Après les délégués de Skikda, de Ouargla et d'Oran, c'est au tour des délégués de la région du Centre au 12e congrès national de l'UGTA, de plébisciter Abdelmadjid Sidi-Saïd pour un autre mandat à la tête de l'organisation. C'était hier, lors du précongrès de la région du Centre qui s'est tenu à l'hôtel Riadh. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Le plébiscite dont a bénéficié le secrétaire général sortant de la part des participants au précongrès de la région du Centre a scellé définitivement la question du secrétaire général. Il est vrai que la reconduction de Sidi-Saïd pour un nouveau mandat à la tête de l'organisation ne souffrait aucun doute, mais de l'avis de tous les observateurs, son plébiscite par les délégués de la région du Centre est significatif à plus d'un titre. La raison ? Lors du 11e congrès, la contestation a été notamment exprimée par les délégués de la région du Centre particulièrement ceux du Centre. Pour cette fois-ci, le mode d'emploi opéré était tout autre. Ainsi, respectivement à l'Est, à l'Ouest, au Sud et au Centre, les délégués au 12e congrès ont définitivement tranché la question, en attendant sa validation statutaire, soit lors des assises qui auront lieu les 4, 5 et 6 janvier prochain. Cela étant, lors de son intervention devant les présents, Abdelmadjid Sidi-Saïd a tracé les contours du discours qu'il aura à prononcer en janvier prochain. A ce propos, et lors d'une intervention qui a duré une vingtaine de minutes, le secrétaire général sortant a tenu à rappeler les «acquis» de la direction sortante. Il a fait savoir à ce propos que «beaucoup de questions d'ordre socioprofessionnel ont été réglées et ce grâce au dialogue». Pour Sidi-Saïd, «grâce à ce dialogue, l'UGTA a arraché beaucoup pour le monde, du travail », tout en rendant un vibrant hommage «au président de la République pour sa disponibilité et son attention pour le monde du travail». Le secrétaire général a cité en exemple la question de la réhabilitation du secteur public. Selon lui, «cette réhabilitation nous a permis de sauvegarder des milliers de postes d'emploi mais surtout éviter que 500 000 postes d'emploi soient perdus». «Il est facile de rentrer en confrontation, mais à l'UGTA, nous avons opté pour la dialogue. Et c'est grâce à ce dialogue que nous avons réussi à faire abroger le 87 bis», a martelé Sidi-Saïd. Et d'ajouter : «Nous avons le diplôme de doctorat de la confrontation et de la grève, mais est-ce que ce moyen va régler toutes nos revendications ? A l'UGTA, on dit non. Notre choix est la concertation et le dialogue et le temps nous a donné raison.»