Par Arris Touffan Qu'est-ce que tout ce barnum sur Sellal ? Les réseaux sociaux se sont embrasés comme des torches sur ce qui allait at the end s'avérer archi-faux. On disait comme ça que Sellal ne serait pas reçu par les British. Why ? On aligna dans cette rubrique toutes les tares qu'on lui connaît et celles qu'on lui suppose et qui seraient, les unes comme les autres, rédhibitoires pour être accueilli au pays de Sa Majesté. Humiliation et compagnie ! Ah oui ! Parce qu'on croit que, dans ce genre de micmacs diplomachins, il y a de la place pour les états d'âme ! Comme les Français absous par leur «diplomatie économique», les British n'en ont rien à cirer. Il importe peu qu'en face, ils aient Einstein ou Djeha, pourvu qu'il y ait du grain à moudre. Et du grain, il y en a. Des tonnes et des tas. Des tas et des tonnes. Les entreprises britanniques ont de quoi faire dans un pays comme l'Algérie qui a du fric à ne savoir qu'en faire et où, ça tombe bien, on ne sait rien faire d'autre que le jeter par la fenêtre. Ils veulent augmenter leur part de pudding. C'est normal. «Celui qui accepte avec le sourire d'être volé vole lui-même quelque chose à son voleur», disait Shakespeare himself autrefois Cheikh Zoubir, lequel nous ayant été, selon Kadhafi, chouravé par ces insatiables English. A. T.