de la brigade locale où une partie des bâtiments est réservée à la compagnie qui chapeaute les 5 communes de tout l'ouest de la wilaya de Boumerdès. Questionné sur l'absence de ce corps de sécurité dans 4 communes de la wilaya de Boumerdès — Ammal, Timezrit, Ouled-Aïssa et Afir —, le chef de la 1ère région de la GN estime que 87% du territoire de la wilaya est couvert «de plus, dira-t-il, les brigades limitrophes de ces 4 communes prennent en charge l'aspect sécuritaire. Ceci dit, ce n'est pas une raison pour ne pas implanter des brigades dans ces municipalités. Un programme est, à ce propos, en cours de réalisation.» Il est vrai que les communes en question sont, au plan démographique, modestes. La population globale des 4 municipalités dépasse à peine les 40 000 habitants. Mais les citoyens de ces localités situées sur le piémont, donc enclavées, voient les choses autrement. Ils ne manquent, en effet, aucune rencontre avec les responsables régionaux pour exiger la présence constante des gendarmes dans leurs communes. Au retour au chef-lieu de la wilaya, le général et les responsables qui l'accompagnaient ont rendu visite aux gendarmes de la compagnie de Boumerdès-ville. Au cours de cette halte conviviale, le général s'est momentanément délesté de son armure de parfait militaire pour engager une conversation tout à fait amicale avec les confrères présents, sur les relations entre journalistes et sécurité. A. L. BLIDA Partenariat avec des experts coréens pour le traitement des déchets ménagers Une délégation coréenne, spécialisée dans le traitement des déchets ménagers, a été l'invitée, jeudi dernier, de la ville des Roses, dans le cadre d'un partenariat d'échange de savoir et d'expérience, dans le domaine des déchets ménagers. Ainsi, cette visite technique, qui s'inscrit dans la perspective d'un schéma directeur ayant pour objectif de trouver les solutions adéquates pour un meilleur cadre de vie dans la wilaya de Blida, fait suite à un accord signé au mois de mars dernier entre le ministère algérien de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement et celui de la Corée du Sud. Celui-ci vise à améliorer les conditions du citoyen, et ce, à travers la résolution de la question liée à l'enlèvement et le traitement des déchets. Il est à noter que cette délégation a été prise en charge par l'Agence nationale des déchets, dont les cadres de cette dernière l'ont accompagnée dans la ville des Roses où une émission radiophonique leur a été consacrée par la radio de Blida. Dans cette perspective, les Coréens ont révélé l'objectif pour lequel ils sont venus à Blida, à savoir, mettre au service de leurs collègues algériens leur savoir-faire, notamment dans le domaine des technologies nouvelles dans le cadre de la gestion des déchets solides et ménagers. Pour ces derniers déchets, les Coréens ont fait preuve d'un savoir pointu en matière de transformation pour qu'ils soient réutilisés, comme dans le cas des batteries de voitures ou des lampes qui sont jetées après leur utilisation. Pour le directeur de l'AND, des partenariats avec d'autres pays sont en cours d'achèvement, comme celui qui sera signé prochainement avec une société du comité européen. Ces partenariats visent à préserver l'environnement avec de nouvelles technologies. A noter, enfin, que le ministère algérien de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, a pris dans le cadre de cette expérience, deux villes pilotes que sont Blida et Bordj-Bou-Arréridj. M. B. KOLEA Neutralisation d'une bande de voleurs de câbles électriques La cellule de communication de la police de la wilaya de Tipasa a rendu public un communiqué faisant état du démantèlement d'une bande de voleurs de câbles électriques. Les malfaiteurs ont été appréhendés de nuit par une patrouille de la police de Koléa, qui a intercepté des personnes, aux habits trempés et remplis de boue, qui émergeaient d'une canalisation destinée à abriter le passage de gros câbles de télécommunications téléphoniques. Armés de scies et de barres de fer, les suspects ont été pris la main dans le sac ; ils s'affairaient à découper et à tirer les câbles hors des canalisations. Le lieu du vol, situé à l'intersection des routes Koléa-Bou Ismaïl, semblait isolé, car il desservait en connexion Internet et en téléphone. les localités de Chaïba et Chaïg, situées à cinq kilomètres de Koléa Les suspects, originaires de la ville de Fouka et dont la moyenne d'âge est de 29 ans ont été déférés auprès du procureur de la République, près la cour de Koléa, et ont été appréhendés et placés sous mandat de dépôt. Houari Larbi M'sila La gendarmerie arrête un fabricant d'armes à feu Les éléments de la compagnie de la Gendarmerie nationale de la daïra de Aïn-El Melh sont arrivés à dévoiler, durant la semaine en cours, l'activité d'un atelier artisanal de la fabrication et la réparation d'armes à feu. Les gendarmes ont déclenché une enquête suite à des informations parvenues à la compagnie, en procédant à une perquisition du domicile, sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Aïn-El-Melh où ils ont pu découvrir deux fusils de chasse démantelés, l'un de fabrication artisanale, en plus d'un lot de matériel destiné à la construction et la réparation des armes. Le mis en cause a été arrêté et présenté devant la cour de Aïn-El-Melh, qui l'a placé sous contrôle judiciaire. A. Laïdi Khemis Miliana L'auteur du hold-up de la poste de Souffay sous les verrous On se rappelle que le 1er octobre dernier, un individu s'est attaqué à une guichetière et s'était emparé de deux paquets de billets de 50 millions chacun et pris la fuite. Cependant, un citoyen qui se trouvait sur les lieux avait tenté de l'arrêter, en vain. Il a réussi à lui arracher son sac à dos où il avait mis un des 2 paquets avant de prendre la fuite avec 50 millions. La police a découvert dans le sac la carte d'identité de l'assaillant. Très vite, il est identifié comment étant un repris de justice pour avoir commis divers délits. La police judiciaire de la Sûreté de daïra de Khemis Miliana avait opéré une perquisition dans le repaire connu du malfrat. Mais, la perquisition n'a pas donné le résultat escompté parce que l'individu signalé avait pris la fuite. Après la plainte déposée, le procureur de la République avait lancé un mandat d'arrêt national communiqué à tous les services de sécurité du pays. C'est ainsi que dernièrement, le fuyard a été interpelé dans la wilaya d'El-Oued par des éléments de la Gendarmerie nationale. Ramené à Khemis Miliana, il a été formellement reconnu par la guichetière à qui Algérie Poste avait exigé le remboursement des 50 millions et en faveur de laquelle les collègues postiers avaient organisé une quête pour lui venir en aide. Par ailleurs, les investigations policières ont permis d'établir que l'individu avait déjà fait l'objet d'un mandat d'arrêt antérieur et condamné à une peine de 5 années de prison ferme pour un grave délit. Après avoir été entendu par le procureur de la République près le parquet de Khemis Miliana, devant qui, selon une source policière, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés et que l'argent volé avait été dépensé dans les wilayas qu'il a traversées pour aller à El-Oued, le malfrat a été placé en détention provisoire et écroué.