Les éléments de la Sûreté de wilaya de Naâma mènent, durant cette période des vacances hivernales, des campagnes de sensibilisation et de prévention à l'effet d'interpeller les automobilistes sur «la prudence» et les accidents de la route qui ne cessent d'endeuiller des familles entières. Le bilan du mois de décembre 2014 en milieu urbain des services de la Sûreté de la wilaya de Naâma, rendu public par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, concernant la sécurité routière, fait état de 8 blessés dans 6 accidents de la route causés généralement par le non-respect du code de la route (refus de priorité, excès de vitesse et autres), où 79 permis de conduire ont été retirés aux chauffards pour différentes infractions, dont 64 automobilistes ont été interceptés par le radar pour excès de vitesse ; ces derniers feront l'objet d'une comparution devant la commission des retraits de permis au niveau des wilayas de résidence des mis en cause, alors que plusieurs motocyclistes ont été verbalisés pour bruit excessif d'échappement de leur moto. Quant aux activités des différentes brigades de l'urbanisme et de la protection de l'environnement, ces dernières ont enrégistré plusieurs contraventions pour divers délits, notamment les constructions illicites, l'élevage des animaux dans les milieux urbains, l'étalage des marchandises sur la voie publique, ainsi que l'abandon de déchets et de détritus à travers les espaces publics. Notons que les éléments de la Sûreté de wilaya mènent durant cette période des vacances hivernales des campagnes de sensibilisation et de prévention à l'effet d'interpeller les automobilistes sur «la prudence» et les accidents de la route qui ne cessent d'endeuiller des familles entières, notamment les usagers de la RN6, principal carrefour entre le nord et le sud, de même qu'ils ont multiplié des barrages et des patrouilles nocturnes et diurnes, motorisées et des randonnées pédestres, pour mieux répondre aux besoins de la sécurité des populations et de leurs biens ; alors que des actions de contribution et des efforts pour mettre un terme à l'incivisme qui ternit l'image de nos villes et notre environnement sont entrepris par les mêmes services, reste que le numéro vert 1548 «allô-police» demeure sur le qui-vive à l'appel de toute personne durant cette période des grandes gelées, nous a-t-on indiqué. B. Henine Le gaz de ville arrive dans les zones éparses Le raccordement au réseau du gaz naturel, priorité du programme du président et programme spécial du développement des Hauts-Plateaux, se poursuit à travers les villes et villages de la wilaya de Naâma. C'est ainsi que M. Mohamed Hamidou, wali de Naâma, a, lors d'une visite qui l'a conduit à la daïra de Moghrar au courant de la semaine écoulée, mis en service le réseau d'alimentation en gaz naturel pour les zones éparses de cette même daïra, à l'exemple de Hadjerat-Lemguil, Draâ-Saâ et Sidi-Brahim, où près de 350 ménages de ces localités en sont désormais approvisionnés de cette énergie vitale. Cette opération, qui intervient juste au commencement de l'hiver, rentre dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie des citoyens. Fini donc, le casse-tête de la bonbonne à gaz. Par ailleurs, les travaux de réalisation du canal destiné pour la commune d'El-Kasdir – d'ailleurs seule commune dans la wilaya non encore approvisionnée de cette prestigieuse énergie – sont en cours de réalisation (pose des conduites et des canalisations dans les milieux du tissu urbain) et seront achevés et receptionnés avant la fin du premier trismestre 2015, a déclaré le premier responsable de l'exécutif, qui a indiqué que pour le gaz naturel, le taux de couverture de la wilaya a atteint les 92%. En somme, les habitants de cette contrée du sud-ouest auront à passer un hiver au chaud et dans de bonnes conditions ; un hiver connu pour sa rudesse dans cette région, où la température, en période hivernale, frôle les -6°C, et le 0°C en ce moment. B. H. Mostaganem Rush sur la bûche Entre amis, en famille, en couple, en groupe ou en solitaire, chez soi ou au restaurant, chacun choisit à sa façon de marquer le passage d'une année à l'autre. La plupart des Mostaganémois préfèrent célébrer la nouvelle année en famille se regroupant autour d'une table bien garnie et au chaud devant le petit écran. Pour prendre le pouls de cette trépidante journée, une virée dans le centre-ville attestera de l'importance de cette fête avec un décor de chaînes interminables devant les pâtissiers et les rôtisseries qui se sont surpassés, servant une clientèle désireuse de marquer la fête de fin d'année. Pour la traditionnelle bûche, tous les stocks étaient épuisés à partir de la fin d'après-midi. A titre d'exemple, le prix d'une simple bûche a atteint chez certains pâtissiers 1 800 DA mais cela n'a pas dissuadé les gens à en acheter. Enfin, les autorités sécuritaires ont préféré accueillir ce nouvel an à leur manière, en déployant un dispositif sécuritaire afin de minimiser les dégâts. Deux jours après le réveillon, soit aujourd'hui le samedi 3 janvier, ce sera la fête du Maoulid Ennabaoui, les mosquées et autres associations religieuses ont concocté de riches programmes pour célébrer l'évènement avec des hadiths, récitations de sourates, remise de récompenses, et pour les ménages ce sera, tradition oblige, le plat de Reguag et Rfiss au miel et des bougies et pétards pour créer de l'ambiance. A. B. A 18 ans, de la rue à la prison C'est un plaignant, âgé de 50 ans, qui a alerté la police. Les forces de l'ordre avec la collaboration de la police scientifique se sont rendus sur les lieux à la cité de Kharrouba après le signalement du vol par effraction d'un appartement. Les cambrioleurs ont raflé des bijoux d'un poids