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Le Soir du Centre
Khemis Miliana Onze associations de quartiers réclament la dissolution de l'APC et le départ de son président
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 12 - 2014

Tout a commencé jeudi dernier dans la matinée. Nombreux étaient les représentants des associations des différents quartiers de la ville qui ont répondu aux invitations qui leur ont été adressées par l'APC en vue de l'examen du programme des opérations retenues ou inscrites au titre de l'année 2015.
A peine la séance ouverte que des voix se sont élevées pour clamer le ras-le-bol généré par la façon dont sont gérées les affaires de la commune et surtout la dégradation galopante des conditions de vie de la population, tous secteurs confondus.
Une grande confusion s'en est suivie dans la salle et de nombreux participants se sont déchaussés et brandi leur soulier en signe de contestation avant de quitter la salle. «Avant de nous parler de 2015, dites nous ce qui a été fait en 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014, se sont écriées des voix.»
Peu de temps après avoir quitté la salle, de nombreux habitants des différents quartiers de la commune, et des plus respectables, se sentant désabusés, à contrecœur, sont allés bloquer pendant des heures, la circulation non loin de l'hôpital, exigeant d'être entendus par les autorités supérieures de la wilaya.
La voie a été dégagée après que le chef de daïra ait lancé une invitation aux représentants de quelque 11 associations de quartiers à prendre part à une réunion prévue à 14h pour débattre de la situation désastreuse à laquelle se trouve confrontée la population.
La réunion a bien eu lieu à l'heure prévue sous la présidence du chef de daïra, une réunion où a dominé la volonté de remettre de l'ordre dans le fonctionnement des différents secteurs qui brillent par des négligences flagrantes. Le président de la séance a donné la parole à chacun des représentants qui se sont exprimés en toute liberté, il faut le dire. Tous se sont plaints de la dégradation de l'environnement des habitants et surtout des négligences enregistrées par certains services de secteurs et de la commune.
Il a été question de l'état calamiteux des routes. On a entendu dire à ce sujet «à Khemis Miliana pour passer d'une crevasse à une autre, il faut passer par une autre crevasse». Certaines rues sont devenues impraticables surtout pour les enfants et les personnes âgées surtout quand il pleut, elles deviennent bourbeuses et infranchissables. On a évoqué le cas de cette femme enceinte qui a chuté et qui s'est retrouvée à l'hôpital au service des urgences.
La situation et le fonctionnement des services hospitaliers ont aussi été vivement dénoncés notamment les services de gynécologie où souvent près d'une centaine d'accouchements sont pratiqués en plus de 15 à 20 césariennes opérées. On rapporte que des femmes se tordent de douleurs couchées à même le sol. On s'interroge aussi sur le fait que le plus grand nombre de spécialistes dont ceux de la mission chinoise sont concentrés au chef-lieu de la wilaya et où, affirme-t-on, des parturientes venant de Khemis-Miliana se sont vu refuser, sous de fallacieux prétextes, l'admission.
Toujours en ce qui concerne la couverture sanitaire, on fait remarquer le poids insurmontable des charges infligées par le tableau des gardes émanant de la DSP à l'hôpital de Khemis Miliana qui, en plus, doit répondre à la prise en charge des accidentés de toute la partie est de la wilaya, un hôpital construit en préfabriqué qui a ouvert ses portes en 1984 juste après le séisme de 1980 et qui ne répond plus à de telles charges. Un autre intervenant a fait remarquer que le scanner installé depuis 5 ans n'a jamais été mis en service faute de radiologue et de manipulateurs spécialisés.
Plusieurs intervenants ont dénoncé la gangrène qui gagne tous les secteurs de la ville, gangrène que génère le commerce informel qui squatte les places, les rues, les trottoirs et même les chaussées, chacun s'arrogeant avec des barrières son espace au détriment de l'espace publique sans qu'aucune autorité n'intervienne pour mettre de l'ordre.
L'enlèvement des ordures ménagères a pris aussi une bonne part des débats. Dans certains quartiers, il se fait régulièrement, dans d'autres, il se fait d'une manière très aléatoire, dans d'autres, il ne se fait pas du tout. On rapporte à ce sujet que cela est dû au manque de moyens matériels «en 4 ans, nous n'avons pas pu acquérir 2 camions bennes tasseuses et que les services communaux ne disposent que de 3 de ces engins dont 2 sont souvent en panne».
Pour ce qui est de l'alimentation en eau potable, on note que 10 des 11 réservoirs ne sont pas dotés de javelliseurs automatiques qui, pourtant, ne coûtent que 1 500 DA pièce, soit 15 000 DA en tout pour mettre à l'abri la population contre les maladies à transmission hydrique.
D'autres intervenant ont évoqué la parcimonie qui sévit dans le domaine de l'éclairage public, ce qui plonge plusieurs rues et ruelles dans le noir une fois la nuit tombée, ce qui s'ajoute aux meutes de chiens errants qui sévissent sans qu'on prenne les mesures qui s'imposent pour les éradiquer.
