L'idée d'ouvrir un centre d'hémodialyse au niveau de l'hôpital 140 lits de la commune de Bouhadjar remonte à 2005, une instruction donnée, lors de la visite de l'ex-ministre de la Santé et de la Population Amar Tou dans la wilaya. Le ministre a instruit les responsables d'alors, du moins à ouvrir un mini-centre CHAP (centre d'hémodialyse allégé de proximité), en attendant la dotation de l'hôpital de Bouhadjar d'un véritable centre avec toutes les commodités et les équipements nécessaires. Malheureusement, depuis cette date, rien n'a bougé sous le ciel serein de la Direction de la santé et de la population, et ce, nonobstant les montants colossaux injectés dans le secteur et l'augmentation vertigineuse du nombre, sans cesse croissant, des dialysés. Il faut savoir qu'un dialysé est un poly-taré, soit une personne qui est le plus souvent âgée et atteinte d'hypertension et de diabète. De fait, les dialysés de la daïra de Bouhadjar sont obligés de se rendre chaque deux jours au centre d'hémodialyse de la ville d'El-Tarf, soit à 44 km de leur lieux de résidence. Ils doivent ainsi se lever vers 4 h du matin pour ne commencer la séance de dialyse que vers 7 h, et ce, durant 4 heures de véritable torture morale et physique. D'autres, faute de place, se rabattent sur le centre privé de Ben M'hidi, situé à 60 km de leur commune. «Nous avons même demandé à certaines personnes de trafiquer le certificat de résidence, et ce, pour leur permettre d'être dialysés dans la wilaya de Annaba. Nous avons frôlé l'illégalité à cause de l'incurie des responsables de la santé qui ne veulent pas bouger d'un iota, et ce, pour faire plaisir aux cliniques et SAMU de transport de malades privés. Le marché de l'hémodialyse est très juteux et des connivences pour laisser les choses en l'état se sont nouées au grand dam des malades», tempère un médecin spécialiste de la direction de la santé et de la population de wilaya. Et d'ajouter que «nous avons vécu des années de braise et de calvaire avec les malades durant la période de 2008 à 2010». Les écrits du personnel médical ainsi que les décisions des conseils médicaux n'ont pas été pris en compte pour l'ouverture d'autres centres à travers la wilaya dont celui, crucial, de Bouhadjar. L'ex-DSP a opposé son veto afin d'avantager une clinique privée dans la commune de Ben M'hidi. Un fait connu par tout le monde. Ledit centre privé de Ben M'hidi prend actuellement en charge 120 malades, alors que celui étatique d'El-Tarf compte 103 malades et les deux box d'urgence pour les cas délicats sont utilisés, et tournent à plein régime. De plus les malades qui sont atteints d'hépatite B et C ne sont pas dialysés avec des générateurs distincts, urgence oblige. Ce qui est gravissime et contraire à la réglementation. Quoi qu'il en soit, le centre d'hémodialyse de la daïra de Bouhadjar attend son ouverture depuis 10 ans déjà, et ce, malgré les travaux de maçonnerie et de réhabilitation de la salle qui devait accueillir le matériel inhérent et la formation, spécialisée, dispensée en 2007-2008 au médecin qui devrait le gérer. Triste constat d'ex-DSP, promu dans une autre wilaya et qui n'a laissé pour bilan que des mots et des maux. Daoud Allam Route côtière reliant Tamanart-Collo Un projet de 600 millions de dinars Le projet de réalisation d'une route côtière reliant Tamanart à Collo sera livré en juin prochain, selon les délais contractuels. Le circuit touristique est d'une longueur de 16 kilomètres. Sur deux tranches, Tamanart à Béni-Saïd et Béni-Saïd à Collo, l'investissement est de 600 millions de dinars, ouvrages compris. Le taux d'avancement est de 30%. L'emprunter, c'est déjà se ressourcer. Au-dessous du véhicule qui nous transporte, la mer est votre seul horizon, vers le bas et à votre gauche. La sinuosité de la route n'a pas empêché l'émerveillement et la contemplation d'une si belle configuration divine. La route a été fermée à la circulation depuis longtemps, son ouverture sera désormais pour bientôt. Pourvu que les investissements attendus viennent peupler un lieu encore sauvage et qu'accentue un alliage pertinent entre le bleu de la mer et le vert des forêts fortement boisées. Beaucoup ignorent que souvent, à Skikda, les plus belles plages sont celles qui sont inaccessibles par route. D'où le recours aux embarcations d'infortune pour découvrir quelques «îles» ancrées dans le bloc des montagnes, ornées de coquillages et bercées par l'odeur indémodable de la richesse floristique et faunistique. Le projet en question, sorte de brèche dans une roche montagneuse, permet de sauver du souci de la découverte des beautés édeniques. Que l'on soit pour ou contre ce projet, la vision prospective de son impact ne sera ressentie que lorsque les engins des grandes entreprises, soucieuses d'édifier les complexes