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M. Smail Chergui, commissaire de l'UA à la paix et à la sécurité, à propos du virus d'Ebola au MALI : «Pas de fermeture des frontières algéro-maliennes»
Suite à la contamination puis le décès par le virus Ebola, de deux personnes au Mali, un imam et le médecin qui l'avait soigné, il y a eu par la suite au moins 300 personnes qui ont été suspectées, toutefois la fermeture des frontières algériennes avec le Mali n'est pas à l'ordre du jour. M. Smaïl Chergui, commissaire de l'UA à la paix et à la sécurité dira à ce sujet, «je pense que pour le moment, il faut être vigilant, le président malien lui-même avait déclaré lors du sommet de la francophonie que la question était prise très au sérieux. Pour l'heure, il n'est pas question de fermer les frontières». Intervenant lors d'un point de presse à l'issue de la clôture du deuxième séminaire sur la paix et la sécurité en Afrique, M. Smaïl Chergui a tenu à préciser que l'Union africaine a fait beaucoup pour combattre ce virus mais dans la limite de ses moyens, ajoute-t-il. «Nous avons lancé un appel pour qu'il y ait des volontaires africains, au moment où je vous parle, nous venons de déployer 250 Nigérians qui ont rejoint les 100 praticiens qui étaient déjà opérationnels. Nous avons également organisé une conférence du secteur privé africain qui nous a permis de réunir 31,5 millions de dollars pour soutenir cet effort de déploiement des Africains dans ces trois pays touchés par le virus.» L'intervenant a fait savoir qu'un point de vigilance a été ouvert par rapport à la situation qui s'est déroulée au Mali. «donc nous sommes prêts également à apporter notre appui le cas échéant», dit-il. Et de conclure : «nous espérons que le pic de cette crise sera maîtrisé pour que nous puissions déjà commencer à réfléchir à la reconstruction dans ces trois pays. Il faut rappeler que si cette épidémie a pris cette dimension, c'est parce que la plupart de ces pays sortaient de situations de conflit et, donc, toute l'infrastructure était relativement faible.»