Les habitants du quartier Lahouèche, au niveau de la nouvelle ville Adda Benada ex-Bermadia, située à quelques encablures du chef-lieu de Relizane, exhortent les autorités locales à réagir et à prendre les mesures nécessaires pour nettoyer les rues, goudronner les voies de communication, installer l'éclairage public. Les citoyens s'interrogent sur la passivité des pouvoirs publics qui tergiversent alors qu'ils ont été destinataires de plusieurs plaintes et réclamations. Les habitants dudit quartier susmentionné, déclarent avoir saisi les responsables de la municipalité de Relizane mais les problèmes posés tardent à être réglés. Le plus navrant, selon les propos des citoyens, est que les autorités locales qui se sont succédé ont fait des promesses, qu'elles ont déclaré avoir dégagé une enveloppe budgétaire pour remédier à la situation dans les plus brefs délais mais les promesses n'engagent que ceux qui y prêtent foi. C'étaient des coups d'épée dans l'eau. Les citoyens redoutent, comme à l'accoutumée, surtout la saison hivernale où les problèmes s'aggravent notamment avec l'absence de l'éclairage public. Le quartier Lahouèche plonge alors dans la désolation et la précarité. Cela dure depuis des années et rien n'est fait pour aplanir les difficultés. A. Rahmane Oran : 7e congrès de la Sfap Psychiatrie, développement et société La Société franco-algérienne de psychiatrie (Sfap) organise du 12 au 14 juin à l'EHU d'Oran son 7e congrès qui a pour thème cette année «Psychiatrie, développement et société», le titre de l'ouvrage du regretté le professeur Mahfoud Boucebsi. Un lien donc entre les questionnements sur une société donnée, ses mutations, son développement et les maladies mentales souvent reflétées par les problèmes de suicide pour exemple, les addictions aux drogues et les troubles mentaux multiples. Pour ce faire, les organisateurs qui ont prévus trois jours de débat, d'échanges, de concertations afin d'orienter en Algérie cette nécessaire prise en compte. Par les chiffres, l'on évoque souvent en Algérie quelque 10 000 tentatives de suicide annuellement, ce qui ne serait pas encore toute l'étendue de la réalité, il est aussi question de stress, d'angoisse et autres troubles mentaux, aboutissant à un taux de 40% de la population souffrant de santé mentale. Le mal-être, la malvie, les violences sociales, le poids du religieux et des traditions sont autant de problèmes qui traversent la société algérienne et l'ensemble de la population, c'est aussi en toile de fond ce qu'auront à évoquer les participants de ce 7e congrès où se côtoieront entre autres psychiatres sociologues, venus de France, d'Algérie et du Maghreb d'une manière générale. D'ailleurs, l'un des thèmes retenus durant les travaux de ces trois journées est «les conduites suicidaires au Maghreb, psychiatrie et développement, les violences sociales et verbales où encore les addictions, les relations parents-enfants etc. Fayçal M. Un an de prison ferme requis contre le bâtonnier d'Oran La 10e chambre correctionnelle du tribunal cité Jamel d'Oran a traité hier, en citation directe, l'affaire du bâtonnier d'Oran Ouahrani El Haouari, poursuivi par l'avocat maître Naït-Salah Belkacem, «pour dénonciation calomnieuse». Le bâtonnier était absent lors de l'audience, où le représentant du ministère a requis un an de prison ferme contre lui, assortie d'une amende de 100.000 DA. L'affaire remonte à plus loin dans les conflits entre les deux hommes, puisqu'à l'origine de la plainte de l'avocat contre le bâtonnier d'Oran, c'est que ce dernier, avait poursuivi Me Naït-Salah Belkacem pour «escroquerie et usurpation de fonction» et avait perdu en première instance et en appel. Suite à quoi, l'avocat a poursuivi son accusateur «pour dénonciation calomnieuse». L'affaire est en délibération pour le 18 juin prochain. La gestion du bâtonnat qui, selon Me Naït, serait entachée d'irrégularité, constitue l'un des points cruciaux du conflit avec le bâtonnier d'Oran. Le plaignant devait être informé hier mercredi sur la décision du Conseil d'Etat concernant sa requête pour l'annulation des élections du Barreau d'Oran. Amel Bentolba Journée mondiale de don de sang Plus de 800 donneurs de sang à Aïn-Témouchent Les services de perfusion sanguine au niveau de l'établissement hospitalier de Ahmed Medeghri dans le chef-lieu de wilaya compte ouvrir un bureau au niveau de la place publique du 1er -Novembre et ce pour la collecte du sang à l'occasion de la Journée internationale de don de sang. C'est ce qui vient des propos du chef de service dudit hôpital, le docteur Zeghoudi Nour Eddine qui dira que vu la position stratégique de la wilaya de Aïn-Témouchent qui est au centre des wilayas d'Oran, Tlemcen et Sidi Bel-Abbès et à l'occasion de la saison estivale et le mois sacré de Ramadhan qui exigent une quantité supplémentaire de cette matière ô combien capitale, il est à noter que la campagne de collecte de sang a débuté cette semaine et ne prendra fin que vers le 14 du mois courant, Journée mondiale de don de sang. La wilaya de Aïn-Témouchent a enregistré durant les trois derniers mois 841 donneurs de sang, quand on sait que la banque de sang de l'établissement hospitalier de Ahmed Medeghri de