S'agissant du réseau d'assainissement, on rapporte que des quartiers comme Garamida 1 et 2 ne sont pas encore reliés au tout à l'égout et usent des fosses sceptiques, à cause des retards inscrits à charge des services de l'hydraulique. A titre d'exemple, on indique que les 40 sanitaires et douches de la mosquée El Feth sont fermés depuis des lustres à cause du retard engendré par ces mêmes services dans la réhabilitation du collecteur, ce qui engendre des refoulements en direction de la mosquée et même de l'hôpital tout proche. L'occasion a été saisie par un des intervenants pour dénoncer un situation qui prévaut dans cette grande mosquée importante du quartier Dardara où, dit- il, les fidèles se divisent en groupes, tous musulmans, au sein d'un même lieu de culte, chaque groupe s'alignant devant son imam pour accomplir les mêmes prières, pendant que la Direction des affaires religieuses ferme les yeux sur cette situation de fitna.
Certains ne se sont pas gênés aussi à dénoncer ce qu'ils ont qualifié de «régionalisme et de sectarisme» pratiqué par le chef-lieu de la wilaya à l'encontre non seulement de Khemis Miliana mais aussi d'autres communes dans le domaine de l'emploi et celui des moyens accordés à ces communes.
Après ce large tour de table, le président de la séance tout en reconnaissant que les conditions de vie dans la commune de Khemis Miliana sont loin d'être reluisantes fait la genèse de cette situation et rappelle que cette situation était générée par l'instabilité organique qu'a connue la commune durant ces deux derniers mandats où quelque 5 à 6 présidents se sont succédé, où des dissensions internes ont vu le jour et que pendant plusieurs périodes, les assemblées n'ont pratiquement pas délibéré. «Quand on sait que rien ne peut se faire, quand on sait qu'aucune opération ne peut être inscrite, lancée ou exécutée sans délibération, il devient aisé d'expliquer les causes de ces retards qui se sont accumulés au fil des années et qu'aujourd'hui, la situation est ce qu'elle est.» Et d'ajouter «Aujourd'hui, il est vain de se rejeter les fautes les uns sur les autres, mais de nous ressaisir et de construire et de reconstruire Khemis Miliana, ensemble en conjuguant nos efforts».
Le chef de daïra a ensuite fait savoir aux présents la liste de tous les projets inscrits et à mettre en œuvre dès le début de l'année 2015. L'assistance a été quelque peu rassurée et a donc une nouvelle fois accordé sa confiance tout en s'engageant à rester vigilante. Le président de l'association du quartier Dardara dira : «Nous sommes capables de faire beaucoup pour la ville, dites-nous ce qu'il faut faire et nous le ferons, nous nous considérons comme mobilisés, engagés au service de la ville.»
Cependant, un des participants a clamé «nous demandons à ce que l'APC soit dissoute parce que rien ne se fera avec l'actuelle composante de cette Assemblée, rien ne pourra se faire tant que ce maire sera à la tête de la commune», propos non contredits par aucun des présents.
Par ailleurs, avant la clôture de la séance, l'assistance a sollicité du chef de daïra qu'une audience soit accordée par le wali aux représentants des associations.
Avant de lever la séance, le chef de daïra a promis que la demande sera transmise incessamment et qu'un rapport retraçant toutes les doléances émises parviendra au chef de l'exécutif de la wilaya instamment.
Karim O.
Aïn Defla
Le wali se substitue aux Assemblées populaires des communes Sidi Lakhdhar et de Zeddine
L'APC de Zeddine, une commune située au sud-ouest de Aïn Defla, se trouve confrontée à un gel de fonctionnement depuis des mois face à un blocage de la majorité des élus qui ont retiré leur confiance au chef de l'exécutif communal et retiennent à son encontre de nombreux griefs.
Depuis des mois, les opérations de développement de la commune sont gelées puisque l'Assemblée ne délibérait plus. Toutes les démarches entreprises par l'autorité de tutelle se sont heurtées à un échec.
L'APC de Sidi Lakhdhar, relevant de la daïra de Khemis Miliana, où 17 des 19 élus contestent le maire, vit depuis le 14 octobre dernier une situation similaire.
Dans les deux communes, les administrés pâtissent de ces dissensions internes qui rongent les institutions de base de l'Etat et pénalisent les populations qui deviennent des otages.
Face à cette situation, avons-nous appris de source bien informée, le wali, conformément au code communal en vigueur, a signé jeudi dernier les arrêtés par lesquels il se substitue à ces deux Assemblées pour débloquer leur fonctionnement.
La gestion directe a été confiée aux deux chefs de daïra auxquels ces deux communes sont rattachées, en l'occurrence Khemis Miliana pour Sidi Lakhdhar et Rouina pour la commune de Zeddine.


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