La ville de Relizane n'arrive plus à contenir le nombre important de véhicules qu'y afflue au quotidien. Les automobilistes sont confrontés à un véritable casse-tête chinois qui est le stationnement de voiture. Relizane qui est, pourtant, une ville traversée par la fameuse route nationale 4, est dépourvue pas seulement de parkings mais même de petits espaces pour le stationnement. Si ce problème se limitait, par le passé, à la saison estivale à cause de l'afflux des estivants, ces derniers temps, il existe durant toute l'année. Pour cela, les conducteurs sont contraints de stationner loin de la ville. «Notre ville s'est développée dans l'anarchie. Aucune parcelle de terre n'est laissée. Les constructions ont envahi la ville et ses alentours. Dommage que les autorités locales n'ont pas prévu au moins un parking automobile», fera remarquer un conducteur qui dit qu'il a laissé sa voiture au lieu-dit Boumediène, à la sortie ouest de la ville, continuant son trajet à pied vers la ville, faute de lieu de stationnement. «La ville de Relizane était déjà très exiguë, et au lieu d'opter pour une construction contrôlée, on a bradé toute la ville et aujourd'hui, on ne trouve même pas où garer une voiture. Quelle est la solution aujourd'hui ?» se demande un commerçant. Un élu à l'Assemblée locale, dans l'optique de rectifier le tir et de trouver au moins une petite solution, préconise d'obliger les futurs demandeurs de permis de construction, à la ville de Relizane, à réaliser des parkings au sous-sol, même de petites superficies. «Nous allons essayer à l'avenir de contraindre les futurs demandeurs de permis de construction de notre ville à procéder au préalable à la construction des parkings aux sous-sols. Ce sera un avantage pour les propriétaires d'abord, puisqu'ils pourront en tirer profit en les louant, en plus nous allons pouvoir trouver des petits espaces pour le stationnement. Ce qui atténuera, un tant soit peu, le manque de parkings au niveau de cette ville», insiste cet élu à l'APC de Relizane. Le problème, c'est que toute la ville est complètement construite et le nombre d'espaces restants est très insignifiant. Ces propositions sont venues trop tard. A. Rahmane Chute des recettes pétrolières Quels projets à sacrifier à Oran ? Depuis quelques jours, il n'est plus question que de cela dans les médias et accessoirement dans les couloirs feutrés des administrations, à savoir la perspective «de vaches maigres» après des années d'embellies financières et de largesse budgétaire. Oran, qui, depuis 15 ans, a été qualifiée de ville florissante à l'avenir méditerranéen, désormais tout un chacun s'interroge sur la destinée de quelques projets structurants au coût faramineux. Ainsi en est-il du projet de la fameuse nouvelle-ville de plus de 1 400 hectares aux 35 000 logements promotionnels et à l'architecture moderne, aux réseaux routiers tout aussi modernes. Devant être implantée dans la commune de Misserghin à l'ouest d'Oran, une zone abandonnée et marginalisée, des études et des projections ont déjà été menées pour ce projet qui était en attente d'approbation par le gouvernement. Les milliards de dinars qui devaient s'y joindre ne sont certainement plus d'actualité. De même pour l'autre projet qui, là aussi, attend depuis plusieurs années son inscription à la loi de finances. Il s'agit de la gare multimodale à la sortie Est d'Oran près de Sidi-Maârouf. Une gare dans sa conception très moderniste incluant tous les modes de transports : train, tramway, métro, bus et taxi, mais qui a un coût soit quelque 8 milliards de dinars. D'où déjà au temps «des dépenses sans compter» une réticence des pouvoirs publics à ouvrir le porte-monnaie. L'autre grand projet que nous retenons dans ce cadre et qui va poser aussi la question du financement et du coût est celui de la rocade du port vers l'autoroute Est-Ouest, ou plus communément appelée la route du port. Ce projet devant désengorger la circulation et favoriser le trafic à partir du port vers les réseaux routiers a aussi un coût faramineux du fait de la complexité des variantes proposées jusqu'ici, soit 20 milliards de dinars pour réaliser des viaducs, et tunnels. Mais les arbitrages financiers se feront en haut lieu avec le souci de devoir éviter à toucher aux subventions assurant la paix sociale. Fayçal M. Aïn-Témouchent Les médecins généralistes de l'Oranie réclament l'amélioration de leur statut professionnel La salle de conférences de l'établissement hospitalier Ahmed-Medeghri de Aïn-Témouchent a abrité un regroupement régional des médecins généralistes du secteur public de nombreuses wilayas de l'oranie à l'instar de Tlemcen, Oran, Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem et les trois sous-secteurs de la wilaya de Aïn-Témouchent. Le Dr Salah Laouar Abdelhamid, secrétaire général du Syndicat national des médecins généralistes (SNMG/SP) du secteur public dirigea ce regroupement qui a réuni une centaine de médecins généralistes qui se sont réunis pour parler de leurs préoccupations socio-professionnelles. Lors de leurs interventions, ces médecins affirment qu'ils «ont négocié avec leur tutelle et ont même obtenu gain de cause dans la quasi-totalité de leurs revendications, entre autres : la promotion, la prime de formation, l'intégration d'une façon collective de tous les médecins généralistes, avant le premier semestre de l'année 2015, la participation à la recherche scientifique, la régularisation des dossiers de 30% de médecins». Concernant la grève entamée le 24 novembre dernier dans le secteur public de la santé, un intervenant a expliqué qu'elle a été déclenchée pour revendiquer la hausse du salaire du médecin généraliste, l'amélioration des conditions de travail et la formation continue. Ainsi, lors du débat, les intervenants ont mis en relief les disparités qui existent dans ce secteur. Ils ont défendu le droit de promotion du médecin généraliste depuis son recrutement en passant au grade supérieur de médecin principal puis médecin-chef. Les conclavistes ont aussi réclamé la formation continue au même titre que les autres corps en Algérie ou à l'étranger. Cette rencontre organisée après celle de l'Est, précédera la rencontre nationale qui sera organisée le 17 janvier 2015 et le congrès national prévu la fin mai 2015 à Alger. Le S/G du SNMG/SP le Dr Salah Laouar Abdelhamid n'est pas allé avec le dos de la cuiller pour tirer à boulets rouges sur le syndicat des chirurgiens-dentistes qui n'a pas de représentants à ses yeux, il dira : «Notre syndicat a résisté à une campagne de dénigrement atroce où tous les moyens, même immoraux, ont été utilisés pour nous discréditer, mais nous avons opté pour le dialogue avec le ministère de tutelle et le respect de l'avis des autres», conclut le responsable du Syndicat national des médecins généralistes. S. B. Appel au don de sang L'EHS d'oncologie d'El Hassi (Oran) en collaboration avec l'association des enfants cancéreux organise à partir d'aujourd'hui et ce jusqu'à vendredi, une opération de don de sang. Une solidarité humaine plus que jamais sollicitée, sachant qu'à lui seul le Centre anti-cancer de Misserghin compte près d'une centaine d'enfants et 250 adultes hospitalisés. Le sang, considéré comme «la matière première» de grande nécessité utilisé dans ce centre et dont le manque est toujours aussi important toutes les personnes désirant contribuer à aider et à sauver des vies sont appelées à se rapprocher de ces centres pour faire don de leur sang. La nécessité d'être à jeun pour ceux qui ne le peuvent pas, n'est pas exigée nous précise-t-on.