Aïn-témouchent livre les poches de sang à toutes les enceintes hospitalières qui se trouvent sur le territoire de la wilaya. Sur ce, notre source expliquera qu'il faut inciter les gens à faire des dons de sang notamment ceux dont le poids dépasse les 80 kilogrammes. Notre interlocuteur ajoutera que les donneurs permanents se situent entre 300 et 400 personnes à travers l'établissement hospitalier de Ahmed-Medeghri de Aïn-Témouchent. S. B. Mostaganem Un motocycliste arrêté avec un pistolet à impulsion électrique Dans cette affaire, on s'interroge sur la facilité et la simplicité avec laquelle le jeune homme a réussi à acquérir une telle arme. Un jeune de 21 ans, résidant dans la commune de Hassi-Mamèche, distante de 9 km au sud-ouest de la ville de Mostaganem, a été placé en détention préventive par le procureur de la République mardi dernier. Ce dernier a été appréhendé lors d'un contrôle de police pour vérification de papiers, alors qu'il circulait à bord d'un motocycle, de marque Booster. La fouille corporelle a permis aux policiers de découvrir un pistolet à impulsion électrique. Un Taser de marque Sootype, muni de dards pouvant délivrer une décharge électrique de 3 500 kilovolts. Le pistolet Taser est une arme de poing d'une portée maximale de 10,6 m qui envoie une décharge pour assommer la cible et provoquer une contraction incontrôlée des tissus musculaires, selon les précisions du communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Au sujet de la provenance de ce pistolet dont le port est interdit par la loi, le mis en cause a expliqué aux enquêteurs qu'il l'avait acheté à un inconnu dont il ignorait l'identité, au souk hebdomadaire de Mesra, pour la somme de 2 000 dinars. De même, il a soutenu qu'il portait une telle arme sans savoir qu'elle était classée comme arme blanche, dont le port et l'usage sont interdits. Un mois de mai sans une moindre affaire de drogue ! Pour une première fois dans les annales, un bilan mensuel des activités de la Sûreté de wilaya ne fait état d'aucune affaire de produits stupéfiants enregistrée à Mostaganem. C'est du moins la principale remarque relevée dans l'exploitation des statistiques relatives au mois de mai écoulé transmises par la cellule de communication de la Sûreté de cette wilaya. En effet, au titre dudit mois, le bilan d'activités du service de la police judiciaire fait état de 208 affaires solutionnées parmi un total de 264 affaires enregistrées, soit une efficacité de quelque 78,7% dans la réussite des enquêtes inhérentes et l'appréhension des présumés auteurs de crimes et délits. 301 personnes mises en cause, dont 16 femmes et autant de mineurs des deux sexes, ont été auditionnées dans ce cadre. 138 présumés coupables en ont été écroués. Deux ont été relâchés à l'issue de leur présentation devant les procureurs de la République, alors que les 150 autres ont été convoquées à comparaître directement devant les tribunaux. 11 individus suspects demeurent en fuite. Au volet de la sécurité publique en milieu urbain, les 44 accidents corporels enregistrés durant le mois ont fait un mort et 59 blessés. Quant aux causes, elles demeurent pratiquement les mêmes, c'est-à-dire le non-respect des vitesses limitées, l'occultation des panneaux de signalisation, les manœuvres dangereuses, le refus d'observer la priorité notamment au niveau des croisements giratoires, ou l'imprudence des conducteurs, surtout en zone à forte densité de population. Dans le cadre de la répression des infractions au code de la circulation, 2 150 amendes forfaitaires ont été infligées, 12 mises en fourrière ont été verbalisées, et 472 permis de conduire, dont 170 pour une durée de 6 mois, ont été proposés au retrait momentané. A l'actif des motocyclistes, 22 infractions, dont 16 au motif du défaut de souscription à la police assurance, ont été constatées. Un seul vélomoteur a été mis en fourrière durant le mois. Deux cadavres repêchés au large de Petit-Port Deux corps inanimés de jeunes hommes ont été repêchés avant-hier, en début de soirée, au large de la station balnéaire de Petit-Port, dans la localité de Sidi-Lakhdar, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Mostaganem. Selon les premiers éléments d'information, les deux victimes, âgées d'une vingtaine d'années, sont originaires de la wilaya de Relizane. Leurs dépouilles mortelles ont été évacuées par les éléments de la Protection civile vers la morgue de l'hôpital de Sidi-Ali à des fins d'autopsie. A priori, il pourrait s'agir des premières noyades qu'on venait de porter au registre macabre de la saison estivale 2014 dans la wilaya de Mostaganem ou de harraga. La gendarmerie a ouvert une enquête. 12 000 cartouches de cigarettes saisies par les douaniers Sur la bretelle de la sortie de l'autoroute Est-Ouest vers la commune de Bouguirat, un camion en provenance d'Alger a été intercepté dans un point de contrôle des douanes de la circonscription de Mostaganem. Pendant la fouille du véhicule, des cigarettes de marque Legend destinées à la contrebande étaient dissimulées dans la cargaison de dattes. Outre la saisie de la marchandise, le transporteur présumé contrebandier encourt une amende de 7,8 milliards de centimes, selon les services de la douane.