estimé à 32 grammes, d'une caméra et d'un appareil photo numérique, 2 sacs à dos remplis de vêtements et de 4 800 euros. En collectant toutes les informations, les enquêteurs ont mis la main sur deux adolescents âgés de 18 ans grâce à l'identification de leurs empreintes laissées sur les lieux du cambriolage. Tous les deux sont connus pour des faits de vols divers surtout les vols à la roulotte. Le butin volé a été écoulé chez 5 receleurs, les bijoux ont été cédés à 32 millions de centimes, l'argent en euro a rapporté 72.000 DA soit plus d'un million de dinars sans compter le recel des autres produits volés. Une partie du vol a été récupérée chez les receleurs et remise à son propriétaire. Selon leur âge, les deux voleurs ont répondu de leurs actes ce mercredi dernier devant une juridiction compétente et écroués par le procureur de la République tandis que les 5 receleurs ont bénéficié de la citation directe à se présenter le jour de l'audience. A. B. Le fonctionnaire de la daïra s'en sort à bon compte Un an de prison avec sursis Le tribunal correctionnel a rendu son verdict à l'encontre d'un fonctionnaire de la daïra de Mostaganem poursuivi de délit de corruption. Il a été condamné à un an de prison avec sursis. L'agent mis en cause, âgé de 50 ans, avait été arrêté par les éléments de la police judiciaire en flagrant délit de corruption, alors qu'il flânait, en possession des billets de banque remis par la victime mais qui avait auparavant déposé une plainte contre lui. Quoique portant sur une somme dérisoire (5 000 DA), cette affaire avait eu un grand retentissement dans la chronique locale. Ledit fonctionnaire aurait sollicité cette somme en contrepartie de la retenue de son nom sur la liste des prochains attributaires de logements et la victime s'est empressée de le dénoncer auprès des services de la police judiciaire dont les éléments avaient improvisé une souricière à afin de faire tomber l'agent indélicat. Le représentant du ministère public avait requis la peine d'une année d'emprisonnement. A. B. Oran Les coiffeurs appelés à relever le défi des coupes de cheveux fantaisistes Autres temps, autres mœurs : Les coiffeurs d'Oran sont appelés, snobisme oblige, à relever le défi de réussir des coupes de cheveux fantaisistes, la clientèle, constituée essentiellement de jeunes, souhaitant imiter dans leur coiffe des idoles parmi les stars du football mondial. De nombreux coiffeurs trouvent que leur métier est devenu exigeant face à cette «starmania» et nécessitant un grand effort pour honorer la «commande». Des coupes de cheveux fantaisistes à la Neymar (FC Barcelone), Hamsik (Naples), Taïder (Sassuolo) et autres stars et idoles sont parfois contraignantes et prennent beaucoup de temps, et recommandent du doigté, ont-ils relevé. «Il m'arrive de réussir une coupe fantaisiste, mais avec de la sueur au front et tout ce que cela exige comme imagination», a confié Oussama, coiffeur à la cité AADL-pépinière, à l'est d'Oran. Rater une coupe le met, dit-il, dans une situation inconfortable et risque même de lui attirer les foudres du client déçu. «L'attachement à l'idole est tel que certains clients fulminent de colère en s'apercevant qu'ils ne peuvent pas, le cas échéant, lui ressembler», a-t-il relevé, se rappelant qu'un jour, un client lui a demandé, en s'asseyant sur le fauteuil, s'il avait suivi un match de foot européen, histoire de le mettre au parfum. «La question m'a intrigué et, à l'origine, le client voulait simplement s'assurer si j'ai remarqué la coupe de cheveux de son idole», a raconté le coiffeur, sur un ton anecdotique. «Je deviens comme un automate quand je reçois en même temps un nombre de jeunes munis de posters de stars du foot qu'ils veulent imiter dans leur fantaisie capillaire», a confié, de son côté, Abdelghaffar, gérant d'un salon de coiffure au centre-ville d'Oran. Présenté comme un «artiste» dans les coupes de cheveux fantaisistes, il éprouve parfois du dépit en cédant aux «caprices» des clients des «temps modernes». «De telles opérations prennent plus de temps et nécessitent un surcroît d'attention, rendant notre métier plus entreprenant et stressant par peur du ratage», a encore indiqué Abdelghaffar. La réussite des coupes de cheveux «très in» exige une discussion préalable avec le client et un «plan de travail» prenant en considération, entre autres, les motifs à réaliser, les raies, les mèches et les rasages délicats, a-t-il expliqué, signalant que parfois des clients changent d'avis et de plan après l'entame de la coupe initialement proposée. «Le fait de palabrer avec le client sur telle ou telle coupe de cheveux me donne du tournis, sachant que cela exige autant de concentration. Comme astuce et pour éviter une telle clientèle, j'augmente le tarif et le tour est joué», dira Ali, un coiffeur à la cité USTO, à l'est d'Oran. «Des clients jugés ordinaires, dont notamment des personnes âgées, se trouvent parfois dans l'obligation de rebrousser chemin juste à la vue d'une foule de jeunes attendre leur tour», a-t-il ajouté. Il arrive à certains coiffeurs de quartiers de baisser rideau au delà de 22 heures en raison de la forte demande. Par la force des choses, les salons de coiffure ne désemplissent guère à Oran, a-t-on constaté. «Je me prête avec des amis à un jeu d'imitation de coupes de cheveux de stars», a relaté Nassim, 19 ans, étudiant à l'Université des sciences et technologies d'Oran Mohamed-Boudiaf. «En dépit des dépenses qu'il génère, je trouve ce jeu amusant et valorisant auprès de mes pairs», a-t-il ajouté. «J'estime que cette manie est une expression d'un nouveau genre imposée par l'évolution de la société à l'ère de la révolution technologique», soutient son ami Sofiane, 20 ans, qui partage la même passion.