touristiques en terres étrangères, vrombissent sur ce site long de 16 kilomètres. D'autre part, la corniche de Aïn-Oum-Legsob a été ciblée par une opération d'aménagement qui a nécessité une enveloppe financière estimée à 27 586 123,86 DA en ce qui concerne les travaux finalisés, 43 163 252,86 DA destinés aux programmes en cours dans le cadre des PCD et PSD, et 26,2 millions de dinars qui seront injectés dans le cadre du programme du reste à réaliser. «La réalisation de bungalows sur la corniche de la plage de Aïn-Oum-Legsob est une option qu'il faut concrétiser dès maintenant. Elle permet à l'APC de Collo d'engranger des bénéfices à même de renflouer ses caisses. Une vingtaine de bungalows alignés le long de la côte, que la municipalité louera pour les estivants, auront à combler le manque en structures d'hébergement dont souffre la commune.» C'est en ces termes que le wali a défini sa politique en matière de tourisme, lors de la visite d'inspection et de travail qu'il a effectuée mardi à Collo. Sur ce, il a instruit le P/APC de Collo et le directeur de l'Agence de régulation foncière d'accorder leurs violons pour déterminer l'architecture et le type de ces bungalows. L'opération sera financée dans le cadre d'un montage financier entre les deux institutions directement impliquées. Zaïd Zoheir OUM-EL-BOUAGHI Dispositif sécuritaire renforcé pour une fin d'année sans incidents En prévision de la célébration du Nouvel An , un plan sécuritaire est préconisé par la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi. La cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi, qui nous a transmis le communiqué, nous informe qu'une série de mesures entrant dans le cadre de la sécurité et de la préservation de la quiétude des citoyens est prise. Selon les mêmes sources, nous apprenons que tous les moyens aussi bien humains que matériels seront mobilisés pour passer une fin d'année sans incidents et pour pallier toutes éventualités, le chef de Sûreté de wilaya a pris le soin de suivre personnellement la mise en œuvre du plan tracé à ce sujet. Le plan spécial fin d'année tracé par les services de police vise essentiellement à sécuriser les points sensibles et à grande affluence notamment les hôtels, les lieux publics, les entreprises et les espaces de loisirs, le plan prévoit des rondes pédestres et mécanisées de nuit comme de jour. Les services de sécurité doivent aussi, durant cette période, assurer une bonne fluidité de la circulation routière au niveau des endroits à grands mouvements notamment en fin de soirée, assurer des permanences pour être à l'écoute du numéro 15 48 et cela en 24h/24. Le chef de Sûreté de wilaya a dispatché ces mesures spécifiques à travers l'ensemble des unités de la police. Dans le même cadre, les services de police lancent un appel persistant aux parents pour empêcher leurs progénitures de recourir à l'usage de jeux de fin d'année causant souvent des accidents regrettables. Moussa C. Mila Les P/APC vont-ils présenter leur bilan annuel ? Selon un communiqué de presse, émanant de la cellule de communication de la wilaya, le chef de l'exécutif de wilaya a instruit, par écrit, tous les P/APC (32) à présenter leur bilan de gestion annuel devant leurs administrés. Ainsi, les P/APC doivent accepter les critiques constructives formulées ainsi que les suggestions émises par les citoyens, et ce, dans le cadre de la «clairvoyance initiée par le gouvernement, conformément aux orientations et au programme de Son Excellence, le président de la République, qui incite à une démocratie participative du citoyen, dans la bonne prise en charge des affaires qui le concerne !» Le wali exige de ces édiles de le tenir informé du déroulement de ces rencontres, par compte rendu bien détaillé ! Mais le hic est que ce genre de rencontre-bilan avec les administrés a toujours été prévu par la règlementation en vigueur, mais n'a jamais, ou presque, été tenu ! Plus que ça, ces mêmes responsables vont jusqu'à refuser d'accorder de simples audiences aux citoyens lambda et disparaissent souvent de la circulation, pour ne réapparaître qu'au terme de leur mandat. Entretemps, ils auront fait leur beurre, assurer leurs arrières, compromettant même, parfois dangereusement, la gestion future de leur municipalité... mais au fond, est-ce leur souci ? On n'a qu'à regarder autour de nous pour constater tous ces dégâts occasionnés à nos agglomérations, pour nous rendre à l'évidence ! Gabegie, médiocrité, anarchie, incompétence, prédation, subversion, malversation, détournement, corruption... sont les maîtres mots d'une gestion chaotique de nos collectivités ! Présenter donc un bilan ne sera que de la poudre aux yeux, afin de justifier l'injustifiable, tout en permettant à la caravane de passer... sans autres formes de procès !