«Il y a besoin de travailler ensemble, davantage, pour faire en sorte que le monde entier accepte des solutions africaines aux problèmes de l'Afrique», il s'agit là de l'une des conclusions évoquées par le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, à l'issue des travaux du deuxième séminaire sur la paix et la sécurité en Afrique qui a pris fin ce jeudi à Oran. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) Durant les trois jours de cette rencontre de haut niveau, des présentations détaillées ont été faites par les représentants et envoyés spéciaux de l'Union africaine (UA), sur les situations de conflits et questions transversales en Afrique qui sont à l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies et du conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA. Suivies d'échanges et de débats, ces présentations ont abouti à des conclusions visant notamment le renforcement de l'efficacité du continent à contribuer à la prise de décision du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) sur les questions de paix et de sécurité en Afrique. Ainsi il a été décidé l'institutionnalisation du séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique en évènement annuel. Le partage d'informations entre les Etats membres représentés au CPS de l'UA d'une part, et entre le CPS de l'UA et l'ensemble du groupe africain à New York d'autre part, figure également parmi les actions à entreprendre. Dans leur rapport final, les participants à ce séminaire de haut niveau préconisent des mesures d'urgence pour renforcer la mission d'observation permanente de l'UA auprès de l'ONU à New York avec des diplomates expérimentés, des hauts cadres dans tous les domaines pour aider à promouvoir les positions africaines et aider dans la rédaction, ainsi que l'amendement des projets de résolutions du CSNU sur les questions africaines. Les participants à ce second séminaire se sont donné rendez-vous l'année prochaîne en Algérie (à Oran) pour la tenue du 3e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique afin de faire état de la situation de paix et de sécurité en Afrique, suite aux améliorations des méthodes de travail préconisées ultérieurement.